mardi 28 juillet 2015

Orpheline !!!



Quelle horreur !  Depuis deux semaines, me voilà orpheline de médecin de famille, ce qui représente une très mauvaise nouvelle pour une malam hanchée de mon acabit. Eh oui, celui qui se souciait de mes divers bobos depuis plus de vingt ans a décidé de bifurquer vers la retraite sans plus de cérémonie. 

Déçue, sous le choc mais non vaincue, je me suis donc tournée vers le guichet de recherche de médecin de famille de mon CLSC  et j'ai rapidement rempli une demande en ligne, en essayant de faire le plus pitié possible.  Le "problème",je l'ai déjà dit, c'est que je ne suis pas à plaindre.  J'ai paradoxalement une excellente santé et j'ai donc répondu des "non" à 95% du questionnaire, ce qui est loin de me placer en priorité, ce que je comprends et même accepte. En moins de vingt-quatre heures, j'ai quand même eu droit à un rendez-vous téléphonique avec une infirmière qui a passé en revue mes réponses et demandé quelques précisions.  Selon elle, il peut s'écouler quelques mois, voire une année, avant qu'on m'attribue un nouveau médecin. Je m'attendais à BEAUCOUP plus !

Bref, c'est avec un pincement au coeur que je dois me résigner à ne plus aller voir mon cher docteur C. Je me doutais bien qu'il ne pratiquerait plus pendant des décennies mais avec son début soixantaine et ses deux nouvelles hanches, opérées un mois après la mienne,  je pensais le garder encore quelques années.  J'espère au moins qu'il n'est pas malade et qu'il profitera d'une retraite bien méritée.

À la prochaine Docteur C. !  On se reverra sans doute au paradis des malam hanchés !

dimanche 26 juillet 2015

Incertaine...

Hum, je ne sais plus quoi penser... Finalement, je n'ai à peu près pas pris de médicaments de la semaine et je ne ressens pratiquement aucune douleur ! Bon, il faut dire que toute la semaine dernière, j'ai eu la chance de travailler assise car je remplaçais la secrétaire de notre département et évidemment, ce poste est beaucoup moins exigeant physiquement. Dès demain par contre, je reprends mes fonctions d'assistante technique et c'est là que je verrai vraiment si mes infiltrations me procurent un réel soulagement.

Je me croise les doigts, encore une fois, mais comme toujours, je suis réaliste !


dimanche 19 juillet 2015

Tant pis !

J'imagine qu'en cinq jours, la cortisone aurait déjà du faire son effet mais force est de constater que mes infiltrations ne sont pas un succès... Mon dos se porte plutôt bien mais il suffit que je m'active un peu pour ressentir un mal de chien dans la hanche droite. En tout cas, ma douleur chronique porte très bien son nom ! 

Heureusement, je peux toujours compter sur mon cocktail Tramadol-Tylenol pour me soulager ! Et comme je ne suis pas à une déception près, un petit revers de plus ne m'empêchera certainement pas de garder le sourire et de poursuivre mes activités. Je constate plus que jamais cette année qu'il y a bien pire dans la vie...


jeudi 16 juillet 2015

Infiltrations : 48 heures plus tard !

Je me suis levée en assez bonne forme ce matin et la douleur, qui avait persisté dans mon bras toute la nuit, était finalement disparue à mon réveil. La raideur dans ma jambe, encore présente en début de journée, s'est elle aussi atténuée au fil des heures et j'ai ainsi pu travailler normalement aujourd'hui.  Par contre, je dois dire qu'après toute la matinée debout, m'asseoir enfin après l'heure du lunch m'a fait grand bien. Vive la rotation des tâches !

À l'heure actuelle,à part une douleur et un petit bleu à la main, dus à l'accès veineux, et une sensibilité aux deux sites d'infiltrations dans mon dos, je me porte à merveille.  Je ne ressens pas mon mal de dos habituel et je n'ai pris aucune médication de toute la journée. Il est trop tôt pour crier victoire mais je croise les doigts !


mercredi 15 juillet 2015

Infiltrations, le lendemain !

Au lendemain de mes infiltrations, je me porte assez bien. Je suis allée travailler, évidemment, mais je peux dire que j'étais bien heureuse de pouvoir et de devoir passer la journée assise (merci N. de m'avoir laissé ta place !) car ma jambe est toujours raide et un peu engourdie. Toute la journée et encore maintenant, j'ai ressenti une douleur supportable dans mon genou droit mais ce qui est plus bizarre, c'est que j'ai une douleur assez intense et persistante dans le bras droit.  Est-ce lié ?  Est-ce autre chose ?  Je ne vois pas comment j'aurais pu me faire mal dans un bras hier alors que je n'ai strictement rien fait de la journée. Je me suis peut-être fait une plaie de divan ?  Blague à part, c'est quand même étrange que j'aie mal du même côté que celui de mes infiltrations... Mais bon, comme toujours, je ne suis pas à l'article de la mort et je reste optimiste !  Demain est un autre jour et je me porterai sans doute mieux.  

À suivre !


mardi 14 juillet 2015

Infiltrations foraminales : ce qu'il faut savoir.



Mes infiltrations foraminales avaient enfin lieu ce matin mais c'était finalement plus compliqué que je ne le pensais. 

