mardi 24 décembre 2013

Patience, encore et toujours...

J’en suis à ma troisième semaine de boulot et tout irait pour le mieux si ce n’était pas de ma bursite qui me fait terriblement souffrir.  La douleur s’accentue de jours en jours et elle a vraiment empiré avec les deux récentes tempêtes de neige et le pelletage qui s’en est suivi. J’ai eu beaucoup de mal à dormir la nuit passée, tant la douleur était vive et mon lever a été on ne peut plus difficile. Je me sentais raide et très endolorie.  Toute la journée, j’avais la sensation qu’on m’avait rouée de coups de pieds ou qu’un camion m’avait roulé sur le bassin.  Finalement, je n’ai pas pu voir l’orthopédiste comme prévu la semaine dernière et je devrai patienter jusqu’au retour des vacances en janvier.  En attendant, comme toujours, patience et endurance.  Je finirai bien par en voir le bout ! 

mercredi 11 décembre 2013

Je tourne en rond...


Aujourd’hui, j’ai croisé par hasard l’infirmier grâce auquel j’ai pu rencontrer aussi rapidement le docteur V. en mai dernier.  Je lui ai raconté mes nouveaux déboires de hanche et il m’a dit qu’il essaierait de me faire voir l’orthopédiste dès mardi prochain. Selon lui, il suffit parfois de ne pas avoir injecté la cortisone tout à fait au bon endroit pour que l’effet espéré ne survienne pas. J’aimerais qu’une seconde infiltration me soulage de ma douleur mais je ne sais pas pourquoi, je n’y crois pas. Je me sens un peu de retour à la case départ avec à nouveau un problème insoluble, des démarches, de l’attente, de l’espoir et du découragement.
En attendant, j’ai de plus en plus mal à ma hanche droite.  Ma douleur, qui initialement ne se manifestait que lorsque je me penchais en avant, survient maintenant aussi en position debout, assise et couchée. C’est très pénible et ça m’empêche de profiter de ma jambe gauche qui va mieux. J’espère un dénouement rapide et heureux !

Retour au travail !


Ça y est, je suis de retour au boulot depuis deux jours et j’ai la chance de travailler assise toute la journée donc ça se passe bien.  En fait, pour travailler debout, ma jambe gauche ne m’inquiète pas du tout.  C’est maintenant la droite qui me pose des problèmes avec cette insupportable bursite. Une semaine après mon infiltration de Depo-Medrol, je ne vois aucun résultat. Mis à part ce « détail », je suis super heureuse d’être de retour parmi mes collègues. Je n’étais pas malheureuse à la maison et je peux même dire que je n’ai jamais trouvé ça ennuyant mais c’est quand même motivant de se lever le matin et d’aller gagner sa croûte. Je mets toutes les chances de mon côté en me mettant tôt au lit le soir et les journées se passent sans trop de difficulté. C’est une victoire pour moi de réintégrer mon travail après avoir traversé cette chirurgie dont on ne mesure pas l’ampleur sans y être passée. Je suis fière de moi !!! 

vendredi 6 décembre 2013

Bilan !



Me voici à quatre mois post-op et à quatre jours de reprendre le boulot.  Un petit bilan s'impose !

Ma hanche opérée se porte plutôt bien. J’ai, je crois, une démarche normale et je réussis à marcher vite et longtemps. Par contre, je manque toujours dramatiquement de force lorsqu’il s’agit de monter des escaliers ou de me remettre en position debout lorsque je suis accroupie. Je ressens parfois un petit élancement dans l’aine mais selon mon généraliste (opéré des deux hanches en même temps que moi), ce n’est pas inquiétant à ce stade de ma guérison.  Ma cicatrice a bien guéri mais elle est toujours visible et le restera, évidemment.  Elle est un peu sensible mais pas douloureuse et le contour reste un peu engourdi. Je ne regrette pas du tout d’avoir subi cette intervention même si je me rends compte après coup, que c’était quand même une grosse chirurgie. Le séjour à l’hôpital a été pénible et le retour à la maison parsemé de hauts et de bas. Je pense qu’en tout, j’ai progressé rapidement mais certaines journées ont été plus longues et difficiles, surtout quand je ne pouvais ni conduire, ni marcher beaucoup.
Je me sens prête à retourner travailler SAUF QUE mon problème à droite n’est pas encore résolu. Quarante-huit heures après mon infiltration de cortisone, je ne ressens aucun soulagement. La journée de mardi a été particulièrement affreuse avec un décuplement de la douleur, non seulement dans la hanche mais aussi dans la cuisse, jusque dans le genou, conséquence, évidemment de mon injection reçue le matin. Je veux être optimiste et ne pas céder au découragement mais je commence à trouver que j’ai assez enduré, surtout au cours de la dernière année.
Malgré tout, je suis heureuse à l’idée de retourner au travail, de reprendre une vie plus active   et de retrouver mes collègues que j’aime.  Je me croise les doigts pour que la saga du côté droit se conclue plus rapidement que celle du côté gauche.  Ça a quand même pris vingt-quatre ans…

mardi 3 décembre 2013

Encore une injection !

Visite éclair ce matin chez mon généraliste qui m’a examinée à nouveau et maintenu son diagnostic de bursite. Puisque les anti-inflammatoires n’ont pas donné l’effet escompté, il m’a finalement fait une injection de cortisone, assez douloureuse je dois dire, pile dans le point sensible de ma hanche. J’espère ressentir un soulagement dans les prochains jours. Le médecin m’a aussi donné un exercice à faire avec ma hanche droite, une fois que la douleur sera sous contrôle.  Je me croise les doigts pour que tout rentre dans l’ordre au plus vite. 

jeudi 28 novembre 2013

Appel à mon généraliste...

Conversation téléphonique hier avec mon généraliste qui m’avait demandé de l’appeler si le Vimovo ne soulageait pas ma hanche droite. Après quelques questions de sa part, il a semblé douter de son diagnostic de bursite et m’a demandé de passer le 3 décembre pour un autre examen. Comme je recommence le boulot le 9, il va falloir que je me résigne à y retourner avec une douleur vive et probablement non résolue. Tylenol, Advil, Celebrex, Vimovo, aucun de ces médicaments, même abusivement combinés ne me soulagent.  Avec le Dilaudid, à peine une petite diminution du mal.  Qu’est-ce que j’ai ???


 

samedi 23 novembre 2013

Fausse joie...

Je pensais que mon Vimovo faisait effet mais non.  En fait, il y a eu une seule journée où je me suis sentie mieux et c’est après mes deux jours à ne rien faire ou presque, chez mon père, à Shawinigan. Le médecin avait dit d’essayer ce médicament pendant deux semaines et j’en ai même fait une de plus.  Je vais donc l’appeler lundi pour lui demander une infiltration. Pas question que je retourne travailler avec mal quelque part.  Me reste deux semaines pour guérir ça.  À suivre… 

lundi 18 novembre 2013

QUINZE semaines POST-OP !


