Je suis zen...

Il y a un an et dix jours précisément, mon congé de maladie prenait fin et j’étais de retour au boulot.  Tout ça me semble déjà si lointain… Après ces 375 jours, je suis fière de dire que malgré un retour un peu éreintant la première semaine, je n’ai pas manqué une seule journée de travail et surtout, j’ai toujours accompli toutes mes tâches sans aucune aide, restriction ou traitement de faveur.  Dans toute cette saga de la hanche, qui pour moi a duré plus de vingt ans, j’ai reçu beaucoup de support et dans les quatre dernières années, il est non seulement venu de ma famille et de mes amis mais aussi souvent de mes collègues de travail qui se sont soucié de mon état.  Il leur est arrivé à maintes reprises avant et même après ma chirurgie, de me proposer de l’aide et de s’inquiéter de moi.  Les encouragements de tous m’ont beaucoup aidée…

Reste maintenant mes problèmes de dos chroniques mais comme j’en parle peu, j’ai plus ou moins fait oublier à tout le monde que bien que ma hanche soit totalement guérie, je vis toujours avec des douleurs quotidiennes. J’ai fait un gros travail de résignation et d’acceptation cette année.  J’ai compris et intégré le fait que je traînerai probablement toujours ces douleurs plus ou moins intenses. Elles font partie de moi et de ma vie. On m’a identifié cinq problèmes différents dans le dos. Personne ne veut opérer ça et d’ailleurs, personne ne semble vraiment savoir auquel de ces problèmes s’attaquer pour me soulager. Je continue de prendre mes Vimovo (Naproxen) à raison de 1000 mg par jour. Pour ménager mon estomac, il m’arrive de couper à 500 mg quand je travaille plutôt assise ou que je suis en congé. Le hic, c’est que dès que je saute une seule dose, la douleur et l’inflammation gagnent du terrain. Pour avoir pris deux comprimés en moins le week end dernier, je viens de passer toute ma semaine de travail avec une douleur accentuée et la jambe droit engourdie de l’aine au mollet. Est-ce que ça en vaut vraiment la peine ?

Je n’espère plus être guérie mais je rêve toujours d’être soulagée. Pour cette raison, je suis toujours en attente à la clinique de la douleur de l’hôpital où je travaille pour des péridurales de cortisone. On m’avait parlé de quatre à cinq années d’attente. En voilà une de passée… La semaine dernière, mon patron m’a appris qu’il connaissait bien un des anesthésistes.  Je ne veux pas trop fonder d’espoirs là-dessus mais on ne sait jamais, peut-être qu’un petit coup de fil pourrait aider.  En attendant un dénouement quelconque, je focalise sur le positif de ma situation et sur les belles choses de la vie.  Je suis zen…

Une petite pensée...

… pour un ancien collègue de travail qui est l’heureux propriétaire d’une prothèse totale de hanche depuis hier. D.D. ça m’a fait trop plaisir de te voir en si grande forme, moins de vingt-quatre heures après ta chirurgie. Bon retour à la maison !  Je t’envoie plein d’ondes positives. 

Un petit tour chez le généraliste !

Après plusieurs mois à attendre patiemment, me voici de retour d’un rendez-vous chez le généraliste. Armée des résultats de ma résonance magnétique de l’hiver dernier, je lui ai parlé de mes problèmes de dos et des douleurs qui en découlent.  Selon lui, le pire de ma douleur est probablement causé par l’arthrose plutôt que par la hernie ou la spondylolyse.  Des infiltrations facettaires pourraient me soulager mais il vaut mieux s’en tenir aux anti-inflammatoires oraux, tant qu’ils font effet.  En attendant, il m’a represcrit des Vimovo (hourra, je ne m’en sors pas !) et il m’a aussi donné une demande de consultation en physiothérapie. Est-ce que j’irai ?  Certainement pas tout de suite en tout cas. Je n’ai plus envie de dépenser un seul sou, ni une seule minute de mon temps pour ma santé.

Pour l’instant, je vais donc continuer avec la thérapie des trois P : Patience, Persévérance, Positivisme.

Un peu de bien-être...

Je me porte formidablement bien ces temps-ci et ce sont probablement mes deux Vimovos par jour qui en sont responsables. Voilà pile un mois que j’ai recommencé à les prendre et depuis quelques jours, je ne ressens à peu près plus de douleurs. Évidemment, je ne suis pas guérie et mon dos n’est probablement pas en meilleure condition maintenant que dans toute la dernière année mais il semble au moins que les anti-inflammatoires font leur travail.  J’évite aussi de forcer ou d’exécuter tout mouvement qui pourrait empirer mon cas…

Depuis deux semaines aussi, à la suggestion de Chéri, j’ai changé mon matelas vieux de 14 ans et probablement ultra-mega-ferme pour un beau matelas neuf et moelleux. Étrangement, j’avais toujours été confortable sur ce matelas dur comme le sol et je ne crois pas qu’il ait pu me causer à la fois une hernie discale, une spondylolyse bilatérale, une déchirure annulaire et de l’arthrose.  PAR CONTRE, il est vrai que je me réveillais de plus en plus courbaturée et le remplacer n’était certainement pas un luxe. D’ailleurs, j’apprécie grandement ce nouveau matelas qui est beaucoup plus confortable et réconfortant pour mon pauvre corps malmené. 

