jeudi 31 décembre 2015

Bonne année 2016 !!!



Nous voici déjà à l'aube d'une nouvelle année... C'est fou comme le temps passe vite !

Pour 2016, je vous souhaite d'en profiter pour prendre du temps pour vous et pour votre santé.  Nous la prenons souvent pour acquise mais elle est pourtant aussi fragile que précieuse...  Je vous souhaite aussi de passer du temps avec ceux que vous aimez  et que les petits bonheurs comme les grands se multiplient au quotidien..

J'en profite pour vous remercier, fidèles lecteurs de mon blog, pour tous les commentaires positifs que je reçois, que ce soit en personne ou via Facebook. Merci à ma famille que j'aime, à mes amis si chers et à mes supers collègues de travail.  Je suis choyée de vous avoir dans ma vie !

Bonne et heureuse année 2016 !


dimanche 20 décembre 2015

Étrange...

Après un peu plus d'un mois, je n'ai toujours pas reçu les résultats de mes prises de sang... Je sais que les tubes sont envoyés à Québec mais le délai me semble quand même long. 

Bon, en même temps, c'est pas urgent et c'est pas comme si j'avais pas l'habitude d'attendre..


jeudi 10 décembre 2015

Yé !!!

Je viens de réaliser qu'il y a deux ans hier, je revenais au travail après mon congé de maladie de quatre mois.  Que de chemin parcouru depuis ! Je ne parle à peu près plus de ma hanche (ce sont surtout les autres qui m'en parlent) et je fais de grosses semaines de boulot.  Yé !!!


lundi 7 décembre 2015

Résultats de mes radios...












J'ai eu aujourd'hui les résultats de mes dernières radiographies. Ma prothèse de hanche, à gauche, ne montre aucun signe de dysfonctionnement ou de détérioration. Les radiographies de ma hanche droite, de plus en plus douloureuse, ne montrent toujours rien d'anormal.  On peut donc dire que les nouvelles sont bonnes.

Quoiqu'il en soit, j'ai beaucoup de mal ces temps-ci à mouvoir ma hanche droite que je sens très inflammée et extrêmement douloureuse.  Tant pis, on garde le moral !

vendredi 20 novembre 2015

Radiographies !!!

Hier après le travail, je suis passée en vitesse à la radiologie pour faire des clichés de mes deux hanches.  Ce fut mon passage le plus rapide à cet endroit puisque j'étais tout fin seule quand je m'y suis présentée à 15h35.  À 15h45, tout était fini et j'étais rhabillée avec mon manteau sur le dos.  

Reste maintenant à attendre les résultats mais tout devrait être normal puisque ma hanche fonctionne bien et n'est pas douloureuse.  Je suis également toujours en attente des résultats de mes prises de sang mais tout devrait aussi être ok de ce côté là.

À suivre...


dimanche 15 novembre 2015

Dépistage chrome-cobalt !



Je suis allée mercredi dernier faire ma prise de sang pour vérifier les taux de chrome et cobalt dans mon organisme. J'en ai profité pour discuter un peu avec mon infirmier qui m'a raconté être inondé d'appels depuis le reportage sur les prothèses de hanches défectueuses, diffusé à La Facture, il y a deux semaines. Comme je l'ai déjà expliqué, je ne suis pas supposée rencontrer ce genre de problème car ma prothèse n'est pas en métal-métal mais plutôt en céramique-métal. Toutefois, puisque rien n'est jamais certain à 100%, il est quand même plus prudent de contrôler de temps en temps les taux de chrome et cobalt afin de s'assurer que tout se maintient dans les valeurs normales.  Initialement, on m'avait recommandé d'y aller une fois par année pour les deux années suivant ma chirurgie et ensuite d'y aller aux deux ans.  Quand j'ai parlé avec mon infirmier mercredi, il m'a plutôt dit que dans le contexte actuel des problèmes liés à la libération d'ions métalliques dans le système, ça ne me coûtait pas grand chose de continuer à faire un prélèvement par année, d'autant plus que je travaille à l'hôpital et que c'est facile pour moi d'aller faire une prise de sang en vitesse.

Prochaine étape d'ici l'arrivée de mes résultats, il faut que j'aille, encore une fois, faire une radiographie de ma hanche opérée pour m'assurer que la prothèse est toujours bien en place. J'ai aussi demandé, tant qu'à y être, à faire une radiographie de mon autre hanche, toujours douloureuse supposément à cause de mon dos.  Je ferai ça mardi...

mercredi 28 octobre 2015

La facture : des prothèses de hanche mal conçues et douloureuses !










Pour faire suite à l'article précédent, voici le lien qui mène à l'émission La facture, diffusée hier à Radio-Canada. Des patients y témoignent des graves problèmes qu'ils ont subis après avoir reçu une ou deux prothèses de hanche métal-métal. 

Comme je l'ai déjà expliqué, celle que j'ai reçue est composée de métal-porcelaine.  Elle n'est pas supposée libérer d'ions métalliques dans mon organisme car dans mon cas, il n'y a pas de friction métal-métal. Le médecin a quand même fait un contrôle sanguin un an après ma chirurgie et mes taux de chrome et cobalt étaient dans les valeurs normales car beaucoup de gens l'ignorent mais nous avons tous du chrome et du cobalt dans notre système.  Je suis censée passer un autre contrôle bientôt et par la suite, les bilans sanguins seront moins fréquents.  Sur ce, bon visionnement !




dimanche 25 octobre 2015

Les prothèses total de hanche métal sur métal ASR de DePuy : Pousuites $$$

J'ai eu la chance de recevoir la Cadillac des prothèses totales de hanche, une prothèse métal-porcelaine à grosse tête fémorale. Malheureusement, de plus en plus de patients ayant reçu une prothèse métal-métal doivent maintenant vivre avec des problèmes liés à ce type de prothèse. C'est le cas d'une homme de Shawinigan, ma ville natale.  Je sympathise avec le pauvre homme, qui après avoir attendu patiemment sa chirurgie, est toujours aux prises avec des douleurs, en plus de se retrouver avec une hanche plus endommagée qu'avant.