Le temps file et je reprends le boulot dans trois semaines.  Quinze semaines après mon opération, ma jambe gauche va super bien.  Je ne me rends plus du tout compte que je marche sur une prothèse, même si j’y pense tous les jours.  J’ai encore un peu de difficulté dans les escaliers, si je dois par exemple, monter les trois étages qui mènent chez moi avec des sacs dans les mains. J’ai aussi besoin de me soutenir un peu lorsque je suis accroupie et que je dois me remettre debout.  Sinon, je ne boîte plus et je marche bien mieux qu’avant ma chirurgie.  Je n’ai plus de douleurs, ce qui est miraculeux et encore difficile à réaliser pour moi. Je suis capable de marcher à bonne vitesse et j’ai retrouvé mon équilibre et mon assurance.
Ma hanche droite est présentement sous contrôle grâce au Vimovo. Je vais cesser ce médicament dans deux semaines et voir ce qui se passe.  Si la douleur liée à la bursite revient, je demanderai une infiltration de cortisone à mon généraliste.  Je n’ai certainement pas subi une chirurgie à la hanche gauche pour me retrouver avec des anti-inflammatoires pour traiter la droite !
La seule chose qui m’inquiète pour mon retour au travail est ma fatigue, encore assez présente. Certains jours, comme ce matin par exemple, il m’est impossible de ne pas faire de sieste. J’espère que le retour à la vie active et à la routine m’aidera à retrouver l’énergie pour faire mes journées.  En attendant, je profite de ce qui reste de mon congé de maladie : marche, repos, tricot, temps pour mes enfants et pour Chéri…

dimanche 17 novembre 2013

Mon rapport de radiographies...

J'ai pu mettre la main sur le rapport des radiographies que j'ai faites à la fin septembre et qui avaient semblé satisfaire mon orthopédiste.  On peut y lire ceci " Prothèse totale de hanche gauche bien alignée sans signe de descellement ni fracture. Structures osseuses du bassin et des hanches sans particularités par ailleurs. "

Donc voilà, tout est sous contrôle.  Hourra !  Et merci Docteur V.

samedi 16 novembre 2013

Shawinigan !!!


Bon, j’avais dit que cette semaine, j’irais marcher ailleurs.  Je suis donc allée passer deux jours à Shawinigan, chez mon père, qui m’avait proposé à plusieurs reprises d’aller me reposer chez lui. Le projet était qu’on fasse des promenades ensemble, question de changer le mal de place. Eh bien, le projet a échoué !  On  a surtout mangé, trop (que voulez-vous, mon père s’est mis en tête de me faire engraisser comme s’il avait prévu me vendre à l’abattoir …) bu du vin, pas mal, jasé, beaucoup, dormi, pas assez et visité des « ma tantes ».
Mardi, on a donc reporté la marche à mercredi, puis mercredi à jeudi.  Et finalement, mon père (Pop pour les intimes), s’est réveillé avec un mal de dos épouvantable jeudi. Il faut dire qu’il a eu mal toute sa vie, même s’il a été opéré deux fois. D’ailleurs, je pense que c’est de lui que je tiens mes problèmes d’arthrose ainsi que les innombrables grimaces que je fais ou plutôt que je faisais dans mes pires journées.
Bilan, j’ai passé un beau quarante-huit heures.  Pop était tout content et moi aussi. Alors tant pis, la semaine prochaine je reprends d’assaut mon cimetière, mon Jardin Botanique et tous les environs.

samedi 9 novembre 2013

VIMOVO : Bilan temporaire !

Je prends mon Vimovo depuis bientôt une semaine et je ne me suis jamais aussi mal sentie. Pour l’instant, j’ai toujours ma douleur à la hanche droite et j’espère secrètement que le médicament ne fera pas effet pour ne pas être obligée de le prendre à long terme.  Je préférerais de beaucoup avoir une injection de cortisone, plutôt que d’avaler cette cochonnerie sur une base régulière.  J’en ai marre de prendre des anti-inflammatoires et j’étais heureuse d’avoir enfin cessé les Celebrex.  Finalement, je me retrouve avec quelque chose de plus fort à ingurgiter.  Ce n’est pas la joie…  Le médecin m’a dit d’essayer le Vimovo deux semaines et que si jamais il ne me soulage pas, il me fera une infiltration.  J’ai même songé à lui mentir si jamais ça fonctionne pour avoir l’infiltration et me débarrasser du médicament. Évidemment, Chéri trouve que ce n’est pas une bonne idée.  Il dit que je sous-estime les effets négatifs de la cortisone. J’en ai déjà eu dans les deux hanches puis dans la colonne cervicale, au point où j’en suis, pourquoi pas une autre petite injection ? Pourquoi a-t-il fallu que je tombe sur un chéri pharmacien ?


La bonne nouvelle, c’est que ma jambe gauche se porte super bien.  Je marche beaucoup, de plus en plus vite et sans douleur.  Je me sens solide et prête à reprendre le boulot, du moins en ce qui concerne ma hanche.  Pour le reste, je me sens toujours très fatiguée et je ne comprends pas pourquoi.  En plus de faire des bonnes nuits, je redors habituellement au moins deux heures le matin, une fois que les enfants sont à l’école. C’est vraiment l’après-midi que je me sens à mon meilleur, autant moralement que physiquement.  J’en profite à ce moment pour faire toutes mes corvées et sortir faire ma promenade quotidienne. J’en reviens toujours pleine d’énergie et toute heureuse.  Je connais maintenant le cimetière et le Jardin Botanique par coeur.  La semaine prochaine, j’élargis mes horizons.  Je vous en reparle ! 

vendredi 1 novembre 2013

Prise de sang...

Je ne voulais pas laisser les choses traîner alors ce matin, j’ai pris mon courage à deux mains et je me suis levée aux aurores pour aller au CLSC passer mes prises de sang, recommandées par mon généraliste que j’ai vu avant-hier. Le moins qu’on puisse dire, c’est que j’en ai eu ma dose cette année des prises de sang et échantillon d’urine ! Mais bon, il faut ce qu’il faut, paraît-il et j’ai très hâte de savoir pourquoi je suis si fatiguée. Est-ce véritablement un manque de fer ou tout simplement, est-ce que j’en fais trop ?  Je constate que je n’ai pas arrêté de la semaine.  J’ai couru à gauche et à droite sans trouver le temps pour aller marcher et encore moins pour me reposer.
Ouf !!! La semaine prochaine, j’essaie de faire mieux !!!

mardi 29 octobre 2013

Visite chez le généraliste !

Aujourd’hui, visite chez mon généraliste qui s’est fait opérer des deux hanches en même temps que moi et dans le même hôpital.  Nous avons donc évidemment discuté de nos chirurgies, de nos déboires et progrès, échangé nos impressions sur les soins reçus… C’était intéressant de pouvoir parler avec quelqu’un qui comprend exactement par quoi je suis passée et passe encore. 
J’ai parlé à mon médecin de mon éternelle fatigue depuis ma chirurgie. Il s’est montré étonné qu’on ne m’ait pas prescrit de fer suite à mon opération puisque je n’ai pas reçu de transfusion et que mon hémoglobine était descendue à 106, ce qui n’avait pourtant pas semblé alarmer qui que ce soit à l’hôpital. Je dois donc, encore une fois, aller passer des prises de sang car selon lui, ce n’est pas normal de dormir entre douze et seize heures par jour.
J’avais aussi très hâte de lui parler de mes fameuses douleurs du côté droit. Selon lui, elles ne seraient pas dues à de l’arthrose et je suis bien de son avis car ce n’est pas du tout le même genre de douleur que je ressentais à gauche.  Il pense plutôt que j’aurais une bursite. Il m’a prescrit du Vimovo et si dans deux semaines, je ne me sens pas mieux, il me fera une injection de cortisone.  

dimanche 27 octobre 2013

DOUZE semaines POST-OP !


