Ça
c’est en plein moi. J’ai deux côtés : le gauche, de plus en
plus rigolo parce qu’il commence à vraiment bien se porter et le
droit, le côté sérieux, parce qu’il commence sérieusement à
me faire souffrir. Mon moral aussi est comme un Mini Wheat sauf qu’on
voit de moins en moins le côté rigolo. Je crois même que je suis
en train de me transformer en All Bran parce que j’ai tellement de
mal à m’endurer moi-même que je vais bientôt faire ch… tout le
monde…
Franchement,
je ne sais plus quoi penser et encore moins quoi faire de cette
douleur à la hanche droite. Qu’est-ce que ça peut être ? Une
douleur de compensation ? Je n’y crois pas du tout. Oui, cette
douleur est apparue en juillet, à une époque où je travaillais
souvent debout et où j’avais de plus en plus de mal à utiliser ma
jambe gauche mais elle est pratiquement apparue d’un coup, du jour
au lendemain et très violente, au point de me causer plus de
souffrances que le côté atteint. Puis cette douleur, ne m’était
pas du tout familière et ne s’apparentait absolument pas à ce que
je ressentais à gauche. Rien n’en est venu à bout à ce moment
là, pas plus mes cocktails de Celebrex, Tylenols et Advils que le
Dilaudid que j’ai pris en dernier recours. J’avais comme
l’impression que quelque chose était bloqué ou déplacé du côté
droit. Et voilà que je me fais opérer et que je me réveille
miraculeusement « guérie » ? J’en ai conclu à ce
moment que, lors de la chirurgie, tout mon corps avait été
tellement malmené par les coups de masses, que ma providentielle
rémission était un espèce de dommage collatéral. Super…
Super,
sauf que voilà, elle est revenue cette douleur, depuis deux
semaines, aussi intense qu’en juillet. Pourquoi ? Qu’est-ce qui
la cause ? Je ne crois toujours pas à la foutue compensation. C’est
vrai que depuis deux semaines, je marche de plus en plus mais c’est
un exercice qui est conseillé et j’y vais avec modération et
surtout, je n’ai plus l’impression de compenser ! Au contraire,
ma démarche est de plus en plus fluide et régulière. Comment une
activité qui ne me cause à la limite qu’un petit inconfort, de
moins en moins perceptible du côté opéré, peut tellement faire
souffrir le côté droit ? Ma reconnaissance éternelle à celui ou
celle qui élucidera le mystère…
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