Vous pouvez lire son témoignage ainsi que le commentaire de MON orthopédiste (qui ne l'a pas opéré), à l'adresse suivante :


J'en profite aussi pour remettre le lien de la vidéo de la chirurgie de l'ancien joueur de hockey Guy Carbonneau, dans laquelle mon chirurgien orthopédiste parle des ions métalliques libérés par les prothèses métal-métal et explique l'importance de recevoir une prothèse à grosse tête fémorale. Un petit 15 minutes instructif ! 


dimanche 18 octobre 2015

Ouille ouille ouille !!!



Je termine aujourd'hui une semaine de vacances et malgré le fait que je n'ai pas fait grand chose de physique, je peux dire que je me suis déjà mieux portée.  J'ai passé les derniers jours avec un incessant mal de dos et surtout de hanche, ce qui m'a forcée à ingurgiter autant de médicaments que lorsque je travaille, si ce n'est pas plus. Je sens mon dos très coincé et ma hanche droite très inflammée, ce qui souvent m'oblige à m'arrêter en plein mouvement, le temps que la douleur baisse d'intensité, exactement comme aux débuts de mes déboires avec ma hanche gauche.  

Malgré ces petits désagréments, j'ai passé une très belle semaine remplie de bon temps avec mes fistons, ma soeurette et pour finir en beauté, un week end d'amoureux avec Chéri.  Je recommence le boulot demain, mal en point mais reposée et heureuse de retrouver mes collègues.

mercredi 30 septembre 2015

Yééé !!!

La semaine dernière, je rigolais au travail avec une de mes collègues préférée et celle-ci a réagit à une de mes plaisanteries en me donnant un coup de poing pile dans ma hanche, sur la cicatrice.  Eh bien, imaginez-vous donc, j'ai été trop contente qu'à ce moment, elle ne pense pas à ma prothèse !  Quand je lui ai fait la remarque, elle m'a répondu : "C'est sûr qu'on l'oublie, tu ne te plains jamais de rien !"  Cette remarque a fait ma journée et même ma semaine.

C'est vrai que je viens ici partager les hauts et les bas de ma "mauvaise" condition car ce blog sert à me défouler et peut-être aussi à apporter un peu d'informations ou d'encouragement à ceux, qui comme moi, sont aux prises avec des douleurs chroniques. Pourtant, dans la vie, je n'aime pas être étiquetée comme la fille qui a mal partout et qui s'en plaint.  La plupart du temps, je réponds que je vais bien et je pense qu'effectivement, je me plains assez rarement de mes multiples bobos.  Au travail, je n'ai JAMAIS abusé de mon état pour demander des traitements de faveur.  J'y tiens.  Je n'ai jamais voulu être un boulet au milieu de mon équipe de travail et je n'aimerais pas que mes collègues doivent augmenter leurs tâches pour alléger les miennes. Il semble donc qu'on oublie mes bobos et j'en suis ravie.  Merci K.G ! 


vendredi 18 septembre 2015

Je démissionne...

Aujourd'hui, visite à la clinique de gestion de la douleur pour rencontrer mon anesthésiste. Je devais initialement le voir en octobre mais le rendez-vous a été devancé. La rencontre a été brève  car j'avais déjà réfléchi et pris mes décisions. J'ai décliné sa proposition de me refaire des infiltrations plus haut dans le dos puisque les premières ont été très douloureuses et n'ont pas donné de résultats.  

Comme les Tramadol-Tylenol contrôlent assez bien ma douleur pour le moment, nous avons convenu que je poursuivrais avec cette médication, combinée à un peu d'étirements, genre technique Nadeau, et que je le reverrais au besoin. Je pense que pour l'instant, cette option est la meilleure pour moi. Ajoutons à ça un peu de positivisme et du repos autant que possible et je devrais réussir à fonctionner quasi normalement d'ici à ce qu'une catastrophe se produise.

Après des années de casse-tête, de rendez-vous, d'examens, de recherches, d'espoirs et de déceptions, de traitements divers, de médications de toutes sortes et après tellement de temps, d'argent et d'énergie consacrés à toujours vouloir me soigner ou du moins me soulager, je capitule pour un bout de temps. Vient un temps ou trop, c'est TROP...



vendredi 4 septembre 2015

En attente...

Au réveil ce matin, ma hanche droite ainsi que mon dos étaient encore plus douloureux qu'ils le sont habituellement. Pourtant, cette semaine, à part mes 48 heures de boulot, je n'ai rien fait qui aurait pu empirer mon état.

À mon retour du travail ce soir, j'ai trouvé, sur ma boîte vocale, un message de la clinique de gestion de la douleur m'annonçant un rendez-vous pour le 7 octobre.  Il était prévu que je revois l'anesthésiste trois mois après mes infiltrations de juillet mais la date n'avait pas encore été établie. Je ne sais pas trop quoi attendre de cette visite.  Point de vue médication, je pense avoir pas mal fait le tour et finalement, c'est mon combo Tramadol-Tylenol qui produit les meilleurs résultats même si c'est toujours à recommencer. Il y aurait, je crois, la possibilité de prévoir des infiltrations dans un site différent des premières mais est-ce que ça marchera ?  Est ce que j'en ai simplement envie ?

Parallèlement, je suis toujours en attente d'un appel de la physiothérapie demandée par la clinique de la douleur.  Je fonde un peu mes derniers espoirs de soulagement dans cet hypothétique rendez-vous mais je n'ai aucune idée du délai d'attente. Quand j'aurai vraiment tout tenté, il restera toujours la possibilité qu'on me brûle les nerfs. Certains diront que c'est un peu drastique comme solution mais étant encore "jeune" avec beaucoup de responsabilités sur les épaules, je ne peux pas me permettre de ne pas être fonctionnelle.

En attendant, le week end s'annonce superbe et ce ne sont pas ces bonnes vieilles douleurs qui m'empêcheront d'en profiter.  Après tout, j'en ai vu d'autres...





vendredi 28 août 2015

Ouch !!!

Dure semaine pour mon dos alors que j'ai travaillé debout trois journées consécutives dans un secteur non équipé d'un tapis amortisseur, en raison des chariots qu'on y fait circuler. Mon petit cocktail Tylenol-Tramadol m'a été d'un grand secours car mon bas de dos ainsi que ma hanche droite ont souffert un bon coup. 