Les journées rafraîchissent mais je persévère et je continue de sortir chaque jour pour marcher. Loin de représenter une corvée, mes balades quotidiennes me procurent un bien immense. Elles sont bénéfiques non seulement à ma réadaptation mais aussi à mon moral. Elles me redonnent dynamisme et énergie tout en faisant travailler mes jambes de façon moins agressive. Ma douleur à la hanche droite étant toujours aussi vive, j’ai abandonné les derniers exercices que la physiothérapeute m’avait enseignés car la plupart devaient être exécutés avec des bandes élastiques attachées aux deux jambes et ils me causaient trop de douleurs du côté droit.
De toute façon, la physio m’avait expliqué, lors de sa dernière visite, que je pouvais maintenant me concentrer sur les exercices qui faisaient travailler les jambes en parallèle comme la marche, le vélo stationnaire et la natation. Pour l’instant, je profite des belles journées pour me concentrer sur la marche. Je compte d’ailleurs poursuivre cette activité pendant toute la saison froide même si je ne suis pas encore débarrassée de ce vieux réflexe qui m’encourage à éviter les promenades hivernales de peur de tomber et de me blesser. La natation, très peu pour moi, en tout cas, pas dans les piscines publiques qui me répugnent. Je m’y mettrai l’été prochain dans la piscine de Chéri mais d’ici là, le seul autre exercice qui pourrait m’intéresser serait le vélo stationnaire. Il faudrait peut-être que je tente d’en dénicher un à vraiment pas cher car je n’ai pas la place chez moi pour le garder de façon permanente.
Mes promenades sont de plus en plus longues.  J’arrive à marcher deux heures avec de petits arrêts de temps à autre. Je m’habitue à marcher plus vite sans regarder constamment le sol à la recherche d’obstacles.  Quand je vais marcher au Jardin Botanique, j’en profite pour emprunter divers sentiers plus « difficiles » pour pratiquer mon équilibre et me redonner de l’assurance.
Je continue d’être pas mal fatiguée et je dors beaucoup. Si je ne fais pas une nuit de dix ou onze heures, je suis obligée de siester au moins deux heures en journée et de mettre un réveil pour ne pas dormir plus longtemps. Je ne comprends pas pourquoi je n’arrive pas à remonter la pente d’autant plus que depuis trois semaines environ, je dors pas mal mieux la nuit. J’espère retrouver un peu de vie avant mon retour au boulot. C’est peut-être en y retournant que je reprendrai un rythme de vie un peu plus normal.  D’ici là, marche et repos !!!  Les congés de maladie servent à ça malgré tout !

jeudi 17 octobre 2013

Promenade quotidienne...

Beau temps mauvais temps, je marche et j’y prends un énorme plaisir.  Comme mon côté droit n’est douloureux que lorsque je me penche et que mon côté gauche ne fait plus mal du tout, je profite de cette étrange sensation de ne plus souffrir en marchant. Aujourd’hui, j’ai décidé de rentabiliser ma carte annuelle du Jardin Botanique et je suis allée me balader là-bas une bonne partie de l’après-midi. Quel bonheur de profiter de ma nouvelle hanche sous le soleil ! 

mercredi 16 octobre 2013

Petit répit !!!

Mon côté droit se porte mieux depuis deux ou trois jours. Je ressens encore une petite douleur lorsque je dois me plier ou me pencher mais elle est beaucoup moins vive que les jours précédents. Ce répit, qui n’est sans doute que temporaire, est tout de même bénéfique à mon moral.  Enfin, je peux un peu profiter de ma hanche gauche qui va mieux, sans trop souffrir de l’autre côté en contre-partie.  
Depuis que je marche sans canne et que je me sens plus solide, je prends plaisir à marcher tous les jours, que ce soit pour faire des courses ou simplement pour prendre l’air et me bouger un peu.  Un de mes lieux de prédilection pour mes balades est le grand cimetière situé juste à côté de chez moi. Je le arpente de long en large, admirant les arbres, les fleurs colorées et le soleil tout en jetant un oeil sur les pierres tombales, me questionnant sur l’histoire de tous ceux qui s’y trouvent enterrés… Étrangement, cet endroit est loin d’être lugubre. Il est plutôt très vivant, grouillant d’employés, de marcheurs et de cyclistes, d’oiseaux et d’écureuils. C’est un petit coin de nature et de calme, au beau milieu de la ville.
Et le plus beau dans tout ça, c’est que je fais travailler mes jambes et que je boite de moins en moins.

Bravo moi !

dimanche 13 octobre 2013

On a réussi !

Par deux fois l’été passé, j’ai dû annuler à la dernière minute des escapades que j’avais prévues avec mes enfants. La première fois, en juin, je devais être opérée mais la chirurgie avait été reportée à mon très grand désespoir. La deuxième fois, en août, j’avais de nouveau été appelée par l’hôpital et cette fois là,  la chirurgie avait eu lieu.  
J’avais promis à mes fils que nous partirions en week end dès que je serais en état de le faire.  Bon, je ne suis pas remise à 100% mais comme le temps s’annonçait idéal et que les enfants avaient quatre jours de congé, j’ai décidé de mettre mes douleurs de côté pour quarante huit heures et nous sommes partis à Québec où nous avons enfin pu profiter d’un peu de temps ensemble, loin du quotidien.
Les enfants ont découvert avec ravissement notre chambre et sa vue sur la piscine :


Nous sommes aussi allés faire une promenade dans le Vieux-Québec, victoire personnelle pour moi, qui, il y a quelques temps à peine, recommençais à mettre un pied devant l’autre.


Évidemment, la chance et moi, ça fait toujours deux et Fiston 2 est reparti de l’hôtel avec un rash cutané, probablement dû au chlore excessif de la piscine. Fiston 3, quant à lui, s’est irrité les yeux assez intensément, probablement pour la même raison en plus de quitter Québec avec toutes les apparences d’une gastro. Nous sommes de retour et depuis, je joue à l’infirmière… 

mercredi 9 octobre 2013

Deux côtés...