Tout a commencé hier matin quand j'ai eu un petit doute. Je me rappelais que lorsque mon frérot avait reçu des péridurales dans le dos, en septembre dernier, il avait dû attendre trois heures avant de pouvoir conduire sa voiture. Pour ma part, sur le petit papier qu'on m'avait remis sur les précautions à suivre, la case qui interdit la conduite automobile n'était pas cochée et celle qui demande d'être à jeun non plus. Jusque là, je m'étais dit que les précautions pour les foraminales n'étaient peut-être pas les mêmes que pour les péridurales mais comme je devais prendre la route pour un aller retour à Québec tout de suite après mes infiltrations, j'ai décidé de m'informer par téléphone pour être certaine. La secrétaire à qui j'ai parlé m'a alors dit que je devais me présenter en étant à jeun depuis minuit la veille et que je ne pourrais pas conduire pendant 24 heures après.  J'ai trouvé ça fort étrange car si je n'avais pas appelé pour demander des précisions, j'aurais mangé avant d'y aller et je m'y serais rendue en voiture. Jamais personne ne m'avait prévenue du contraire et des patients viennent de loin pour se faire infiltrer !

Incrédule mais raisonnable, j'ai donc annulé mes plans d'aujourd'hui pour Québec et je m'y suis présentée à jeun tel que demandé mais quand même avec ma voiture, en me disant que si l'interdiction était réelle, je la  laisserais dans le parking employés et je rentrerais à pied chez moi,ce qui représente une marche d'une petite vingtaine de minutes seulement. Après une attente d'une demi heure, on m'a installée sur une civière avec une jaquette d'hôpital, un accès veineux et un tensiomètre.  Quand j'ai posé des questions à l'infirmière, elle m'a répondu que coché ou non, il faut TOUJOURS se présenter à jeun depuis minuit la veille et qu'il y a TOUJOURS une interdiction de conduire, bel et bien pour 24 HEURES. Puis comme les infiltrations devaient avoir lieu sous scopie, on m'a conduite dans une salle de radiologie et installée sur le ventre. 

La procédure a duré entre vingt et trente minutes en tout et ce fût assez désagréable. J'ai été piquée à deux endroits différents mais plus d'une fois dans chacun des sites. J'ai eu de la Lidocaïne 2%, du colorant (iode ?) et du Decadron. Une des infiltrations a été particulièrement douloureuse dans toute ma jambe. Quand tout a été terminé, j'ai du rester allongée sur une civière trente minutes pendant lesquelles on a surveillé mes signes vitaux et j'ai pu quitter.  On m'a demandé de ne rien faire aujourd'hui et de travailler assise demain sans faute.  Comme j'avais prévu rentrer chez moi à pied et que l'infirmière s'y opposait, c'est finalement J. une collègue de travail qui a eu la gentillesse de me reconduire chez moi. À mon arrivée, je me suis empressée de manger puis j'ai dormi deux heures. Neuf heures plus tard, je sens ma jambe droite un peu raide et faible et j'ai mal dans l'aine droite mais je me porte bien dans l'ensemble.  Je verrai mieux les résultats dans les prochains jours...

Ce qu'il faut savoir donc si vous devez recevoir des infiltrations foraminales :

- Vous devez vous présenter à jeun depuis minuit la veille

- Vous ne pouvez pas conduire pendant 24 heures donc prévoir un accompagnateur car   même si ,comme moi, vous ne demandez pas de sédation, (voir plus bas) la Lidocaïne vous engourdit et limite vos capacités.

- Si vous avez choisi de recevoir un médicament pour vous calmer ou vous endormir légèrement ou encore pour réduire l'inconfort lié à la procédure ( Fentanyl, Midazolam, Hydromorphone, Lorazepam, Morphine ou autres) :

- Vous devez vous attendre à ressentir somnolence, étourdissements, problèmes d'équilibre et risques de chutes. 

- Vos facultés peuvent être affaiblies pendant 24 heures
 donc on demande de ne pas exécuter de travaux manuels risqués ou d'utiliser des outils dangereux ni de signer aucun document important.

- Comme la sédation affecte la vigilance, le jugement et la concentration, il est encore plus important de ne pas conduire. On recommande même de ne pas voyager seul en autobus et même à pied !

- Il faut éviter l'alcool, le cannabis, les antinauséeux, les antihistaminiques et les somnifères.

- Enfin, un effet secondaire plus rare à surveiller : le ralentissement de la respiration. On recommande de passer les 24 heures suivant le rendez-vous en présence d'un autre adulte qui pourrait nous réveiller si votre respiration ralentit trop pendant le sommeil qui suit les quatre premières heures du retour à la maison. Il est recommandé quoiqu'il arrive de réveiller la personne après deux heures de sommeil afin qu'elle ne dorme pas trop profondément.

- Pour finir , il faut savoir que les bénéfices de ces infiltrations peuvent se faire ressentir seulement quelques jours après les avoir reçues et qu'il est normal de ressentir de la douleur dans les heures et jours qui suivent le rendez-vous.

Je repasserai donc bientôt pour faire un petit compte rendu ! 

vendredi 3 juillet 2015

La recette gagnante ?

Voilà plus d'un mois que je prends le Tramadol et on dirait bien que je m'y habitue. J'ai de moins en moins de nausées, ce qui est une bonne chose, et comme, de toute façon, je suis plutôt nauséeuse de nature, je ne vois plus vraiment de différence avec "avant". Le plus merveilleux est que ma douleur est assez bien contrôlée en prenant entre 100 et 150 mg par jour combiné chaque fois avec 1g de Tylenol. Bon vous me direz que je ne suis pas plus avancée et que j'en suis toujours réduite à ingurgiter des médicaments pour être fonctionnelle mais au moins, j'ai l'impression de faire un cadeau à mon estomac en lui donnant congé d'anti-inflammatoires. Et puis, je vous le rappelle, le but de cette histoire n'est plus de soigner mais bien de soulager et malheureusement, c'est souvent par la médication que ça passe...