Soulagée et heureuse de voir le week end arriver, je compte bien profiter du beau temps avec les Fistons, tout en espérant que les douleurs prendront elles aussi congé.

Bon week end !



lundi 10 août 2015

Parc aquatique !

J'ai survécu aujourd'hui à des descentes plutôt périlleuses au parc aquatique. La plupart des glissades étaient relativement ardues pour le corps et l'une d'elle m'a donné un assez bon coup dans le dos. Pour l'instant je me porte assez bien mais je prévois ressentir quelques douleurs dans les prochains jours.  

Était-ce vraiment une bonne idée d'y aller ?  Pour mon dos, probablement pas mais pour tout le reste, j'en suis certaine.  Le soleil était au rendez-vous et nous nous sommes bien amusés. Fiston et Fistounnet ont bien apprécié leur journée et moi aussi !

Merci C... de nous avoir accompagnés !


mercredi 5 août 2015

Deux ans déjà...

À cette heure là, il y a pile deux ans, j'étais dans la salle d'opération...

Bonne fête prothèse !!!


lundi 3 août 2015

Comme si de rien n'était...

Hier, j'ai pris conscience de quelque chose et je ne sais pas si c'est bon ou mauvais. En fait, j'ai réalisé que dans la vie de tous les jours, j'agis en faisant abstraction de mes bobos, comme quelqu'un qui n'a mal nulle part. 

Mes enfants veulent faire de l'escalade et des tyroliennes ?  J'y vais.  Ils veulent se faire malmener dans des manèges ou des glissades d'eau ?  Pas de problème, je les accompagne. Ils veulent aller se baigner ?  Je me sors une serviette et je m'étends sur le béton qui entoure la piscine. Ils veulent faire une promenade à vélo ? J'enfourche le mien et on est partis.

Pour tout le reste, c'est la même chose. J'ai un meuble IKEA dans une boîte et je dois le monter chez moi au troisième étage ? Je m'en occupe moi même. Je fais du grand ménage et je dois défaire des fenêtres, déplacer des meubles, grimper, faire des acrobaties ? Je m'organise toute seule. J'ai mal partout et on me demande de travailler un seize heures en ligne ? Si je n'ai rien de prévu, j'accepte !

J'imagine qu'agir de la sorte n'aide pas trop ma cause mais une chose est sûre, pour mon moral, c'est essentiel. Si depuis toutes ces années de douleur chronique, j'avais restreint mes activités, j'aurais probablement sombré dans la dépression. L'année précédant ma chirurgie par contre, je n'avais pas eu le choix de modérer mes ardeurs car au delà de la douleur que je ne voulais pas accentuer, j'étais tout simplement incapable de me mobiliser normalement.  Assez rapidement, je m'étais sentie assez déprimée...

En ce qui concerne mon dos, j'ai maintenant la confirmation que mes infiltrations n'ont pas produit l'effet escompté. En fait, mon dos en tant que tel se porte assez bien mais la douleur qu'il me cause dans la hanche droite est complètement revenue.  Je pense que le répit que j'ai ressenti était simplement du à mes tâches beaucoup moins exigeantes au travail.

Je dois revoir mon anesthésiste dans un peu plus de deux mois.  En attendant, je continue comme si de rien n'était...



mardi 28 juillet 2015

Orpheline !!!



Quelle horreur !  Depuis deux semaines, me voilà orpheline de médecin de famille, ce qui représente une très mauvaise nouvelle pour une malam hanchée de mon acabit. Eh oui, celui qui se souciait de mes divers bobos depuis plus de vingt ans a décidé de bifurquer vers la retraite sans plus de cérémonie. 

Déçue, sous le choc mais non vaincue, je me suis donc tournée vers le guichet de recherche de médecin de famille de mon CLSC  et j'ai rapidement rempli une demande en ligne, en essayant de faire le plus pitié possible.  Le "problème",je l'ai déjà dit, c'est que je ne suis pas à plaindre.  J'ai paradoxalement une excellente santé et j'ai donc répondu des "non" à 95% du questionnaire, ce qui est loin de me placer en priorité, ce que je comprends et même accepte. En moins de vingt-quatre heures, j'ai quand même eu droit à un rendez-vous téléphonique avec une infirmière qui a passé en revue mes réponses et demandé quelques précisions.  Selon elle, il peut s'écouler quelques mois, voire une année, avant qu'on m'attribue un nouveau médecin. Je m'attendais à BEAUCOUP plus !

Bref, c'est avec un pincement au coeur que je dois me résigner à ne plus aller voir mon cher docteur C. Je me doutais bien qu'il ne pratiquerait plus pendant des décennies mais avec son début soixantaine et ses deux nouvelles hanches, opérées un mois après la mienne,  je pensais le garder encore quelques années.  J'espère au moins qu'il n'est pas malade et qu'il profitera d'une retraite bien méritée.

À la prochaine Docteur C. !  On se reverra sans doute au paradis des malam hanchés !

dimanche 26 juillet 2015

Incertaine...

Hum, je ne sais plus quoi penser... Finalement, je n'ai à peu près pas pris de médicaments de la semaine et je ne ressens pratiquement aucune douleur ! Bon, il faut dire que toute la semaine dernière, j'ai eu la chance de travailler assise car je remplaçais la secrétaire de notre département et évidemment, ce poste est beaucoup moins exigeant physiquement. Dès demain par contre, je reprends mes fonctions d'assistante technique et c'est là que je verrai vraiment si mes infiltrations me procurent un réel soulagement.

Je me croise les doigts, encore une fois, mais comme toujours, je suis réaliste !


dimanche 19 juillet 2015

Tant pis !

J'imagine qu'en cinq jours, la cortisone aurait déjà du faire son effet mais force est de constater que mes infiltrations ne sont pas un succès... Mon dos se porte plutôt bien mais il suffit que je m'active un peu pour ressentir un mal de chien dans la hanche droite. En tout cas, ma douleur chronique porte très bien son nom ! 

