mercredi 9 octobre 2013

Deux côtés...


Ça c’est en plein moi. J’ai deux côtés : le gauche, de plus en plus rigolo parce qu’il commence à vraiment bien se porter et le droit, le côté sérieux, parce qu’il commence sérieusement à me faire souffrir. Mon moral aussi est comme un Mini Wheat sauf qu’on voit de moins en moins le côté rigolo. Je crois même que je suis en train de me transformer en All Bran parce que j’ai tellement de mal à m’endurer moi-même que je vais bientôt faire ch… tout le monde…

Franchement, je ne sais plus quoi penser et encore moins quoi faire de cette douleur à la hanche droite. Qu’est-ce que ça peut être ? Une douleur de compensation ? Je n’y crois pas du tout. Oui, cette douleur est apparue en juillet, à une époque où je travaillais souvent debout et où j’avais de plus en plus de mal à utiliser ma jambe gauche mais elle est pratiquement apparue d’un coup, du jour au lendemain et très violente, au point de me causer plus de souffrances que le côté atteint. Puis cette douleur, ne m’était pas du tout familière et ne s’apparentait absolument pas à ce que je ressentais à gauche. Rien n’en est venu à bout à ce moment là, pas plus mes cocktails de Celebrex, Tylenols et Advils que le Dilaudid que j’ai pris en dernier recours. J’avais comme l’impression que quelque chose était bloqué ou déplacé du côté droit. Et voilà que je me fais opérer et que je me réveille miraculeusement « guérie » ? J’en ai conclu à ce moment que, lors de la chirurgie, tout mon corps avait été tellement malmené par les coups de masses, que ma providentielle rémission était un espèce de dommage collatéral. Super…

Super, sauf que voilà, elle est revenue cette douleur, depuis deux semaines, aussi intense qu’en juillet. Pourquoi ? Qu’est-ce qui la cause ? Je ne crois toujours pas à la foutue compensation. C’est vrai que depuis deux semaines, je marche de plus en plus mais c’est un exercice qui est conseillé et j’y vais avec modération et surtout, je n’ai plus l’impression de compenser ! Au contraire, ma démarche est de plus en plus fluide et régulière. Comment une activité qui ne me cause à la limite qu’un petit inconfort, de moins en moins perceptible du côté opéré, peut tellement faire souffrir le côté droit ? Ma reconnaissance éternelle à celui ou celle qui élucidera le mystère…

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