Il
y a un an et dix jours précisément, mon congé de maladie prenait
fin et j’étais de retour au boulot. Tout ça me semble déjà
si lointain… Après ces 375 jours, je suis fière de dire que
malgré un retour un peu éreintant la première semaine, je n’ai
pas manqué une seule journée de travail et surtout, j’ai toujours
accompli toutes mes tâches sans aucune aide, restriction ou
traitement de faveur. Dans toute cette saga de la hanche, qui
pour moi a duré plus de vingt ans, j’ai reçu beaucoup de support
et dans les quatre dernières années, il est non seulement venu de
ma famille et de mes amis mais aussi souvent de mes collègues de
travail qui se sont soucié de mon état. Il leur est arrivé à
maintes reprises avant et même après ma chirurgie, de me proposer
de l’aide et de s’inquiéter de moi. Les encouragements de
tous m’ont beaucoup aidée…
Reste
maintenant mes problèmes de dos chroniques mais comme j’en parle
peu, j’ai plus ou moins fait oublier à tout le monde que bien que
ma hanche soit totalement guérie, je vis toujours avec des douleurs
quotidiennes. J’ai fait un gros travail de résignation et
d’acceptation cette année. J’ai compris et intégré le
fait que je traînerai probablement toujours ces douleurs plus ou
moins intenses. Elles font partie de moi et de ma vie. On m’a
identifié cinq problèmes différents dans le dos. Personne ne veut
opérer ça et d’ailleurs, personne ne semble vraiment savoir
auquel de ces problèmes s’attaquer pour me soulager. Je continue
de prendre mes Vimovo (Naproxen) à raison de 1000 mg par jour. Pour
ménager mon estomac, il m’arrive de couper à 500 mg quand je
travaille plutôt assise ou que je suis en congé. Le hic, c’est
que dès que je saute une seule dose, la douleur et l’inflammation
gagnent du terrain. Pour avoir pris deux comprimés en moins le week
end dernier, je viens de passer toute ma semaine de travail avec une
douleur accentuée et la jambe droit engourdie de l’aine au mollet.
Est-ce que ça en vaut vraiment la peine ?
Je
n’espère plus être guérie mais je rêve toujours d’être
soulagée. Pour cette raison, je suis toujours en attente à la
clinique de la douleur de l’hôpital où je travaille pour des
péridurales de cortisone. On m’avait parlé de quatre à cinq
années d’attente. En voilà une de passée… La semaine dernière,
mon patron m’a appris qu’il connaissait bien un des
anesthésistes. Je ne veux pas trop fonder d’espoirs
là-dessus mais on ne sait jamais, peut-être qu’un petit coup de
fil pourrait aider. En attendant un dénouement quelconque, je
focalise sur le positif de ma situation et sur les belles choses de
la vie. Je suis zen…
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