Heureusement, je peux toujours compter sur mon cocktail Tramadol-Tylenol pour me soulager ! Et comme je ne suis pas à une déception près, un petit revers de plus ne m'empêchera certainement pas de garder le sourire et de poursuivre mes activités. Je constate plus que jamais cette année qu'il y a bien pire dans la vie...


jeudi 16 juillet 2015

Infiltrations : 48 heures plus tard !

Je me suis levée en assez bonne forme ce matin et la douleur, qui avait persisté dans mon bras toute la nuit, était finalement disparue à mon réveil. La raideur dans ma jambe, encore présente en début de journée, s'est elle aussi atténuée au fil des heures et j'ai ainsi pu travailler normalement aujourd'hui.  Par contre, je dois dire qu'après toute la matinée debout, m'asseoir enfin après l'heure du lunch m'a fait grand bien. Vive la rotation des tâches !

À l'heure actuelle,à part une douleur et un petit bleu à la main, dus à l'accès veineux, et une sensibilité aux deux sites d'infiltrations dans mon dos, je me porte à merveille.  Je ne ressens pas mon mal de dos habituel et je n'ai pris aucune médication de toute la journée. Il est trop tôt pour crier victoire mais je croise les doigts !


mercredi 15 juillet 2015

Infiltrations, le lendemain !

Au lendemain de mes infiltrations, je me porte assez bien. Je suis allée travailler, évidemment, mais je peux dire que j'étais bien heureuse de pouvoir et de devoir passer la journée assise (merci N. de m'avoir laissé ta place !) car ma jambe est toujours raide et un peu engourdie. Toute la journée et encore maintenant, j'ai ressenti une douleur supportable dans mon genou droit mais ce qui est plus bizarre, c'est que j'ai une douleur assez intense et persistante dans le bras droit.  Est-ce lié ?  Est-ce autre chose ?  Je ne vois pas comment j'aurais pu me faire mal dans un bras hier alors que je n'ai strictement rien fait de la journée. Je me suis peut-être fait une plaie de divan ?  Blague à part, c'est quand même étrange que j'aie mal du même côté que celui de mes infiltrations... Mais bon, comme toujours, je ne suis pas à l'article de la mort et je reste optimiste !  Demain est un autre jour et je me porterai sans doute mieux.  

À suivre !


mardi 14 juillet 2015

Infiltrations foraminales : ce qu'il faut savoir.



Mes infiltrations foraminales avaient enfin lieu ce matin mais c'était finalement plus compliqué que je ne le pensais. 

Tout a commencé hier matin quand j'ai eu un petit doute. Je me rappelais que lorsque mon frérot avait reçu des péridurales dans le dos, en septembre dernier, il avait dû attendre trois heures avant de pouvoir conduire sa voiture. Pour ma part, sur le petit papier qu'on m'avait remis sur les précautions à suivre, la case qui interdit la conduite automobile n'était pas cochée et celle qui demande d'être à jeun non plus. Jusque là, je m'étais dit que les précautions pour les foraminales n'étaient peut-être pas les mêmes que pour les péridurales mais comme je devais prendre la route pour un aller retour à Québec tout de suite après mes infiltrations, j'ai décidé de m'informer par téléphone pour être certaine. La secrétaire à qui j'ai parlé m'a alors dit que je devais me présenter en étant à jeun depuis minuit la veille et que je ne pourrais pas conduire pendant 24 heures après.  J'ai trouvé ça fort étrange car si je n'avais pas appelé pour demander des précisions, j'aurais mangé avant d'y aller et je m'y serais rendue en voiture. Jamais personne ne m'avait prévenue du contraire et des patients viennent de loin pour se faire infiltrer !

Incrédule mais raisonnable, j'ai donc annulé mes plans d'aujourd'hui pour Québec et je m'y suis présentée à jeun tel que demandé mais quand même avec ma voiture, en me disant que si l'interdiction était réelle, je la  laisserais dans le parking employés et je rentrerais à pied chez moi,ce qui représente une marche d'une petite vingtaine de minutes seulement. Après une attente d'une demi heure, on m'a installée sur une civière avec une jaquette d'hôpital, un accès veineux et un tensiomètre.  Quand j'ai posé des questions à l'infirmière, elle m'a répondu que coché ou non, il faut TOUJOURS se présenter à jeun depuis minuit la veille et qu'il y a TOUJOURS une interdiction de conduire, bel et bien pour 24 HEURES. Puis comme les infiltrations devaient avoir lieu sous scopie, on m'a conduite dans une salle de radiologie et installée sur le ventre. 

La procédure a duré entre vingt et trente minutes en tout et ce fût assez désagréable. J'ai été piquée à deux endroits différents mais plus d'une fois dans chacun des sites. J'ai eu de la Lidocaïne 2%, du colorant (iode ?) et du Decadron. Une des infiltrations a été particulièrement douloureuse dans toute ma jambe. Quand tout a été terminé, j'ai du rester allongée sur une civière trente minutes pendant lesquelles on a surveillé mes signes vitaux et j'ai pu quitter.  On m'a demandé de ne rien faire aujourd'hui et de travailler assise demain sans faute.  Comme j'avais prévu rentrer chez moi à pied et que l'infirmière s'y opposait, c'est finalement J. une collègue de travail qui a eu la gentillesse de me reconduire chez moi. À mon arrivée, je me suis empressée de manger puis j'ai dormi deux heures. Neuf heures plus tard, je sens ma jambe droite un peu raide et faible et j'ai mal dans l'aine droite mais je me porte bien dans l'ensemble.  Je verrai mieux les résultats dans les prochains jours...

Ce qu'il faut savoir donc si vous devez recevoir des infiltrations foraminales :

- Vous devez vous présenter à jeun depuis minuit la veille

- Vous ne pouvez pas conduire pendant 24 heures donc prévoir un accompagnateur car   même si ,comme moi, vous ne demandez pas de sédation, (voir plus bas) la Lidocaïne vous engourdit et limite vos capacités.

- Si vous avez choisi de recevoir un médicament pour vous calmer ou vous endormir légèrement ou encore pour réduire l'inconfort lié à la procédure ( Fentanyl, Midazolam, Hydromorphone, Lorazepam, Morphine ou autres) :

- Vous devez vous attendre à ressentir somnolence, étourdissements, problèmes d'équilibre et risques de chutes. 