Ça c’est en plein moi. J’ai deux côtés : le gauche, de plus en plus rigolo parce qu’il commence à vraiment bien se porter et le droit, le côté sérieux, parce qu’il commence sérieusement à me faire souffrir. Mon moral aussi est comme un Mini Wheat sauf qu’on voit de moins en moins le côté rigolo. Je crois même que je suis en train de me transformer en All Bran parce que j’ai tellement de mal à m’endurer moi-même que je vais bientôt faire ch… tout le monde…

Franchement, je ne sais plus quoi penser et encore moins quoi faire de cette douleur à la hanche droite. Qu’est-ce que ça peut être ? Une douleur de compensation ? Je n’y crois pas du tout. Oui, cette douleur est apparue en juillet, à une époque où je travaillais souvent debout et où j’avais de plus en plus de mal à utiliser ma jambe gauche mais elle est pratiquement apparue d’un coup, du jour au lendemain et très violente, au point de me causer plus de souffrances que le côté atteint. Puis cette douleur, ne m’était pas du tout familière et ne s’apparentait absolument pas à ce que je ressentais à gauche. Rien n’en est venu à bout à ce moment là, pas plus mes cocktails de Celebrex, Tylenols et Advils que le Dilaudid que j’ai pris en dernier recours. J’avais comme l’impression que quelque chose était bloqué ou déplacé du côté droit. Et voilà que je me fais opérer et que je me réveille miraculeusement « guérie » ? J’en ai conclu à ce moment que, lors de la chirurgie, tout mon corps avait été tellement malmené par les coups de masses, que ma providentielle rémission était un espèce de dommage collatéral. Super…

Super, sauf que voilà, elle est revenue cette douleur, depuis deux semaines, aussi intense qu’en juillet. Pourquoi ? Qu’est-ce qui la cause ? Je ne crois toujours pas à la foutue compensation. C’est vrai que depuis deux semaines, je marche de plus en plus mais c’est un exercice qui est conseillé et j’y vais avec modération et surtout, je n’ai plus l’impression de compenser ! Au contraire, ma démarche est de plus en plus fluide et régulière. Comment une activité qui ne me cause à la limite qu’un petit inconfort, de moins en moins perceptible du côté opéré, peut tellement faire souffrir le côté droit ? Ma reconnaissance éternelle à celui ou celle qui élucidera le mystère…

mardi 8 octobre 2013

Moi mes souliers vont beaucoup voyager...

Je marche tous les jours ou je devrais plutôt dire que je "wawe", grâce à mes nouvelles chaussures de marche que voici : 



En passant, merci à Chaussures La Barre ( https://www.facebook.com/ChaussuresLaBarre?fref=ts ) qui se mérite une petite pub pour son super bon service. Vendeuse agréable et patiente, boutique conviviale…  J’y suis restée une bonne heure à essayer différents modèles et j’en suis sortie avec deux paires de chaussures, une pour marcher, une pour le travail car oui, un jour, j’y retournerai !
D’ailleurs le travail, parlons-en !  Heureusement que ce n’est pas pour maintenant ! Mes douleurs à droite ne font que s’accentuer. Pour le moment, je m’en tiens aux Tylenols et à la glace mais ça ne fonctionne pas vraiment. Je dois survivre jusqu’à mon rendez-vous chez le généraliste le 29 octobre et je lui demanderai d’investiguer. Ça me décourage vraiment d’être aux prises avec ces douleurs à nouveau. Par contre, mon côté gauche se porte bien.  Je trouve que ma démarche s’améliore beaucoup et je constate un petit progrès de mobilité. Je rêve du jour où les deux côtés se porteront bien…

samedi 5 octobre 2013

La douleur revient...

Le mois précédent ma chirurgie, en plus de mes douleurs au côté gauche, j’avais atrocement mal au côté droit. Depuis deux semaines, ces douleurs reviennent, de plus en plus aiguës en plus d’une légère douleur du côté opéré, surtout lorsque je marche. Le côté gauche ne m’inquiète pas trop.  On me l’a assez dit, il faut plusieurs mois pour se remettre d’une telle intervention et atteindre un confort maximum avec la prothèse.  Mais pourquoi le côté droit ?  Est-ce que tout ça finira un jour ?

 



vendredi 4 octobre 2013

Grande question existentielle...

Qu’est-ce que je vais faire de tout ce temps que j’ai devant moi ? Me reposer oui, faire de l’exercice oui… mais pas dix huit heures par jour !  Lire, ok, tricoter, pourquoi pas, regarder la télé ?  Mon moral va dégringoler si je reste toujours enfermée.  Il faut que je me trouve une motivation, un but pour les deux prochains mois, mais quoi ? 

Congé de physiothérapie !

C’est aujourd’hui, en fin d’après-midi, que j’ai reçu la dernière visite de ma physiothérapeute. Je savais que j’obtiendrais mon congé bientôt mais j’ignorais que ça viendrait si vite !  Mais attention, qui dit congé de physio ne dit pas arrêt complet des exercices.  Le congé signifie simplement que je suis maintenant apte à poursuivre mon rétablissement de façon autonome que ce soit en pratiquant des activités comme la marche et la natation ou en pigeant parmi les exercices appris dans les dernières semaines. Voilà donc un pas de plus vers la guérison et le retour à la vie normale.  C’est quand même avec un pincement au coeur que j’ai remercié et dit aurevoir à cette femme qui, toujours patiente et souriante m’a prodigué conseils et encouragements dans les moments difficiles. 

mercredi 2 octobre 2013

Rendez-vous chez l'orthopédiste...

Étrange visite, cet après-midi, chez l’orthopédiste qui ne m’a même pas examinée.  Je m’attendais à ce qu’il tente de me plier et m’écarter dans tous les sens, qu’il me fasse marcher ou je ne sais quoi d’autre… Eh bien non, il s’est contenté de regarder ma radio, ce qui m’a permis de « voir » ma prothèse pour la première fois. Il a répondu à mes quelques questions et m’a donné deux ou trois indications pour les prochains mois. Selon lui, je dois m’attendre à des améliorations de mon état pendant sept à huit mois suivant la chirurgie. Il est donc normal que j’aie encore de la raideur, des douleurs légères ainsi qu’un manque de force ou d’endurance. Bonne nouvelle, il espère ne jamais faire de révision de cette prothèse qui devrait donc durer jusqu’à la fin de mes jours. Il prévoit mon retour au travail pour le 9 décembre. Il me reste donc encore deux beaux mois pour me reposer et revenir en grande forme au travail ! 

jeudi 26 septembre 2013

Y'en a qui dramatisent...

L’une des raisons pour lesquelles j’ai voulu écrire ce blog, c’est que lors de mes recherches sur le web, je n’ai jamais réussi à trouver de témoignages RÉCENTS de FEMMES à la fois de MON ÂGE et qui ont été opérées au QUÉBEC.  Je voulais aussi dédramatiser toutes sortes de fausses informations véhiculées par des gens peureux, ignorants ou pessimistes comme ce post que j’ai trouvé hier :
 » Bonjour, j’ai été opérée ( en Suisse ) il y a 20 ans d’une prothèse totale de la hanche, en 2001 changement de coupole et en 2011 changement totale de la prothèse de hanche. Je sais de quoi je parle et je vous donne un conseille NE JAMAIS CE FAIRE OPEREE D’UNE PROTHESE DE HANCHEAVEC UNE ANESTHESIE PARTIELLE. Vous allez tout entendre ( scie, marteau, perceuse, etc etc etc ) et ça va vous rester en mémoire. Votre corps vous appartient donc choisissez en connaissance de cause. Moi J’AI CHOISI, il y a 20 ans l’anesthésie générale depuis je suis resté fidèle car je me réveille en pleine forme après l’opération ( une amie avait été opérée avec anesthésie partielle et ma conseillé de ne pas le faire, on entant tout et sa reste dans la tête pendant un bon moment et la « bonjour » le moral. Il paraît que c’est pire qu’a l’abattoir) . Je vous souhaite, tout de bon pour votre opération et votre convalescence. « 
Trois constatations :
1- Ça fait peur
2- C’est n’importe quoi
3- C’est pas parce qu’on vit en Suisse qu’on sait bien écrire.

mercredi 25 septembre 2013

Je marche...

