Les
journées rafraîchissent mais je persévère et je continue de
sortir chaque jour pour marcher. Loin de représenter une corvée,
mes balades quotidiennes me procurent un bien immense. Elles sont
bénéfiques non seulement à ma réadaptation mais aussi à mon
moral. Elles me redonnent dynamisme et énergie tout en faisant
travailler mes jambes de façon moins agressive. Ma douleur à la
hanche droite étant toujours aussi vive, j’ai abandonné les
derniers exercices que la physiothérapeute m’avait enseignés car
la plupart devaient être exécutés avec des bandes élastiques
attachées aux deux jambes et ils me causaient trop de douleurs du
côté droit.
De
toute façon, la physio m’avait expliqué, lors de sa dernière
visite, que je pouvais maintenant me concentrer sur les exercices qui
faisaient travailler les jambes en parallèle comme la marche, le
vélo stationnaire et la natation. Pour l’instant, je profite des
belles journées pour me concentrer sur la marche. Je compte
d’ailleurs poursuivre cette activité pendant toute la saison
froide même si je ne suis pas encore débarrassée de ce vieux
réflexe qui m’encourage à éviter les promenades hivernales de
peur de tomber et de me blesser. La natation, très peu pour moi, en
tout cas, pas dans les piscines publiques qui me répugnent. Je m’y
mettrai l’été prochain dans la piscine de Chéri mais d’ici là,
le seul autre exercice qui pourrait m’intéresser serait le vélo
stationnaire. Il faudrait peut-être que je tente d’en dénicher un
à vraiment pas cher car je n’ai pas la place chez moi pour le
garder de façon permanente.
Mes
promenades sont de plus en plus longues. J’arrive à marcher
deux heures avec de petits arrêts de temps à autre. Je m’habitue
à marcher plus vite sans regarder constamment le sol à la recherche
d’obstacles. Quand je vais marcher au Jardin Botanique, j’en
profite pour emprunter divers sentiers plus « difficiles »
pour pratiquer mon équilibre et me redonner de l’assurance.
Je
continue d’être pas mal fatiguée et je dors beaucoup. Si je ne
fais pas une nuit de dix ou onze heures, je suis obligée de siester
au moins deux heures en journée et de mettre un réveil pour ne pas
dormir plus longtemps. Je ne comprends pas pourquoi je n’arrive pas
à remonter la pente d’autant plus que depuis trois semaines
environ, je dors pas mal mieux la nuit. J’espère retrouver un peu
de vie avant mon retour au boulot. C’est peut-être en y retournant
que je reprendrai un rythme de vie un peu plus normal. D’ici
là, marche et repos !!! Les congés de maladie servent à ça
malgré tout !
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