- Vos facultés peuvent être affaiblies pendant 24 heures
 donc on demande de ne pas exécuter de travaux manuels risqués ou d'utiliser des outils dangereux ni de signer aucun document important.

- Comme la sédation affecte la vigilance, le jugement et la concentration, il est encore plus important de ne pas conduire. On recommande même de ne pas voyager seul en autobus et même à pied !

- Il faut éviter l'alcool, le cannabis, les antinauséeux, les antihistaminiques et les somnifères.

- Enfin, un effet secondaire plus rare à surveiller : le ralentissement de la respiration. On recommande de passer les 24 heures suivant le rendez-vous en présence d'un autre adulte qui pourrait nous réveiller si votre respiration ralentit trop pendant le sommeil qui suit les quatre premières heures du retour à la maison. Il est recommandé quoiqu'il arrive de réveiller la personne après deux heures de sommeil afin qu'elle ne dorme pas trop profondément.

- Pour finir , il faut savoir que les bénéfices de ces infiltrations peuvent se faire ressentir seulement quelques jours après les avoir reçues et qu'il est normal de ressentir de la douleur dans les heures et jours qui suivent le rendez-vous.

Je repasserai donc bientôt pour faire un petit compte rendu ! 

vendredi 3 juillet 2015

La recette gagnante ?

Voilà plus d'un mois que je prends le Tramadol et on dirait bien que je m'y habitue. J'ai de moins en moins de nausées, ce qui est une bonne chose, et comme, de toute façon, je suis plutôt nauséeuse de nature, je ne vois plus vraiment de différence avec "avant". Le plus merveilleux est que ma douleur est assez bien contrôlée en prenant entre 100 et 150 mg par jour combiné chaque fois avec 1g de Tylenol. Bon vous me direz que je ne suis pas plus avancée et que j'en suis toujours réduite à ingurgiter des médicaments pour être fonctionnelle mais au moins, j'ai l'impression de faire un cadeau à mon estomac en lui donnant congé d'anti-inflammatoires. Et puis, je vous le rappelle, le but de cette histoire n'est plus de soigner mais bien de soulager et malheureusement, c'est souvent par la médication que ça passe...


lundi 29 juin 2015

Presque deux ans plus tard...

... voici à quoi ressemble ma cicatrice :




Évidemment, elle ne va plus s'améliorer mais franchement, à part moi, Chéri et les enfants, personne ne la voit et en fait, aucun de nous n'y fait attention.  D'ailleurs, samedi dernier, Chéri et moi constations que nous avons pratiquement oublié cet épisode de prothèse de hanche. Nous n'en parlons à peu près plus parce qu'il n'y a plus rien à en dire si ce n'est que je n'ai plus de douleur et que ma jambe fonctionne tout à fait normalement.

Merveilleux non ?

vendredi 26 juin 2015

Arbraska : Le lendemain...

Toujours vivante, vingt-quatre heures après mon expédition d'hier, j'ai le regret de vous informer que j'ai extrêmement mal dans l'aine droite et dans les deux épaules, que j'ai les deux bras plein de bleus et les mains à la limite d'avoir des ampoules MAIS, je suis heureuse de vous annoncer que je n'ai strictement AUCUNE douleur de côté de ma hanche opérée !



jeudi 25 juin 2015

Une sortie périlleuse...

Ma deuxième semaine de vacances s'écoule un peu trop vite à mon goût et comme les enfants ont enfin terminé l'école, nous en profitons pour faire des sorties de toutes sortes, certaines plus périlleuses que d'autres. En 2012, j'avais promis aux fistons que nous irions un jour à Arbraska mais il était impensable pour moi de réaliser un tel exploit avant de subir ma chirurgie et d'en être parfaitement bien remise. Aujourd'hui, n'écoutant que mon courage et mon amour maternel, j'ai honoré cette promesse et c'est toute terrifiée heureuse que j'ai pris la route, avec les enfants, en direction de cette activité tant espérée.

J'ai parlé d'exploit plus haut et croyez-moi, c'en est un pour moi et même pour le commun des mortels de survivre à ce genre de journée sans courbatures, ampoules et douleurs multiples. Oui le projet a l'air bien gentil quand on visite le site internet d'Arbraska mais ne vous laissez pas berner, C'EST DUR, non, c'est VRAIMENT DUR 

Bon, pour ceux qui ne connaissent pas le concept, il s'agit de parcours aériens constitués d'échelles de cordes, billots suspendus, tyroliennes, filets, tunnels, tout ce que vous voudrez en fait, allant du degré de difficulté débutant, en passant par intermédiaire et difficile avant d'aboutir dans un niveau expert et que vous devez traverser, équipé d'un harnais, de deux mousquetons, d'une poulie et d'un casque, et ce, à plusieurs mètres d'altitude. Quand vous commencez un parcours, vous êtes coincés dedans car des gens vous suivent et vous ne pouvez rebrousser chemin sans laisser derrière vous quelques ennemis et surtout votre amour propre. Pour réussir les parcours, il faut être doté d'une grande force dans les bras (0-1 pour moi), de beaucoup d'endurance (1-0 pour moi), d'une bonne forme physique en général (0-1 pour moi), d'une grande souplesse (1-0 pour moi) et idéalement, ne pas voir le vertige (gros gros 0 pour moi).

Si je vous explique cette activité en détails, ce n'est pas pour faire de la pub pour Arbraska, même si, soit dit en passant, l'activité est géniale, mais plutôt pour vous démontrer qu'avec une prothèse de hanche à grosse tête fémorale, rien n'est interdit ou impossible. Bon, côté dos c'est autre chose mais grâce aux Tramadol + Tylenol (entre 2 et 3 prises par jour) et le repos des vacances, je m'en sors pour le moment sans trop de séquelles. C'est probablement demain au réveil que je pourrai véritablement constater quelles parties de mon corps sont encore intactes...

Pour avoir une idée de mon exploit ou vous donner envie de vivre l'expérience, visitez cette page :

lundi 15 juin 2015

Je suis en vacances...

... et très heureuse de l'être par ailleurs ! Il faut dire que j'en avais bien besoin, comme la plupart d'entre nous, surtout avec mes tests de nouveaux médicaments des dernières semaines. 