C’est mon nouveau défi de la semaine, profiter de ce magnifique soleil pour prendre chaque jour des petites marches, sans canne, pour pratiquer mon équilibre et augmenter mon endurance. Le simple fait de mettre un pied devant l’autre sans trop boiter, est un exercice de concentration et de vigilance. Je ne marche pas encore très vite et ma démarche est toujours très raide, un peu comme un robot.
Hier, je suis rentrée de ma promenade passablement épuisée.  Mon fils m’a prise en photo à mon retour  !!!

mardi 24 septembre 2013

Mon nouveau jouet !

Ma physiothérapeute est passée ce matin et est restée une grosse heure car elle devait faire toute mon évaluation en prévision de ma visite chez l’orthopédiste la semaine prochaine. Selon elle, je récupère super bien même s’il me manque de l’endurance et un peu de force.  Point de vue souplesse, mes résultats sont excellents car je suis très flexible de nature.  Ma jambe gauche n’est pas encore tout à fait aussi souple que la droite mais elle l’est déjà plus que la majorité des gens. Je vais quand même continuer à travailler ça ainsi que tout le reste, même si je commence à trouver les exercices contraignants et ennuyants.
Au moins, à partir d’aujourd’hui, ma routine va être agrémentée par le charmant appareil que voici :

Regardez-moi bien aller !  Grâce à ce superbe pédalier, je vise le maillot jaune l'été prochain !

lundi 23 septembre 2013

Radiographies

En prévision de mon rendez-vous avec l’orthopédiste le 1er octobre , je devais aller passer des radios de ma hanche au cours de la semaine. J’y suis allée tôt ce matin. Je suis impatiente de rencontrer mon médecin la semaine prochaine et de voir ce qu’il me dira.
J’ai un peu mieux dormi les deux dernières nuits et le moral est meilleur quand je suis plus reposée. Je me sens un peu plus motivée à me bouger et à faire mes exercices. On me l’a dit, les trois premiers mois post-op sont parsemés de hauts et de bas. Je vais profiter aujourd’hui de cette meilleure journée…

samedi 21 septembre 2013

Triste constat...

Bientôt 4h. du matin et je ne dors toujours pas. Je suis fatiguée et de plus en plus démoralisée. Depuis que je suis sortie de l’hôpital, je fais des efforts pour ne pas être trop déprimante pour Chéri et les enfants mais j’y arrive de moins en moins. J’aurais envie d’être toute seule dans un coin perdu et qu’on oublie que j’existe.  Ça serait moins compliqué. Dans la vie, je suis trop habituée à faire ce qu’on attend de moi et quand j’en suis incapable, je culpabilise.
J’en ai marre de faire ma physio. J’ai l’impression que de toute façon, je ne récupérerai jamais complètement. Ma jambe est faible, ma démarche est raide et incertaine. Je constate que prothèse ou pas, je suis coincée avec un problème de « vieux » et que ça va me suivre toute ma vie. Je voudrais juste ne pas avoir eu ce problème. J’aimerais être comme toutes les filles de mon âge, sur deux jambes qui fonctionnent normalement.
Je me sens dans une situation sans issu…

vendredi 20 septembre 2013

Je ne dors pas...

Je suis habituée à m’endormir plus vite que mon ombre, tellement que parfois, je me rappelle à peine m’être mise au lit. En fait, je devrais parler au passé parce que depuis ma chirurgie, je suis incapable de m’endormir le soir. Je ne sais plus quoi faire pour remédier à la situation. Comme je passe de courtes et mauvaises nuits, je récupère en dormant le matin jusqu’à 11h30 ou midi et il m’arrive même de faire une sieste en après-midi.
Aujourd’hui, j’ai réussi à me tirer du lit vers 11h. et j’ai résisté à l’appel de mon divan en après-midi. Au lieu de me recoucher, j’ai opté pour une petite promenade au soleil que j’espérais à la fois bénéfique pour mon moral, ma jambe et mon éventuel endormissement ce soir. Eh bien raté !  Il est 1h15 et je suis toujours réveillée et complètement découragée. Je me sens épuisée… Comment vais-je réussir à reprendre le travail dans un tel état ?

lundi 16 septembre 2013

L'équilibre !

Voilà à quoi je m'entraîne depuis quelques jours, grâce à la planche que voici :



Je continue aussi mes exercices de renforcement et d’assouplissement et tout se passe assez bien. Six semaines post-op, dans la maison, je marche sans ma canne. Je suis solide et je boîte de moins en moins. En fait, je crois que je marche déjà mieux qu’avant  ma chirurgie. Malgré mes beaux progrès, je constate que ma jambe manque encore de force et de souplesse. La physiothérapeute me répète à chacune de ses visites que c’est normal, que la réhabilitation est longue et que mes résultats sont déjà excellents. Le temps et la persévérance vont faire le reste semble-t-il…

dimanche 15 septembre 2013

J'en avais assez...

… et j’ai décidé de récupérer ma voiture ce matin.  Tout bien réfléchi, cette interdiction de conduire n’est pas claire.  Quand j’avais fait toutes mes rencontres pré-op dans le premier hôpital où je devais être opérée, on m’avait dit de ne pas conduire pendant plus ou moins deux semaines après la chirurgie et surtout de m’abstenir si je prenais des anti-douleur (logique !). À l’hôpital où j’ai été opérée on m’a dit de ne pas conduire pendant six semaines et donc d’attendre de revoir le médecin le 1er octobre. C’était une question d’assurances semble-t-il.
J’ai été sage et je me suis abstenue jusqu’à aujourd’hui mais je ne voyais plus l’utilité d’attendre encore car premièrement, le six semaines post-op c’est demain et non pas le 1er octobre. Deuxièmement, j’ai une voiture automatique que je ne conduis pas avec ma jambe opérée.  Troisièmement, je n’ai pris aucun anti-douleur depuis ma sortie de l’hôpital et tous mes autres médicaments sont terminés. Finalement, lorsque j’ai parlé à la dame de l’assurance pour mon renouvellement, elle m’a dit que si je n’avais pas une interdiction formelle de conduire provenant de la SAAQ, ça ne posait pas de problème du côté de ma compagnie d’assurances en cas d’éventuelles réclamations.

Évidemment, je n’ai pas prévu rouler des centaines de kilomètres et partir sur un road trip jusqu’en Arizona !  Je veux juste regagner un peu d’autonomie lorsqu’il s’agit de me déplacer.  De toute façon, je suis parfaitement consciente que je dois encore me reposer. Au moins, je peux admirer ma petite Yaris par la fenêtre !  Et c’est chéri qui est déçu de ne plus la voir par la sienne…

lundi 9 septembre 2013

Soulagée !!!