Autre bonne nouvelle, si on peut dire, j’ai pu accéder hier aux résultats de mes prélèvements du début août pour mesurer le chrome et le cobalt dans mon sang. Mon chrome est à 3.7 nmol/L alors que les normales sont entre 0 et 11. Mon cobalt est à 9 nmol/L alors que les normales se situent entre 2 et 10. Tout semble donc sous contrôle.

L'optimisation des prothèses...

Sur cette page, une petite capsule de cinq minutes, diffusée à Télé-Québec en 2011, sur la recherche effectuée pour améliorer les prothèses de hanche.

http://lecodechastenay.telequebec.tv/emission.aspx?id=86

Rendez-vous un an POST-OP !

Je suis allée ce matin à mon rendez-vous en orthopédie et comme j’avais déjà mentionné au téléphone que je n’avais aucun problème lié à ma hanche, je n’ai rencontré que l’infirmier de mon orthopédiste. Apparemment, tout est sous contrôle.  Les radiographies ne révèlent aucune anomalie et mon os a commencé à pousser sur ma prothèse (ou l’inverse ?). ce qui est, semble-t-il, une excellente chose.

Mon rendez-vous s’est terminé avec une prise de sang qui va servir à dépister la présence d’éventuels ions métalliques dans mon organisme.  Autrefois, il a été constaté que les prothèses métal-métal finissaient par en libérer d’infimes quantités chez certains patients.  Ma prothèse n’est pas censé diffuser d’ions car elle est en céramique-métal.  À ce jour, il semble qu’on n’en a jamais décelé chez les porteurs de ce genre de prothèse.

Si ma hanche continue d’aussi bien se porter, et ça devrait être le cas, je dois retourner voir l’orthopédiste dans un an pour une autre prise de sang.  Par la suite, les rendez-vous devraient avoir lieu aux deux ans. Ça me laissera du temps pour m’occuper de mon dos…

Bonne fête prothèse !

Eh oui, elle fête déjà ses un an ma super prothèse ! Je peux affirmer hors de tout doute que cette chirurgie m’a sauvé le moral et peut-être même la vie, puisque si j’étais encore aux prises avec ces douleurs chroniques, j’aurais sans doute sauté d’un pont !  Un an plus tard, ma jambe fonctionne parfaitement et j’oublie ma prothèse pendant des journées entières.  Je n’ai plus aucune douleur et j’ai retrouvé une certaine mobilité.  Je peux travailler debout de longues heures sans ressentir le moindre mal. Le seul hic, si on peut dire, est le fait qu’à mon avis, je n’ai pas encore pu muscler ma jambe autant que je l’aurais voulu en raison de mes problèmes de dos qui m’empêchent de faire de l’activité physique. Je constate quand même qu’en un an, j’ai vraiment gagné en force, en plus de retrouver mon équilibre et mon assurance d’avant.

Je vois le médecin demain pour mon suivi.  Je vous en reparle…

Le jour de la marmotte...

Bon, il a bien fallu que je me rende à l’évidence !  Après la diminution puis l’arrêt du Vimovo, mon état n’a fait que péricliter ! Les deux dernières semaines particulièrement, avec pour seule « médication » la Glucosamine, ont été atroces : douleurs intenses, raideurs, incapacité de me plier, pencher ou d’exécuter certains mouvements… Hier soir, j’ai capitulé et je suis allée renouveler mon ordonnance de Vimovo.  Je m’y remets à deux par jour, tout en poursuivant la Glucosamine, le temps qu’un miracle survienne.  L’année passée, à la même date, je tentais d’éradiquer mes douleurs aux dos avec  du Dilaudid.  Un an plus tard, je ne suis pas plus avancée.  Un peu découragée la fille mais je garde espoir… 

Des radiographies, encore !

Ce matin, je suis allée passer mes radiographies, les septièmes en moins de deux ans, en vue de mon examen d’un an POST OP. Eh oui, ça va déjà faire un an dans quelques jours !  Le temps passe vraiment vite et ma hanche se porte à merveille. Mon bonheur serait complet si ce n’était pas de tous mes problèmes de dos. Je vois le médecin la semaine prochaine.  Je vous en donne des nouvelles…

Petit répit...