Bon, le Tramadol semble assez bien fonctionner pour moi, ce qui est une très bonne nouvelle. Deux hics cependant... Premièrement, les nausées : depuis le début de la prise de ce médicament, il y a eu très peu de journées où j'en ai été dispensée.  Elles surviennent à diverses intensités et à tout moment, parfois juste après la prise d'un comprimé, parfois longtemps après. Souvent, le simple fait de me remplir l'estomac suffit à les faire disparaître mais à d'autres moments, la seule idée d'avaler de la nourriture me répugne.  On dirait que depuis deux jours je me sens un peu mieux.  Peut-être que c'est le boulot qui me donnait mal au coeur...  Non non, je rigole mais probablement que le fait de me lever tôt, de courir toute la journée et d'être constamment fatiguée ne m'aidait pas trop ?  Deuxième hic, l'effet ponctuel du médicament : contrairement au Naproxen ou au Cymbalta qui agissent en continu pourvu qu'on les prenne chaque jour, avec le Tramadol, c'est toujours à recommencer.  Je prends un comprimé et je me sens mieux pour les quatre-cinq prochaines heures mais après, c'est comme si je n'avais jamais rien pris.  Il faut donc que je jongle avec les heures de prises et les risques de nausées qui viennent avec mais je ne maîtrise pas encore parfaitement la conciliation des deux. J'expérimente...

Pour ma première semaine de vacances, le repos est à l'honneur, ce qui devrait me faire grand bien.La semaine prochaine cependant, les enfants auront terminé l'école et nous occuperons nos journées avec diverses sorties familiales plus ou moins violentes pour le corps.  Eh oui, que voulez-vous, trois gars de 18, 14 et 12 ans, ça ne cueille pas des fleurs dans les champs pour se divertir. Pour qu'ils soient contents, il faut qu'il y ait minimalement de l'action voire du danger ou des risques de blessures, de la saleté, du bruit et idéalement une combinaison de toutes ces conditions. 

Heureusement pour moi, le 14 juillet approche et avec de la chance, les infiltrations me feront un peu de bien. En attendant, Tramadol est mon ami et je me concentre sur toutes les belles choses de ma vie.  Il y en a tellement !


mercredi 10 juin 2015

Bonne chance !

Bonne chance et bon courage à ma soeur qui, mal amanchée à sa façon, va courageusement subir une mastectomie ce matin.  Let’s go, c’est une étape de plus vers la guérison !
Je pense à toi !

dimanche 7 juin 2015

Être ou ne pas être...


Cette image correspond au Syndrome de Maigne  http://www.allodocteurs.fr/j-ai-mal/au-dos/douleurs-dans-le-dos-et-si-c-039-etait-le-syndrome-de-maigne_13635.html ) et indique très exactement où sont localisées mes douleurs : numéro un des deux côtés et numéros deux et trois, à droite seulement. Lors de ma dernière visite chez l’anesthésiste, celui-ci a rapidement évoqué ce syndrome à cause de la similitude des régions touchées. Par contre, chez les personnes atteintes, les radiographies ou résonances magnétiques ne montrent aucune lésion dans la région dorso-lombaire, ce qui n’est pas mon cas.
Parlant de syndrome, il y a plusieurs années, mon généraliste m’avait parlé duSyndrome de Marfan ( http://www.allodocteurs.fr/maladies/maladies-rares/syndrome-de-marfan-une-maladie-encore-meconnue_12000.html  ) évoquant la possibilité que j’en sois partiellement atteinte.  À l’époque, ce qui l’avait interpellé, est le fait que je suis plutôt mince, voire longiligne, que  j’ai d’assez longs membres ( grandes jambes, longs bras, très grandes mains ) et que je suis beaucoup plus souple que la moyenne des gens.  J’avais d’ailleurs réussi à exécuter facilement certains mouvements douteux qui nécessitent à la fois longs membres et hyperlaxité ligamentaire et qui permettent de diagnostiquer le syndrome en question.  Les similitudes entre cette maladie et moi s’arrêtent là et c’est tant mieux car en plus d’êtres sujettes aux dissections aortiques,  les personnes qui en sont atteintes ressemblent parfois à des insectes tant elles sont maigres.
Suis-je donc victime d’un malheureux mixe de ces deux syndromes ou suis-je simplement la digne fille de mon père ? Opéré pour hernie discale, je l’ai quand même vu grimacer toute sa vie en plus de se plier et déplier très péniblement. Bon, il n’a pas de prothèse de hanche lui mais il me fait compétition avec des pentures de métal dans les orteils. De mon côté, on est supposé me mettre tôt ou tard un bout de mâchoire en téflon.
Et pourquoi pas un pied mariton…

mardi 2 juin 2015

Mal au coeur...

Depuis que je prends du Tramadol, j’ai eu mal au coeur tous les jours.  Parfois, ce sont des nausées plutôt légères mais à d’autres moments, j’arrive à peine à ouvrir la bouche pour parler. J’ai un peu de mal à relier les nausées à la prise de ce médicament car il arrive, comme aujourd’hui, que je prenne un comprimé le midi et que je me sente très bien pour le reste de la journée.  Par contre, je me suis levée ce matin avec un mal de coeur alors que mon dernier comprimé remontait à huit heures plus tôt, avant de me mettre au lit la veille.  Dimanche a été ma pire journée.  Suite à la prise de mon Tramadol au travail vers 14h., les nausées sont tranquillement apparues au point où je n’ai pas réussi à souper le soir avec les enfants que je n’avais pas vus depuis une semaine.  Je leur ai mis un repas sur la table avant de m’effondrer sur le divan.
Les nausées sont un effet secondaire de plusieurs médicaments et figurent également sur la liste de ceux du Tramadol. Puisque l’arrivée des maux de coeur coïncide avec le début de cette nouvelle médication, on dirait bien que dans mon cas, les deux sont bel et bien liés. Il est possible et même très probable que les nausées s’atténuent au fil des jours.  Comme je ne ressens pas d’autres effets négatifs et qu’en plus, ma douleur est miraculeusement bien contrôlée, je vais persévérer en espérant que tout rentre dans l’ordre bientôt. En attendant, ne soyez pas étonnés si vous remarquez que je suis verdâtre, peu bavarde ou que je somnole sur le coin d’une chaise.  Il en faudra bien plus pour avoir raison de moi !

dimanche 31 mai 2015

Pourquoi j'écris ce blog...