Comme beaucoup de gens, avant ma chirurgie, j’avais une jambe un peu plus longue que l’autre. La différence était tellement minime que je ne sais même plus quelle jambe c’était et je m’en étais jamais rendu compte avant cette année, quand l’orthopédiste m’a montré sur la radiographie que mon bassin était plus haut d’un côté. Est-ce ce qui a causé l’usure prématurée de ma hanche ou est-ce plutôt mon mal de hanche et la mauvaise posture qui en découlait qui a fini par déstabiliser mon bassin ?  On ne le sait pas et ce n’est peut-être ni l’un ni l’autre.
Après ma chirurgie, je me suis retrouvée avec la jambe opérée plus longue d’un centimètre. Un centimètre apparemment, c’est rien.  Ça ne se voit pas à l’oeil et ça ne nécessite pas de correction dans la chaussure. Quand je suis arrivée chez moi et que j’ai essayé de me tenir sur mes deux jambes, je sentais une différence ÉNORME ! J’avais l’impression que mes deux jambes étaient inégales de plusieurs centimètres et j’étais franchement désespérée.  La physiothérapeute m’a dit et répété qu’on ne pouvait pas se fier à ça pour le moment, que ma jambe était raide et inflammée et que tout allait se tasser avec les semaines. J’étais quand même inquiète. Je ne voulais pas conserver pour toujours cet inconfort debout et j’espérais ne pas avoir à porter de talonnette.

Après cinq semaines, je me rends compte que la physio avait raison. Ma jambe s’est assouplie et je ne sens presque plus l’inégalité.  En plus, comme il a fort à parier que c’était déjà celle-la qui était un peu plus longue, la différence doit être vraiment minime. Hourra !!!



dimanche 8 septembre 2013

Fin des Celebrex !!!

J’ai pris ma dernière capsule de Celebrex ce matin. Le chirurgien m’en avait prescrit pour trente jours post op. J’en prends depuis tellement d’années que je suis tentée d’aller voir mon pharmacien pour vérifier s’il ne me reste pas encore une autre vieille ordonnance valide dans mon dossier. D’un autre côté, j’avais hâte de ne plus ingurgiter ce médicament qui me causait de plus en plus de problèmes d’estomac.  Et puis, je me dis que le chirurgien doit bien savoir ce qu’il fait.  Bon ben me vla en sevrage..
 

samedi 7 septembre 2013

En route vers le meilleur !


Quelle sensation étrange de ne plus avoir mal à la hanche !  C’est quasiment incroyable… Ça faisait tellement partie de ma vie ! J’ai quelques petites douleurs musculaires liées à mes exercices mais la douleur d’avant, disparue ! Je termine mon trente jours de Celebrex demain. J’ai bien hâte de voir comment je vais me sentir sans mes anti-inflammatoires que je prends depuis tellement d’années ! Maintenant, j’ai vraiment hâte que ma jambe retrouve toute sa force et sa mobilité.
Lors de sa dernière visite, la physio a fait le tri dans mes exercices et a supprimé ceux qui étaient rendus trop faciles donc moins rentables. Elle m’a aussi indiqué ceux à prioriser au cas où je n’aurais pas l’énergie de les faire tous. Les plus importants sont ceux qui font travailler directement la hanche car ce sont eux qui vont la renforcer et supprimer la boiterie. J’ai aussi un exercice qui sert uniquement à déprogrammer mon cerveau car même une fois complètement rétablie, il risque de penser que ma jambe est moins forte et que je dois continuer à boiter. Je dois perdre tous les réflexes que j’avais avant comme m’aider avec mes mains quand je me lève d’une chaise, faire des pas plus petits pour réduire la douleur que j’avais dans l’aine ou encore mettre plus de poids sur ma jambe droite lorsque je suis debout. C’est toute une reprogrammation qui doit s’opérer. En fait, je dois carrément réapprendre à marcher !

Mes exercices donc, je les fais de plus en plus assidûment car je constate qu’ils me procurent des gains de jour en jour. Je sens ma jambe de plus en plus solide. Je suis souvent tentée de marcher sans ma canne mais je vois que je ne suis pas prête car ma hanche gauche a toujours une faiblesse. Par contre, je suis capable, en position statique de mettre tout mon poids dessus. Je n’ai plus d’inconfort quand je dors ou lorsque je suis assise, ce qui est aussi très encourageant. Par contre, je suis toujours très fatiguée et j’ai très peu d’entrain. J’ai hâte que tout rentre dans l’ordre…

lundi 2 septembre 2013

Quatre semaines POST-OP !!!


J’étais pile sur la table d’opération à cette heure, il y a quatre semaines.  Je trouve que ma jambe récupère super bien.  Il me manque encore de la mobilité mais j’en gagne de jour en jour. Je continue ma physio que j’ai en horreur mais ça m’aide à gagner des muscles et de la force.  J’ai des exercices à faire en position couchée, assise et debout avec une bande élastique pour ajouter de la résistance. Ma prothèse est confortable et je ne la sens pas du tout. J’arrive à marcher sans canne mais je suis incapable d’adopter une démarche normale donc je continue de l’utiliser. Mon pire problème actuellement est cette grande fatigue que je traîne, une espèce de lassitude perpétuelle avec la sensation que ma tête est dans le brouillard…
Ma cicatrice élance parfois mais je ne peux pas die que ce soit souffrant. Voici de quoi elle a l’air après quatre semaines. Je joins la photo parce que les gens s’imaginent que j’ai une ouverture énorme sur toute la cuisse. En réalité, grâce au raffinement des instruments de chirurgie, la cicatrice ne mesure qu’une quinzaine de centimètres…


vendredi 30 août 2013

Retrait des bandelettes...

Bon, je commençais à trouver qu’elles restaient collées pas mal longtemps les bandelettes de rapprochement. On m’avait parlé d’environ deux semaines et qu’elles décolleraient graduellement par elles-mêmes mais aujourd’hui, j’en étais au seizième jour et aucune apparence de vouloir se décoller. J’ai donc passé un coup de fil à l’infirmière du CSLC pour avoir son avis. Celle-ci m’a répondu que les bandelettes constituaient une sécurité supplémentaire pour environ une semaine après le retrait des agrafes et que je pouvais les retirer sans problème. Je les ai donc décollées une à une. La cicatrice n’est pas totalement fermée mais il semble que ce soit normal. Pas de chaleur, pas de rougeur ni d’écoulement.  La voila à l’air libre. Depuis, j’ai mal au coeur… 

jeudi 29 août 2013

Fin du Xarelto !

Aujourd’hui, je prends mon dernier Xarelto (anticoagulant). Un médicament de moins, une contrainte de moins et un pas de plus vers la guérison.  D’ici 48 heures, mon sang devrait revenir à sa consistance habituelle. Fini donc aussi le rasoir électrique. Je le range jusqu’à ma révision de prothèse dans 20 ans ! 

Visite de mes belles amies !

Aujourd’hui, j’ai reçu la visite de trois amies et collègues de travail qui sont arrivées avec bouffe et vin pour le souper. Un peu de compagnie, ça aussi, ça fait partie de la guérison.
D’ailleurs, hormis le fait que je dors mal et que je me sens fatiguée, je dois dire que je prends du mieux. Ma jambe prend des forces et je ne ressens pas de douleur sauf lors des exercices. J’ai hâte d’être totalement remise et de profiter enfin de ma hanche bionique !

mercredi 28 août 2013

Resurfaçage versus prothèse totale

Pendant mes longs mois d’attente, j’ai beaucoup lu sur les prothèses de hanche et un jour, je suis tombée sur divers articles traitant de resurfaçage. Il est fort possible que vous en entendiez parler vous aussi, si vous êtes en attente d’une arthroplastie de la hanche. En lisant sur le resurfaçage, je me suis demandé quelle était la meilleure alternative pour moi. Voici, ce que j’ai appris ou du moins compris :
La prothèse totale de hanche est constituée de trois morceaux comme ceci:






Lors de la chirurgie, on démantèle l’articulation puis on creuse l’os du bassin pour y insérer la cupule. Ensuite, la tête fémorale est coupée et remplacée par une grosse tête, en porcelaine, dans mon cas. Enfin, on creuse l’os du fémur pour y introduire une tige métallique à laquelle sera rattaché le tout.
La prothèse de resurfaçage est composée de deux morceaux :



Lors de la chirurgie, la tête du fémur n’est pas coupée mais recouverte simplement par la prothèse, qui va rester en place par je ne sais pas quel miracle (vissée dans le fémur je pense !) puisqu’il n’y a aucune tige insérée dans le fémur pour la rattacher.
Voici la radiographie d’un patient qui a une prothèse de resurfaçage côté gauche et une prothèse totale côté droit.


