dimanche 27 octobre 2013

DOUZE semaines POST-OP !


Les journées rafraîchissent mais je persévère et je continue de sortir chaque jour pour marcher. Loin de représenter une corvée, mes balades quotidiennes me procurent un bien immense. Elles sont bénéfiques non seulement à ma réadaptation mais aussi à mon moral. Elles me redonnent dynamisme et énergie tout en faisant travailler mes jambes de façon moins agressive. Ma douleur à la hanche droite étant toujours aussi vive, j’ai abandonné les derniers exercices que la physiothérapeute m’avait enseignés car la plupart devaient être exécutés avec des bandes élastiques attachées aux deux jambes et ils me causaient trop de douleurs du côté droit.
De toute façon, la physio m’avait expliqué, lors de sa dernière visite, que je pouvais maintenant me concentrer sur les exercices qui faisaient travailler les jambes en parallèle comme la marche, le vélo stationnaire et la natation. Pour l’instant, je profite des belles journées pour me concentrer sur la marche. Je compte d’ailleurs poursuivre cette activité pendant toute la saison froide même si je ne suis pas encore débarrassée de ce vieux réflexe qui m’encourage à éviter les promenades hivernales de peur de tomber et de me blesser. La natation, très peu pour moi, en tout cas, pas dans les piscines publiques qui me répugnent. Je m’y mettrai l’été prochain dans la piscine de Chéri mais d’ici là, le seul autre exercice qui pourrait m’intéresser serait le vélo stationnaire. Il faudrait peut-être que je tente d’en dénicher un à vraiment pas cher car je n’ai pas la place chez moi pour le garder de façon permanente.
Mes promenades sont de plus en plus longues.  J’arrive à marcher deux heures avec de petits arrêts de temps à autre. Je m’habitue à marcher plus vite sans regarder constamment le sol à la recherche d’obstacles.  Quand je vais marcher au Jardin Botanique, j’en profite pour emprunter divers sentiers plus « difficiles » pour pratiquer mon équilibre et me redonner de l’assurance.
Je continue d’être pas mal fatiguée et je dors beaucoup. Si je ne fais pas une nuit de dix ou onze heures, je suis obligée de siester au moins deux heures en journée et de mettre un réveil pour ne pas dormir plus longtemps. Je ne comprends pas pourquoi je n’arrive pas à remonter la pente d’autant plus que depuis trois semaines environ, je dors pas mal mieux la nuit. J’espère retrouver un peu de vie avant mon retour au boulot. C’est peut-être en y retournant que je reprendrai un rythme de vie un peu plus normal.  D’ici là, marche et repos !!!  Les congés de maladie servent à ça malgré tout !

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