J’ai déjà expliqué mes motivations lors de la création de mon blog en août 2013 mais j’aimerais y revenir pour ceux et celles qui n’ont pas lu à partir du début.
Que ce soit bien clair, je n’écris absolument pas dans le but d’attirer la sympathie ou la pitié car je ne suis pas à plaindre. J’estime que j’ai été choyée par la vie, autant enfant que maintenant. Je viens d’une famille on ne peut plus normale : un père qui travaille, une mère qui fait des tartes, une soeur et un frère, un chien, un chat, une perruche, une maison entourée de fleurs, deux voitures, plus de cinquante cousins et cousines, une multitude d’oncles et tantes et une ribambelle d’amis. Le pire drame de ma vie a sans doute été le décès de ma mère, foudroyée en deux mois par un cancer agressif, à l’âge de 45 ans. Ce fût évidemment une grosse épreuve mais la vie a continué.
Encore aujourd’hui, je suis bien entourée.  J’ai toujours mon père « Pinpin » pour les intimes ainsi que ma soeur et mon frère. J’ai la chance d’avoir trois beaux grands garçons : un jeune adulte qui réussit tout ce qu’il entreprend et deux adoleschiants qui n’ont plus rien d’intelligent à dire pour les cinq prochaines années tout à fait adorables évidemment. Depuis trois ans, j’ai aussi le plus merveilleux des amoureux, un chéri qui me comble de gentillesse et de petites attentions en plus de m’apporter son soutien indéfectible chaque fois que j’en ai besoin, y compris avec tous mes problèmes de santé. Ma santé d’ailleurs, parlons-en. Oui, je suis victime de douleurs chroniques mais à part ça et les effets secondaires qui en découlent, RIEN ! J’ai une super santé ! Je ne suis pratiquement jamais malade. Je ne fais ni anémie, ni diabète, ni cholestérol, ni haute pression, ni tout ce que vous voudrez.  Je ne me suis même jamais fait arracher une dent !!! J’ai aussi un travail que j’aime et des collègues que j’adore autant qu’ils sont.

Si j’écris, c’est pour cinq raison principales :






Pour informer : Quand je me suis retrouvée sur la liste d’attente pour recevoir une prothèse totale de hanche, je me suis rendu compte qu’il manquait cruellement d’informations sur le sujet.  Je n’arrivais pas à trouver de témoignages de patientes comme moi, c’est à dire des femmes, « jeunes », opérées au Québec avec les médecins et les techniques d’ici autour des mêmes années. Faute d’informations et d’explications, j’ai bien failli me retrouver avec une prothèse qui était loin d’être le meilleur choix pour moi. J’ai donc eu l’idée de partager dans un blog tout ce que j’avais appris en posant des questions un peu partout et en cherchant sur internet. 

Pour passer le temps : En fait, ce n’est plus le cas maintenant mais suite à ma chirurgie, du temps, j’en ai eu pas mal à tuer et c’était une bonne façon de le faire tout en espérant que mes écrits pourraient être utiles à quelqu’un quelque part.




Pour me souvenir : En oui, c’est connu, la mémoire est une faculté qui oublie.  Aussi bête que cela puisse paraître, je voulais garder pour moi-même une trace de toute cette aventure.

 




Pour entrer en contact avec d’autres « malam hanchés » : J’espérais, en écrivant, recevoir commentaires, informations et même conseils de la part de personnes connaissant une situation similaire à la mienne.

Pour donner des nouvelles : J’ai la chance de travailler au sein d’une équipe constituée d’environ cent trente formidables collègues qui se sont toujours soucié de mes déboires et de leurs dénouements. Et quand je dis cent trente, n’imaginez pas qu’en réalité je n’en côtoie que dix ou vingt. Je parle avec au moins les deux tiers d’entre eux chaque semaine. Tenir un blog est donc une bonne façon d’informer tout le monde (collègues, amis, famille) sans que ça ne devienne un boulot à temps plein.

Avant de terminer, j’en profite pour vous remercier tous de vous intéresser à mon bla bla. Vos petits commentaires et encouragements quand je vous croise me font toujours très plaisir. Plusieurs d’entre vous partagez vos expériences avec moi que ce soit face à face ou via Facebook ou courriel. N’hésitez pas, lorsque vous vous sentez concernés, à laisser vos commentaires à la suite de mes billets. Je ne demande pas mieux que d’enrichir mon blog par vos expériences qui ont, évidemment, autant de valeurs que les miennes. 

vendredi 29 mai 2015

Sur un petit nuage...

C’est véritablement là où je me trouve depuis mercredi matin. Eh oui, on dirait bien que le Tramadol est LE médicament capable de soulager ma douleur, sans bien évidemment la soigner. Comme je suis présentement en train d’apprivoiser le Tramadol et ses potentiels effets indésirables, je m’en tiens pour l’instant, à 50 mg trois fois par jour, combiné à 1 g de Tylenol. J’aurais probablement besoin d’un peu plus car je ressens encore de petites douleurs mais rien de comparable à ce que j’endure depuis bientôt deux ans. Sans la douleur incessante et sans le Cymbalta, j’ai retrouvé un sommeil plus paisible et une meilleure énergie en journée.
Point de vue effets secondaires, rien d’important à signaler sauf hier soir des nausées assez intenses ainsi que des étourdissements.  Par contre, j’en étais à ce moment à quatorze heures de travail en ligne dont dix debout. J’étais peut-être simplement un peu fatiguée mais j’ai fini par me sentir mieux et j’ai pu compléter mes seize heures comme prévu. Je suis surtout très heureuse de constater que ce médicament ne semble pas me créer de somnolence. C’est, je crois, l’effet secondaire le plus difficile à supporter quand on doit être actif et se lever chaque matin pour gagner sa croûte. D’ailleurs, puisque j’ai un jour eu la bonne idée de travailler en milieu hospitalier, je dois demain matin être fraîche et dispo pour tout un week end de boulot. Je m’en vais donc de ce pas rejoindre les bras de Morphée…

jeudi 28 mai 2015

Oh wow !!!