Cette semaine au travail, on m’a demandé, en désespoir de cause, « d’abandonner » mes tâches habituelles pour remplacer nulle autre que la secrétaire !  Ça n’aurait pas pu mieux tomber car ce changement de poste providentiel a été on ne peut plus bénéfique pour mon dos qui était à son pire lundi matin.  Après cinq jours assise, je me sens pas mal mieux et en plus, après avoir tenté de faire son travail, notre secrétaire a mon admiration éternelle ! 

Ayoye !!!

Après quelques jours sans Vimovo, combiné à un gros week end de glissades d’eau et ménage intense, je me suis réveillée ce matin, le dos complètement barré, presque incapable de mettre un pied devant l’autre tellement la douleur irradiait dans ma jambe droite. Cette espèce de douleur fulgurante, qui m’empêche d’exécuter tout mouvement, est exactement la même que je ressentais il y a vingt cinq ans, au tout début de mes déboires avec ma hanche gauche.  À cette époque, ma douleur était complètement concentrée dans la hanche et la fesse et ce n’est que plusieurs années avant qu’elle s’est déplacée dans l’aine. 

Au travail, j’ai avalé deux Advils puis deux heures plus tard, j’ai demandé à un pharmacien la permission de prendre deux Naproxen.  Tout indique que je n’aurai pas le choix d’aller renouveler mon ordonnance de Vimovo (Naproxen + Nexium). De toute évidence, la Glucosamine ne me procure pas l’effet escompté… 

Fini les Vimovos...

Voilà, aujourd’hui j’ai pris le dernier Vimovo que j’avais en ma possession.  À partir de demain, je ne prendrai plus que la Glucosamine à raison de 900 mg deux fois par jour. Jusqu’à maintenant, après quasiment un mois de Glucosamine et une diminution progressive des Vimovo, je ne me sens ni mieux, ni pire.  Mes douleurs telles que revenues au début juin sont à peu près similaires à ce qu’elles étaient à ce moment et empirent à l’effort pour diminuer ensuite. Les prochains jours seront plus concluants alors que l’effet des Vimovo s’estompera complètement.  Je pourrai donc constater l’efficacité ou l’inutilité de la Glucosamine.  À suivre…

Glucosamine...

Depuis la première semaine de juin, mes douleurs, qui étaient assez bien contrôlées par le Vimovo, ont recommencé à se faire sournoisement sentir. J’étais déjà réticente à ingurgiter cette médication lorsqu’elle me soulageait, je suis devenue encore moins motivée quand les douleurs sont revenues. J’ai donc décidé, en désespoir de cause, de me tourner vers la Glucosamine, qui semble-t-il, a déjà accompli des miracles auprès de certaines personnes. On va même jusqu’à dire que la prise régulière de Glucosamine serait aussi efficace que les traitements aux anti-inflammatoires couramment prescrits. Est-ce vrai ? Je l’ignore. Une chose est certaine, d’ici à ce que mes douleurs au dos soient miraculeusement guéries, je dois vivre, bouger et travailler.

Le 19 juin, j’ai donc acheté mon premier pot de Glucosamine avec chondroitine 900 mg. Depuis, j’en prends deux par jour. Chéri est d’avis qu’il faut en prendre au moins trois semaines pour observer un effet. Le pot parle plutôt de quatre semaines. Demain, ça en fera deux. Jusqu’à hier, je prenais toujours mes Vimovo deux fois par jour et pour la prochaine semaine, je vais réduire à une seule fois pour en arriver à ne prendre que la Glucosamine. Je ne suis pas totalement convaincue mais j’espère que ça marchera. Si quelqu’un qui me lit a déjà fait l’essai de la Glucosamine, j’aimerais bien avoir ses commentaires..

Avec une nouvelle hanche...

... on peut faire ce qu'on veut !

Je suis en vacances...

… et loin d’être traumatisée par ma nuit de marche sous la pluie, je suis sortie aujourd’hui pour marcher et encore marcher au Jardin Botanique.  Je ne me lasse pas de ce jardin tout en fleurs et de son calme, en pleine ville.  Je ne me lasse pas non plus de marcher avec cette merveilleuse prothèse grâce à laquelle je n’ai plus de douleur.

Une nuit de marche...