En lisant sur le resurfaçage, je n’ai pas trouvé d’articles très récents et ce que j’ai compris, c’est que ce type de prothèse, qui s’annonçait très prometteuse au début des années 2000, ne semble plus le premier choix de nos jours. Apparemment, la chirurgie pour la prothèse de resurfaçage est plus longue et plus délicate que pour la prothèse totale et au bout du compte, les patients en viennent à des résultats similaires. De plus, comme la technologie concernant les prothèses totales a beaucoup évolué et que les patients ont dorénavant accès à des prothèses totales qui ne représentent pas de risque de luxation, il semble que ce choix soit plus fréquent de nos jours.
Évidemment, je ne prétends pas être une experte sur le sujet et c’est votre chirurgien qui saura le mieux vous conseiller au sujet de la prothèse qui vous convient.

mardi 27 août 2013

Cercle vicieux...

Je suis coincée dans un cercle vicieux de mauvais sommeil. Je m’endors tard et je dors mal bien qu’épuisée. On dirait que, pendant la nuit, je me réveille à chaque changement de position car c’est encore un peu fastidieux de bouger dans mon lit. Résultat, je me réveille crevée donc soit je dors jusqu’à midi, soit je fais une sieste dans l’après-midi. Et donc le soir, je m’endors tard… 

lundi 26 août 2013

Radiographie d'une prothèse de hanche : NON, ce n'est pas la mienne !!!

Voici la radiographie d’une prothèse totale de hanche. Ce n’est pas MA radiographie mais la prothèse est similaire.
 

Trois semaines POST-OP !!!





Eh oui, déjà trois semaines que je suis passée chez le boucher ! On peut dire que les choses vont plutôt bien et que la vie reprend tranquillement son cours.  Ma jambe est surtout douloureuse pendant les exercices. Le reste du temps, je ne sens à peu près rien.  J’ai une certaine raideur en me levant le matin mais elle disparaît après les premiers pas. D’ailleurs, toute ma jambe est de plus en plus mobile mais évidemment, elle ne bouge pas encore comme la droite. Il est plus que possible, de toute façon, qu’elle ne retrouve jamais la mobilité de l’autre. Il ne faut pas que je perde ça de vue. Chose certaine, il va me falloir beaucoup de rééducation car ma jambe gauche était limitée depuis trop longtemps ! Ma plaie semble bien guérir. Elle a l’air sèche, pour ce que j’en vois, car j’ai toujours les bandelettes de rapprochement. Moi qui avais peur au début qu’elles décollent trop vite, je m’en faisais pour rien !
J’ai passé une mauvaise dernière nuit et ce matin, je suis fatiguée mais le moral est quand même bon. Il faut dire que j’ai passé un beau week end avec Chéri qui est venu me chercher samedi après-midi pour 24 heures. Nous avons pris un peu le soleil et sommes allés souper sur une terrasse, comme « avant ».
Depuis hier, ma routine d’enfants reprend plus ou moins. Comme je ne peux pas conduire avant octobre, je ne peux pas garder Fiston 3 chez moi en semaine car son école est trop loin.  Il passera donc le mois chez son père et en échange, je garderai Fiston 2 à temps plein. Le week end, on se les échangera. Fiston Premier, quant à lui, reste ici, comme d’habitude.
Le boulot me manque un peu mais j’essaie de profiter de ce congé forcé pour me reposer et revenir en meilleure forme. De toute façon, actuellement, je ne suis pas assez solide ni énergique pour travailler. Je verrai bien ce que le médecin dira début octobre. Le congé  initialement prévu est de trois mois. J’ai encore bien le temps de récupérer. No stress…

vendredi 23 août 2013

Je progresse...

Ce matin, changement de physiothérapeute.  Celle qui devait initialement me suivre est rentrée de vacances et c’est elle qui reprend mon dossier.  Je la connais déjà car c’est elle qui avait fait toute mon évaluation au printemps.  Elle me montre des exercices à faire en position assise et debout. Ça va mettre un peu de variété dans ma routine. Elle me répète  de ne pas en faire trop et que les exercices ne doivent pas m’occasionner de douleurs. Je pense qu’elle a déjà repéré que je suis du genre à me pousser au delà de mes limites. Je vais essayer de suivre ses conseils, d’autant plus que selon elle, je progresse vraiment bien.
Hier, la journée a été bonne. La douleur était moins intense et le moral, meilleur.  Probablement que les deux vont ensemble. La physio m’a avertie que les trois prochains mois vont être parsemés de hauts et de bas. Il faut aussi six mois pour être totalement remise et que ma prothèse en soit à son plein rendement. Patience, toujours…

jeudi 22 août 2013

J'ai mal...

Difficile journée que celle d’hier. Il faut dire que la veille, la physiothérapeute est passée et m’a donné de nouveaux exercices à faire, principalement des étirements. Comme je veux récupérer, je m’applique à les faire avec beaucoup d’ardeur mais ça me fait souffrir terriblement, surtout dans le genou mais aussi dans la cuisse, l’aine et même dans l’autre hanche. Au moins, mes efforts portent fruit. La physio, qui m’écarte les jambes de toutes sortent de façons pour prendre des mesures d’angles, dit que j’ai des résultats supérieurs à ce qui est espéré à ce stade.  Je suis contente mais je me demande, est-ce que la récupération présumée est basée sur les performances de personnes beaucoup plus âgées qui reçoivent habituellement ce genre de prothèses ?
Bref, hier fût une journée difficile en raison de la douleur assez vive mais aussi à cause d’une fatigue plus persistante que d’habitude.  À cela, ajoutons le fait que je suis plus ou moins cloîtrée chez moi depuis deux semaines et que tout ce que je tente de faire est long et fastidieux. Heureusement, mes enfants sont sages et m’aident beaucoup. Fistons 2 et 3 sont venus passer 48 heures et ils ont été adorables. Chéri aussi est franchement aux petits soins, affectueux et patient. Il m’encourage beaucoup.

Aujourd’hui sera, je l’espère, une meilleure journée. J’ai pris des Tylenol et une Celebrex en me levant et comme le temps est maussade, je n’aurai même pas à faire l’effort de sortir sur le balcon. Je pense que je vais tricoter tranquillement devant la tv en attendant le retour de chéri, directement après le boulot.