Première journée sans Cymbalta hier. Pour la première fois en cinq semaines, j’ai dormi comme un bébé, sans rêver et bouger dans tous les sens !  Ça fait du bien, je peux vous le dire. Hier soir, j’ai aussi commencé ma nouvelle médication et question d’y aller en douceur, j’ai pris un petit 50 mg de Tramadol et 1g de Tylenol. Devinez quoi ? Je n’ai pas eu mal au dos de la nuit, ce qui a évidemment contribué à mon bon sommeil.  Ce matin, je me suis réveillée sans douleur au dos, avec « seulement » mon pincement habituel dans la hanche droite.  Pour moi, c’est déjà une victoire ! 

mercredi 27 mai 2015

Cymbalta : j'abandonne !

J’ai pris ce matin ma dernière capsule de Cymbalta. Après plus d’un mois d’essai, je peux affirmer ceci : avec Cymbalta, je me porte beaucoup mieux point de vue estomac et digestion mais je suis très loin du soulagement que j’obtenais avec le Naproxen.  Bref, comme le Cymbalta ne fonctionne pas et que le Naproxen ne me soulage que partiellement, il faut trouver une autre solution et ça tombe bien car j’avais cet après-midi mon deuxième rendez-vous avec l’anesthésiste de la clinique de gestion de la douleur.
Après discussion avec le médecin, celui-ci m’a conseillé d’essayer une nouvelle médication soit du Tramadol (50 à 100 mg) en combinaison avec 1g de Tylenol, de une à quatre fois par jour. Je ne peux pas dire que je suis convaincue mais comme j’ai déjà essayé Celebrex, Naproxen, Lyrica, Flexeril, Dilaudid, Supeudol et Cymbalta, les options commencent à diminuer.
L’anesthésiste a aussi décidé de me faire des infiltrations foraminales, c’est à dire là où émergent les racines nerveuses, au niveau de L4, L5 et S1. Malheureusement, il est difficile de trouver exactement où infiltrer et il faut parfois plusieurs tentatives avant de cibler le bon endroit mais d’après la localisation de mes douleurs, le médecin est d’avis que c’est par là qu’il faut commencer. J’ai donc rendez-vous le 14 juillet pour ma première injection.  D’ici là, je débute dès demain Tramadol + Tylenol.  Histoire à suivre, encore une fois…




vendredi 15 mai 2015

Cymbalta : la suite !

Je prends le Cymbalta depuis maintenant trois semaines dont deux à 30 mg et une à 60 mg. Si je me fie à la liste des effets secondaires de ce médicament, je peux dire que je le supporte finalement très bien, si ce n’est de mes nuits qui sont plutôt agitées, ce qui me cause une fatigue supplémentaire le jour. J’imagine que ce désagrément peut encore s’estomper avec le temps.
Par contre, depuis une semaine, j’ai arrêté de prendre mes Naproxen qui contrôlaient assez bien ma douleur et peu à peu, mon mal revient. Dois-je en conclure que le Cymbalta ne produira pas l’effet escompté ?  Est-ce trop tôt pour le dire ? Je vais quand même persévérer jusqu’au 26 mai, date de mon prochain rendez-vous à la clinique de gestion de la douleur. Je voudrais vraiment que cette médication fonctionne car le but ultime de ma démarche, je vous le rappelle, est d’obtenir un soulagement autrement que par la prise d’anti-inflammatoires qui sont dommageables pour l’estomac. Je veux rester optimiste mais je suis malheureusement un peu sceptique pour le moment. À suivre…

samedi 9 mai 2015

Cymbalta 60 mg !

J’ai pris ma première Cymbalta 60 mg hier soir, donc le double de ma dose habituelle. Je me porte très bien ce matin, aucune nausée ni étourdissement.  Par contre, tout comme lorsque j’ai commencé les Cymbalta 30 mg, mon sommeil a été très agité toute la nuit. J’imagine que cette fois encore, ça passera.

dimanche 3 mai 2015

Une prothèse de hanche, c'est solide !

Du moins, LA MIENNE l’est ! Il faut dire que j’ai reçu la meilleure qui soit : une prothèse à grosse tête fémorale en porcelaine avec tige en chrome-cobalt, le tout non cimenté. Contrairement à la croyance populaire, la porcelaine peut être TRÈS résistante. On est loin ici du petit service à thé qui se brise juste en le regardant.  La solidité des têtes fémorales en porcelaine a été testée en les frappant avec des bâtons de golf, rien de moins !
Saviez-vous qu’une personne âgée a une chance sur quatre de se casser une hanche en tombant ? Une prothèse comme la mienne a une chance sur trois mille de casser. De plus, les risques de dislocation sont les mêmes pour une prothèse que pour une hanche naturelle, ni plus, ni moins  Enfin, sachez qu’avec les prothèses à grosse tête, AUCUN mouvement n’est interdit.



vendredi 1 mai 2015

Cymbalta, une semaine plus tard !


Nous voilà vendredi et j’ai commencé hier ma deuxième semaine de Cymbalta. Après plusieurs journées difficiles, je suis heureuse de constater que je vais maintenant beaucoup mieux.  En plus des étourdissements et nausées, j’ai été victime les premières nuits d’un sommeil très agité.  Le Cymbalta peut causer des cauchemars mais dans mon cas, mes nuits ont surtout été dérangées par la sensation de dormir éveillée avec dans la tête, des pensées étranges et incontrôlables qui tournaient en boucle. Qui dit mauvais sommeil dit également mauvaise journée c’est pourquoi au boulot on m’a aperçue en train de dormir sur une chaise pendant toutes mes pauses et heures de dîner de lundi et mardi.  Depuis mardi soir cependant, je dors bien à nouveau et graduellement, mon énergie est revenue si bien qu’aujourd’hui, je me sentais en grande forme. J’ai encore une quinzaine de comprimés de 30 mg à prendre avant d’en arriver à ma dose finale qui sera de 60 mg.  Espérons que je tiendrai un peu mieux le coup rendue là…