jeudi 25 juin 2015

Une sortie périlleuse...

Ma deuxième semaine de vacances s'écoule un peu trop vite à mon goût et comme les enfants ont enfin terminé l'école, nous en profitons pour faire des sorties de toutes sortes, certaines plus périlleuses que d'autres. En 2012, j'avais promis aux fistons que nous irions un jour à Arbraska mais il était impensable pour moi de réaliser un tel exploit avant de subir ma chirurgie et d'en être parfaitement bien remise. Aujourd'hui, n'écoutant que mon courage et mon amour maternel, j'ai honoré cette promesse et c'est toute terrifiée heureuse que j'ai pris la route, avec les enfants, en direction de cette activité tant espérée.

J'ai parlé d'exploit plus haut et croyez-moi, c'en est un pour moi et même pour le commun des mortels de survivre à ce genre de journée sans courbatures, ampoules et douleurs multiples. Oui le projet a l'air bien gentil quand on visite le site internet d'Arbraska mais ne vous laissez pas berner, C'EST DUR, non, c'est VRAIMENT DUR 

Bon, pour ceux qui ne connaissent pas le concept, il s'agit de parcours aériens constitués d'échelles de cordes, billots suspendus, tyroliennes, filets, tunnels, tout ce que vous voudrez en fait, allant du degré de difficulté débutant, en passant par intermédiaire et difficile avant d'aboutir dans un niveau expert et que vous devez traverser, équipé d'un harnais, de deux mousquetons, d'une poulie et d'un casque, et ce, à plusieurs mètres d'altitude. Quand vous commencez un parcours, vous êtes coincés dedans car des gens vous suivent et vous ne pouvez rebrousser chemin sans laisser derrière vous quelques ennemis et surtout votre amour propre. Pour réussir les parcours, il faut être doté d'une grande force dans les bras (0-1 pour moi), de beaucoup d'endurance (1-0 pour moi), d'une bonne forme physique en général (0-1 pour moi), d'une grande souplesse (1-0 pour moi) et idéalement, ne pas voir le vertige (gros gros 0 pour moi).

Si je vous explique cette activité en détails, ce n'est pas pour faire de la pub pour Arbraska, même si, soit dit en passant, l'activité est géniale, mais plutôt pour vous démontrer qu'avec une prothèse de hanche à grosse tête fémorale, rien n'est interdit ou impossible. Bon, côté dos c'est autre chose mais grâce aux Tramadol + Tylenol (entre 2 et 3 prises par jour) et le repos des vacances, je m'en sors pour le moment sans trop de séquelles. C'est probablement demain au réveil que je pourrai véritablement constater quelles parties de mon corps sont encore intactes...

Pour avoir une idée de mon exploit ou vous donner envie de vivre l'expérience, visitez cette page :

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