Hier soir, rien n’aurait pu me dissuader d’aller participer au Relais pour la vie, même pas cette maudite pluie qui ne semblait jamais vouloir s’arrêter. C’est donc avec mon tout mon courage, mon optimisme et mon énergie que je me suis présentée sur les lieux et que j’ai entamé cette marche nocturne de douze heures, effectivement sous une pluie tantôt légère, tantôt intense, mais qui ne s’est quasiment jamais arrêté. Les sentiers étaient remplis de boue et de flaques d’eau, tout comme notre campement et le grand chapiteau. Finalement, c’est quand même en marchant que je me sentais le plus confortable donc j’ai marché, marché, marché, sans presque jamais m’arrêter et bien que je me sois rendue à la fin de cette longue nuit avec de grosses ampoules aux pieds, ma hanche, elle, n’a jamais montré le moindre signe de fatigue !

Dix mois plus tard...

Est-ce que ça va pâlir encore d’après vous ?  

J’en doute… Mais peu importe… C’est ma blessure de guerre.  C’est ce que chéri m’a dit une fois : “T’es allée à la guerre mais tu le sais pas !”         

DIX mois POST-OP !!

Eh oui, déjà dix mois pile que je me suis fait retirer ma tête de fémur au profit d’une belle grosse tête fémorale en porcelaine avec tige en chrome-cobalt. Je peux maintenant affirmer que je ne pense plus à cette prothèse tous les jours, en tout cas, plus du tout dans le but de la ménager ou de ne pas me faire mal en marchant avec.  Elle est devenue partie intégrante de moi et de ma vie.  J’y pense surtout quand je vois ma cicatrice ou quand un de mes ongles l’accroche malencontreusement. Sinon, cette nouvelle articulation fonctionne parfaitement et vous seriez même étonnés de constater à quel point elle peut plier dans tous les sens, comme une vraie jambe et dans mon cas, plus qu’une vraie jambe, puisque j’ai toujours été très flexible.

Je repensais aujourd’hui au chemin parcouru depuis ma chirurgie et franchement, je suis fière de moi. Je suis fière, premièrement, d’avoir pris la décision de me faire opérer et je m’admire moi-même (oui oui !!!) d’avoir cherché toutes les informations possibles sur internet et ailleurs puis d’avoir cogné à toutes sortes de portes. Je suis fière aussi d’avoir subi cette chirurgie réveillée, comme je le souhaitais et encore plus fière d’avoir persévéré pendant toute ma réhabilitation, même quand les journées étaient plus difficiles et les résultats moins encourageants.  Enfin, je suis super fière d’avoir réussi à reprendre le travail directement à temps plein et d’avoir “survécu” à ce choc du retour au boulot.  Je suis fière et même très fière de faire toutes mes journées de travail, y compris celles que je passe entièrement debout, sachant que pour le moment, j’ai encore un peu moins de force et d’endurance dans les jambes que mes collègues qui font le même travail que moi.  D’ailleurs, maintenant que toutes mes douleurs à gauche sont anéanties et que celles de mon dos et de droite sont plus où moins sous contrôle grâce aux anti-inflammatoires, mon nouvel objectif est vraiment de bouger davantage pour me remettre en forme. Alors, ne soyez pas surpris si vous me voyez passer à pied, en vélo, en patin ou même en kayak, mon nouveau moi se sent sportif !

Radiostéréométrie !

En février 2014, l’hôpital où je travaille a inauguré un nouvel appareil destiné aux patients qui comme moi, ont reçu des prothèses de la hanche ou du genou.  Allez lire l’article !

http://www.maisonneuve-rosemont.org/pages/H/com/SuiteRSA.aspx

Vélo !!!

J’en ai acheté un usagé aujourd’hui et je m’y mets dès mon prochain congé.  J’ai hâte !!! 

C'est l'été !

Et comme j’étais en congé aujourd’hui, j’ai profité du magnifique soleil pour renouer avec mes vieilles habitudes et aller marcher au Jardin Botanique.  Déjà six mois se sont écoulés depuis ma dernière promenade là-bas et j’ai réalisé, en empruntant le même parcours, que j’ai BEAUCOUP progressé depuis l’automne dernier. Après une heure et demi de marche dans les divers sentiers, je me sentais toujours en pleine forme, sans aucune fatigue dans les jambes.  J’ai retrouvé un équilibre et une assurance que je n’avais plus dans les années précédant ma chirurgie.  D’ailleurs, j’ai remarqué récemment qu’au travail, comme ailleurs, je ne me méfie plus comme avant des gens qui passent trop vite près de moi et qui risquent de me bousculer ou de me faire mal.  Je perds tranquillement mes vieux réflexes ainsi que cette impression d’être moins solide que tout le monde.

En marchant sous le soleil, au milieu des jardins déjà en fleurs et remplis du chant des oiseaux, j’ai vraiment ressenti l’envie de profiter au maximum de la belle saison qui arrive.  Je veux passer tout le temps que je peux dehors et user ma nouvelle hanche ! 

NEUF mois POST-OP !