Je suis certaine que plusieurs personnes m’envient d’être chez moi, au repos, en plein été, plutôt que d’être en train de courir après le temps au travail. La vérité, c’est que se faire enlever un os, ça fait quand même mal et ça fatigue aussi. La réhabilitation, c’est souffrant et ça demande beaucoup d’énergie. Être enfermée et dépendante des autres, c’est pas nécessairement la meilleure chose qui soit pour le moral. Malgré cela, je prends les journées une à la fois, en tentant de faire une chose que je n’ai jamais réussi dans ma vie : me reposer.

lundi 19 août 2013

Deux semaines POST-OP !!!

Déjà deux semaines que je suis passée au bistouri. Je me porte de mieux en mieux mais je me fatigue vite. Ce matin, une infirmière du CLSC est passée pour vérifier l’état de ma plaie. J’ai toujours mes bandelettes mais on peut quand même voir la cicatrice au travers. Selon elle, tout est beau : pas d’écoulement, pas de rougeur, pas de gonflement. Je peux donc me doucher en tout tranquillité mais toujours en suivant les précautions expliquées dans le post précédent.

Cet après-midi, j’ai relevé tout un défi. Je suis allée toute seule à l’épicerie à pied ! J’ai mis environ 20 minutes pour franchir la distance que je fais habituellement en 7 ou 8. Dans le magasin, j’ai mis ma canne dans le chariot et je me suis servi de celui-ci comme marchette. Évidemment, j’ai demandé qu’on me livre mes courses et une fois ma mission accomplie, je suis rentrée à pied lentement mais sûrement. Autre exploit, j’ai réussi à descendre et monter toutes mes marches, en alternance. Je suis vraiment contente de mes progrès.
Cette petite sortie, qui ne représente habituellement pas grand chose dans mon quotidien, m’a quand même fatiguée. J’ai passé le reste de l’après-midi à tricoter sur mon balcon. D’ailleurs, je recommande à toute personne se faisant installer une prothèse de hanche, spécialement celles qui ne tricotent pas, de se mettre au tricot. Après deux jours, vous aurez tellement mal au bout de l’index, que vous en oublierez vos autres douleurs !




Première douche !!!



Alleluia !!! Je l’attendais avec impatience et je l’ai enfin prise : ma première douche depuis le 5 août !!! Elle m’a fait un bien énorme même si chaque jour, depuis que je suis rentrée à la maison, je me suis fait une toilette méticuleuse au lavabo. Évidemment, après une chirurgie pour prothèse de hanche, diverses précautions s’imposent :

1- Un tapis antidérapant pour l’extérieur de la baignoire est indispensable.  En prévision de ce moment tant attendu, j’en avais déjà acheté un au Dollarama, pour la modique somme de 2$. Ben oui, un autre item de leur magasin qui n’est plus vendu 1$. Je ne pense pas qu’il survive plus longtemps que ma convalescence mais de toute façon, dès que je serai plus solide, je remettrai le « vrai » tapis.
2- Logiquement, il faut aussi un tapis antidérapant à l’intérieur de la baignoire. Ça, pas de problème. J’en ai toujours un car j’ai déjà une forte propension à faire de l’heure de la douche un sport extrême.
3- Il faut placer à portée de main tout ce qu’on prévoit utiliser dans la douche. Il faut se rappeler qu’une fois dedans, sans canne ou marchette, on ne peut pas commencer à marcher et tourbillonner dans tous les sens.
4- Si jamais le numéro 3 n’est pas assez clair, n’emmenez PAS votre canne ou marchette sous la douche !
5- Pour optimiser les chances de survivre à ce premier embarquement, je recommande d’entrer dans la douche ou la baignoire avant d’y faire couler l’eau. Les chances de glisser sur un fond sec sont franchement moins importantes.
6- Il faut idéalement une poignée, soit temporaire, soit permanente, pour faciliter le transfert du plancher au bain.
7- Les personnes plus âgées ou qui ont moins d’équilibre ont avantage à acheter un banc pour baignoire de façon à pouvoir se doucher en position assise. Franchement, si c’était gratuit, j’en utiliserais un.
8- Ce n’est pas parce que vous avez rêvé de cette douche depuis deux semaines que vous allez y rester des heures, bien au contraire. Comme la plaie est loin d’être guérie et séchée, il faut éviter de la ramollir et évidemment éviter de la savonner ou de la frotter. En ce qui me concerne, j’ai toujours les bandelettes de rapprochement donc je les ai contournées. Le but est donc de se mouiller, de se savonner, de bien se rincer et d’en sortir au plus vite. Si vous êtes du genre à interpréter vos tounes préférées sous la douche, retenez-vous et allez le faire dans un placard par la suite.
9- Tant que la plaie n’est pas totalement guérie, il vaut mieux éviter, toujours pour ne pas ramollir la plaie, de prendre un bain.
10- Il faut éviter d’utiliser un savon trop parfumé pour ne pas irriter la plaie.
En bon élève que je suis, j’ai donc observé toutes ces précautions à la lettre. Je peux vous assurer que la sensation de l’eau savonneuse sur mon corps a été merveilleuse. Mes bandelettes n’ont pas souffert et sont toujours bien en place.
Demain, un nouveau défi m’attend. Je vous en reparle…

dimanche 18 août 2013

Première sortie, c'est bon pour le moral !

Comme prévu, hier, je suis enfin sortie de chez moi. Chéri est venu me chercher et j’ai réussi à descendre les trois étages assez rapidement, du moins, aussi rapidement qu’on le peut quand on descend comme un petit enfant, en mettant un pied puis l’autre sur la même marche.  Je sens la force qui revient progressivement dans ma jambe mais je ne suis pas encore assez solide pour descendre les marches en alternance.  Ça viendra, je fais des progrès tous les jours.  Chéri m’a emmenée chez lui avec Fistons 2 et 3 et il m’a installée dans le jardin au soleil. J’ai passé un bel après-midi et une belle soirée. Sortir un peu de chez moi m’a fait grand bien.

Chez moi, je commence à gagner de l’autonomie. J’arrive à faire des petites tâches ménagères qui ne nécessitent pas d’acrobatie. Je suis contente. Par contre, il m’est arrivé une mésaventure cet après-midi. J’étendais du linge dehors et comme j’avais besoin de mes deux mains, j’avais appuyé ma canne contre la rampe et je me tenais debout, surtout sur ma jambe droite. Subitement, ma canne a glissé entre les barreaux de la rampe et elle est tombée sur le sol, trois étages plus bas. Je me suis retrouvée seule coincée sur le balcon. Heureusement, pour une fois, Fiston n’était pas victime de sa surdité habituelle et il m’a entendu crier. Une chance que nous n’étions pas en chicane aujourd’hui… :-)

Je me force à contrôler mon hyperactivité et je passe beaucoup de temps assise. Sinon, je finis toujours par le payer, soit par une fatigue excessive, soit pas des douleurs plus intenses. J’ai passé tout l’après-midi à tricoter, au soleil, sur mon balcon. Il y a pire comme vie… J’ai quand même hâte d’avoir le droit de conduire ma voiture. Moi qui suis habituée à m’organiser par moi-même, je me retrouve tributaire du bon vouloir des autres.

Je continue de faire mes exercices deux fois par jour. Certains sont devenus faciles, d’autres me causent des douleurs dans la cuisse et au genou. Avec des Tylenol, j’arrive à assez bien me soulager. On m’avait dit que ma plaie serait douloureuse, ce n’est pas le cas. En gros, je peux dire que je récupère bien. Je prends les journées une à la fois.