Pile neuf mois aujourd’hui que je me suis fait opérer. Ma jambe manque toujours un peu de force et de mobilité mais ceci est probablement dû à mes problèmes de dos qui m’empêchent de bouger autant que je le devrais.  Par contre, je n’ai plus aucune douleur et depuis quelques temps, je ne pense plus tous les jours à cette prothèse et à ma chirurgie.  Je peux affirmer que je ne regrette pas du tout d’être passée sous le bistouri et que j’y retournerai sans hésiter lorsque le moment de changer ma hanche droite sera venu.  Une chose est sûre, je n’attendrai pas aussi longtemps.

Mon dos me fait toujours terriblement souffrir et cette douleur se répercute sur ma hanche droite.  Depuis un mois par contre, je me suis résignée à reprendre les Vimovo et j’obtiens un certain effet.. Le mal reste mais il est moins intense et je suis capable de fonctionner. J’ai aussi opéré un autre changement, celui de ne plus parler de mon état de santé et de le camoufler autant que possible afin de le faire un peu oublier à mes proches.  En parler tous les jours ne m’apporte rien à part de garder constamment mes douleurs dans ma tête et dans celle des autres.

En attendant, patience, comme toujours !  L’été va finir par arriver et la vie est belle !

Relais pour la vie !!!

En 2012, je m’étais fait un défi personnel de participer au Relais pour la vie, afin de ramasser des fonds pour lutter contre le cancer. Avec ma tête dure et ma hanche malade, j’avais réussi à marcher 19 km et j’en étais très fière. En 2013, en attente de ma chirurgie et bien trop mal en point pour envisager une telle activité, j’ai dû renoncer à l’idée de participer à nouveau.  Cette année, je retente l’expérience et je me lance pour l’édition de 2014. Je me fixe 20 km comme objectif, ce qui me semble réaliste, étant donné que je n’ai pas pu rétablir ma hanche à 100% en raison de mes problèmes de dos.  Je suis très excitée et impatiente de revivre cette expérience avec Fiston 1 mais aussi cette année avec Fistons 2 et 3, Chéri, Soeurette et Beau-frerôt ainsi que mon collègue et ami Y. Vous n’avez pas fini d’en entendre parler…

Les ostéophytes..

J’avais dit que je reviendrais en parler alors voici en très bref ce que sont les ostéophytes.

Les ostéophytes sont le signe caractéristique de l’arthrose. Ils consistent en des excroissances osseuses qui viennent entourer une articulation. Ils se forment là où l’os a été stressé ou là où le cartilage s’est désagrégé, sous l’effet d’une arthrose, d’une arthrite ou d’une polyarthrite rhumatoïde. Ils correspondent à une tentative de l’organisme de réparer l’os atteint. Ils semblent se développer dans l’objectif de stabiliser l’articulation.

Les ostéophytes sont de deux types :

1- ostéophytes articulaires : ils peuvent alors progressivement devenir douloureux et source d’impotence rendant peu à peu certains mouvements difficiles voire impossibles.

2- ostéophytes extra-articulaires : dans ce cas, ils n’empêchent généralement pas le fonctionnement de l’articulation, mais font que la masse osseuse augmente.

Les symptômes :

Les ostéophytes peuvent se présenter sans symptôme. Lorsqu’ils se manifestent, c’est généralement lors d’une poussée d’arthrose.

Alors, ils peuvent amener :

– des douleurs, le plus souvent soulagées par le repos au début, puis, progressivement constantes ;  Elles peuvent devenir intenses et invalidantes, finissant par empêcher les mouvements (préhension, marche).

– une raideur des articulations, notamment lors d’inactivité et qui s’améliore souvent avec le mouvement ;

– un gonflement des articulations proches des ostéophytes généralement dû à un épanchement articulaire (par production exagérée du liquide intra-articulaire (liquide synovial)) ;

– des déformations osseuses visibles au niveau de la peau, à la suite d’une augmentation de volume des ostéophytes.

En gros, ce sont les ostéophytes qui avaient fait perdre à ma hanche gauche une grosse part de sa mobilité. Voilà maintenant qu’ils se pointent lentement mais sûrement du côté droit.  Parions qu’un jour, je viendrai raconter ici ma deuxième chirurgie pour prothèse de hanche. J’en suis encore très loin, bien évidemment, mais cette fois, je ne patienterai pas vingt ans.

Résignation et acceptation...

Et oui, j’en suis là puisque ma thérapie par le déni ne fonctionne pas vraiment. Après la folle année qui vient de s’écouler, j’en suis venue aux conclusions suivantes :

– Je ne veux plus mettre d’argent dans ma santé

– Je ne veux plus mettre de temps dans ma santé

– Je veux BEAUCOUP moins parler de mes problèmes de santé

– J’ai probablement hérité de la génétique de mon père qui a des pentures dans les orteils et qui a été opéré pour une hernie discale.  Je ne l’ai jamais vu se pencher sans grimacer mais il est toujours vivant, contrairement à ma mère, foudroyée par un cancer à 45 ans. J’ai peut-être hérité du « meilleur » des deux mondes et même si j’aurai probablement toujours mal quelque part, ça ne me tuera pas.  Je vivrai probablement jusqu’à 125 ans, toute croche et pleine de morceaux de métal un peu partout dans le corps.

À la lumière de ces réflexions, je me dis que la seule chose qu’il me reste à faire pour profiter un peu de la vie et éviter de me lancer devant un autobus est d’ACCEPTER ! Je me rends compte que je ne peux ni nier ni oublier mes douleurs alors aussi bien apprendre à vivre sereinement avec.  Comme ça, je n’aurai pas tout perdu !

Les radiographies de janvier 2014...

J’ai eu accès, à la fin de la semaine dernière, au rapport des radiographies de mon bassin et de mes deux hanches, prises trois semaines avant ma résonance magnétique. Côté gauche, tout est sous contrôle : prothèse bien en place et évidemment en bon état. Côté droit, alors que mes radios de l’automne 2012 montraient une hanche normale, celles-ci révèlent pour la première fois la présence discrète d’ostéophytes. Me voici donc un peu déçue puisque les ostéophytes sont souvent causés par de l’arthrose. Il fallait que je m’y attende pourtant…

Les ostéophytes vous intéressent ?  Je viendrai bientôt poster un petit billet là-dessus !

Ski de fond !

Eh oui, une première en ski de fond après environ trente ans d’inactivité !  C’est Fiston 2 qui m’avait demandé d’essayer ce sport et comme Fiston 3 et Chéri s’étaient aussi montrés intéressés, j’ai capitulé, après avoir attendu le plus longtemps possible dans l’hiver, dans l’espoir d’aller mieux avant de me lancer. Bon, comme aucun de nous quatre n’est un pro dans le domaine, nous sommes allés dans un parc qui loue de l’équipement et avons payé pour une heure et demi.  À mon grand étonnement, après quelques chutes, dont certaines spectaculaires, les enfants ont bien pris le tour et se sont mis à avancer gaiement avec Chéri, m’obligeant ainsi à suivre à assez bonne allure sur quelques 5 kilomètres.

Bilan de cette sortie : c’était super agréable.  Les enfants ont terminé leur après-midi avec de la glissade et se sont bien amusé. Habituée que je suis à faire attention aux chutes, je suis la seule des quatre à être restée bien en place sur mes deux skis tout le long de l’expédition. Par contre, le lendemain et le surlendemain ont été assez pénibles, souffrant d’une exacerbation de mes douleurs habituelles, en plus d’élancements et douleurs musculaires comme toute personne qui ne pratique jamais d’activité physique.

La meilleure nouvelle dans tout ça : AUCUNE douleur dans ma hanche opérée, ni pendant, ni après. Hourra !!

Ma nouvelle thérapie !

J’ai fait rire bien des gens avec ça cette semaine mais sait-on jamais, peut-être que ma nouvelle thérapie fonctionnera.  Elle s’appelle « le déni ». Eh oui, faute d’espoir et de solutions, j’ai décidé d’essayer de vivre le plus normalement possible en faisant fi de mes douleurs, tout ça dans le sourire et la bonne humeur. Et puisque selon cette thérapie, je n’ai plus mal nulle part, je m’en vais dès demain faire du ski de fond avec chéri et les enfants.  Yahou !  

Une nouvelle liste d'attente...

Avant de baisser définitivement les bras en ce qui concerne ma santé, j’ai décidé de faire une ultime tentative.  Lors de ma dernière visite à son cabinet, l’orthopédiste m’a recommandé de prendre rendez-vous dans une clinique de physiâtrie pour recevoir des infiltrations péridurales de cortisone mais comme celles-ci sont plutôt dispendieuses et que le pourcentage remboursé par les assurances est négligeable, j’ai décidé de ne pas donner suite à cette option de traitement.

Aujourd’hui cependant, après discussion avec mon infirmier, j’ai décidé d’aller tenter ma chance pour recevoir ces infiltrations à la Clinique de la douleur de l’hôpital où je travaille. L’attente peut être longue (jusqu’à un an paraît-il) mais je suis allée porter ma demande en personne avec ma carte d’employé accrochée bien en évidence autour de mon cou. Et puisqu’il se trouve toujours un bon samaritain sur ma route, S., la secrétaire de la pharmacie où je travaille, a gentiment proposé de parler de mon cas à un contact à elle, justement dans cette clinique. Dans toute cette histoire, une chose est certaine : je ne pourrai jamais dire qu’on a pas tenté de m’aider et en plus, l’aide est souvent venue gratuitement  de personnes qui n’avaient rien à y gagner…

Rapport de mon IRM !

Bon, j’y ai enfin eu accès et ça me permet de mieux comprendre ce que l’orthopédiste m’avait expliqué l’autre jour.  En résumé :

L4-L5 : Déchirure annulaire postérieure centrale avec HERNIE DISCALE postéro centrale.

L5-S1 : Spondylolyse bilatérale. Antélisthésis grade L5/S1. Discopathie modérée prédominante à la portion antérieure du disque. Hyper intensité de signal T2, hypo intensité de signal T1 des plateaux vertébraux en regard de la portion antérieure de l’espace intersomatique, compatible avec de l’oedème osseux qui pourrait être douloureux de façon aiguë. Arthrose facettaire hypertrophique modérée. Sténose foraminale gauche légère. Sténose foraminale droite légère. Phénomènes à vacuo dans le disque L5-S1.

Changements dégénératifs L4-L5, L5-S1.

Alors devinez à quoi je vais passer mes prochains temps libres ?  À googler évidemment car au Québec, il vaut mieux s’informer et trouver soi-même des solutions.

Spondylolyse !

J’ai commencé à faire des recherches sur la Spondylolyse, question de comprendre un peu de quoi je souffre cette fois. La première page sur laquelle je suis tombée explique exactement les symptômes que j’ai depuis juillet 2013 :

La spondylolyse est une affection dorsale provoquée par un relâchement de la liaison entre deux vertèbres. Ce relâchement se produit car une des vertèbres glisse en dehors de la vertèbre sous-jacente. (Dans mon cas, il semble que la vertèbre L5 ait glissé sur la S1.)  Il en résulte une pression vers le bas sur la moelle épinière ou sur les nerfs, provoquant souvent une douleur chronique.

La spondylolyse se manifeste surtout sous la forme de douleurs lombaires. Il s’agit d’une maladie fréquente chez les jeunes sportifs qui pratiquent la natation intensive, font de la gymnastique, pratiquent le lancer du disque ou du javelot.  Les symptômes de la spondylolyse sont généralement les mêmes que ceux d’une hernie. Le symptôme le plus courant est une douleur dans le bassin et dans les reins.  La douleur aiguë peut se propager jusque dans la hanche. La douleur peut s’intensifier en toussant, en éternuant et en se contractant car la pression exercée sur la colonne vertébrale augmente. La pression exercée sur la colonne vertébrale peut provoquer une inflammation locale et même endommager la racine nerveuse, ce qui peut entraîner une raideur matinale, une paralysie ou même une perte de sensation.

En l’absence de douleurs, aucun traitement n’est généralement préconisé. Si des douleurs apparaissent, il est conseillé d’éviter des activités éprouvantes pour le dos, comme le sport intensif. Une opération n’est pas toujours nécessaire. Dans les cas les plus graves seulement, on peut envisager une opération pour fixer les vertèbres atteintes.

Est-ce ma prochaine chirurgie ? J'espère bien que non ! Il semble que dans certains cas, un soulagement peut apparaître avec le temps. J'attends de lire le rapport écrit de ma résonance magnétique pour mieux comprendre la "gravité" de la situation...

Résultats de mon IRM !

J’ai vu l’orthopédiste aujourd’hui et j’ai pu entendre, dans son bureau, le rapport de mon IRM, dicté par le radiologue. Finalement, cet examen a révélé deux problèmes qui, si j’ai bien compris, sont indépendants l’un de l’autre.  Le premier, le bris d’un disque, niveau L4-L5, si ma mémoire est bonne et le deuxième, une spondylolyse, niveau L5-S1. Je pourrai vous en dire plus quand je pourrai consulter le rapport écrit, d’ici quelques jours.

En attendant, je dois prendre rendez-vous dans une clinique de physiâtrie (et non PSYCHIÂTRIE, quoique ça me ferait sans doute du bien), pour recevoir une injection péridurale de cortisone.

Allez, on garde le moral !

IRM !

J’ai passé ma résonance magnétique mercredi dernier et j’ai détesté mon expérience ! Je ne suis pas claustrophobe mais j’ai trouvé le tube vraiment exigu !  En plus, j’étais évidemment très inconfortable couchée sur le dos, sur cette table dure, avec ce vacarme infernal et cette chaleur ! On m’avait dit que je n’avais rien à craindre de la tige de métal que j’ai dans la cuisse mais c’était plus fort que moi. J’avais peur qu’elle sorte par je ne sais quelle partie de mon corps ! Ouf, j’en suis sortie très heureuse que tout soit enfin terminé !

Je revois mon docteur V. le 11 février.  J’attends…

Ouf !

J'ai pris mon premier Lyrica avant hier soir et je me suis levée hier matin en TRÈS mauvais état. Je savais bien que ce médicament pouvait endormir et étourdir mais je pensais qu'après une nuit de sommeil, l'effet serait passé.  Erreur !  J'ai dormi comme jamais dans les vingt-cinq dernières années et je me suis réveillée tellement étourdie que j'étais incapable de sortir de mon lit. Ma tête était si lourde et elle tournait tellement ! J'ai réussi, je ne sais comment, à me rendre au travail et à faire ma journée mais l'effet est complètement parti vers 14h. seulement. Hier soir, aux grands maux les grands moyens.  J’ai décidé d’ouvrir ma capsule, d’en vider la moitié et de n’avaler qu’une demi dose. Je me suis réveillée en bien meilleure forme ce matin.

Sinon, bonne nouvelle, on m’avait dit que le délai d’attente pour l’IRM était de plus ou moins deux mois mais j’ai eu un appel cet après-midi et mon rendez-vous est le 29 janvier.  Je suis contente !!! Merci à Grande Chum qui est allée me pistonner en radiologie !

Bye bye bursite !

Comme prévu, j’ai vu mon orthopédiste aujourd’hui et selon lui, ce n’est pas une bursite qui me ruine la vie depuis six mois. Étant donné la localisation de ma douleur et le fait que ma jambe soit parfois engourdie, il pense plutôt que le problème vient de mon dos et que j’aurais probablement une hernie discale, à confirmer par une IRM. Les radios de ma hanche droite sont normales et comme je le dis moi-même depuis le début, ma douleur ne s’apparentant pas du tout à ce que je ressentais à gauche, j’aurais été bien étonnée qu’il s’agisse d’arthrose. Me voici donc sur la liste d’attente en radiologie. Avec de la chance, je devrais passer d’ici un mois.  En attendant, Lyrica 75 mg au coucher, patience et optimisme !

 

Encore des radios !

Eh oui, c’était les sixièmes en 14 mois et je les ai passées vite et bien ce matin, juste avant le boulot que je commençais à midi. On a beau dire, les horaires de travail dans un hôpital sont peut-être quelque peu chaotiques, n’empêche, pour placer les multiples examens et rendez-vous auxquels j’ai dû assister dans la dernière année, rien de mieux que des heures de boulot diversifiées.  Bref, je suis contente, c’est fait et dans quatre jours je vois mon orthopédiste, avec je l’espère un dénouement heureux pour la saga de la hanche droite.

Mes dernières péripéties...

Avant hier, j’ai dû quitter le travail en matinée après avoir ingurgité un Supeudol,dans un dernier espoir de soulager une douleur insupportable à mon côté droit. J’avais terminé mes Dilaudid la veille et comme je les supportais relativement bien, je me suis risquée avec les Supeudol, imaginant que ça ferait l’affaire. Erreur !  Je me suis mise à avoir chaud, mal au coeur, étourdie, Je sentais que j’allais m’évanouir. Je suis repartie chez moi et me suis effondrée sur le divan puis dormi trois grosses heures.

Ce matin, j’ai réussi à parler à mon super infirmier. Je vais passer des radiographies demain, encore, et voir docteur V. mardi prochain. J’ai hâte !

CINQ mois POST-OP !

Cinq mois demain que je suis passée à la salle d’op et presque un mois que je suis de retour au travail. Ma jambe gauche se porte bien même si je sens toujours une petite raideur.  Le gros problème est toujours celui de la bursite à la hanche droite.  Pas de changement à ce sujet, si ce n’est que ça empire de jour en jour.  J’ai cette douleur de plus en plus aiguë qui ne me quitte pas, que ce soit debout, assise ou couchée.  Je ne me sens très inflammée avec la désagréable sensation que je suis couverte de bleus tout autour de bassin et dans le bas du dos.  Autre désagrément, je sens très souvent ma jambe droite engourdie, parfois seulement au niveau de la cuisse, parfois presque jusqu’au pied. Inutile de mentionner que j’ai très hâte de voir mon orthopédiste !  J’espère qu’il pourra faire quelque chose pour moi.  J’aurais aimé continuer à prendre des marches comme j’avais commencé à le faire et je prévoyais même m’acheter des patins pour bouger un peu et redonner de la force à ma jambe gauche mais j’en suis finalement réduite à mes heures de travail et au tricot.  J’espère que 2014 sonnera la fin de mes douleurs éternelles.

Pour cette nouvelle année, je vous souhaite à tous la santé. C’est vraiment ce qu’il y a de plus précieux car sans elle, on ne peut pas profiter de toutes les belles choses de notre vie…