dimanche 31 mai 2015

Pourquoi j'écris ce blog...

J’ai déjà expliqué mes motivations lors de la création de mon blog en août 2013 mais j’aimerais y revenir pour ceux et celles qui n’ont pas lu à partir du début.
Que ce soit bien clair, je n’écris absolument pas dans le but d’attirer la sympathie ou la pitié car je ne suis pas à plaindre. J’estime que j’ai été choyée par la vie, autant enfant que maintenant. Je viens d’une famille on ne peut plus normale : un père qui travaille, une mère qui fait des tartes, une soeur et un frère, un chien, un chat, une perruche, une maison entourée de fleurs, deux voitures, plus de cinquante cousins et cousines, une multitude d’oncles et tantes et une ribambelle d’amis. Le pire drame de ma vie a sans doute été le décès de ma mère, foudroyée en deux mois par un cancer agressif, à l’âge de 45 ans. Ce fût évidemment une grosse épreuve mais la vie a continué.
Encore aujourd’hui, je suis bien entourée.  J’ai toujours mon père « Pinpin » pour les intimes ainsi que ma soeur et mon frère. J’ai la chance d’avoir trois beaux grands garçons : un jeune adulte qui réussit tout ce qu’il entreprend et deux adoleschiants qui n’ont plus rien d’intelligent à dire pour les cinq prochaines années tout à fait adorables évidemment. Depuis trois ans, j’ai aussi le plus merveilleux des amoureux, un chéri qui me comble de gentillesse et de petites attentions en plus de m’apporter son soutien indéfectible chaque fois que j’en ai besoin, y compris avec tous mes problèmes de santé. Ma santé d’ailleurs, parlons-en. Oui, je suis victime de douleurs chroniques mais à part ça et les effets secondaires qui en découlent, RIEN ! J’ai une super santé ! Je ne suis pratiquement jamais malade. Je ne fais ni anémie, ni diabète, ni cholestérol, ni haute pression, ni tout ce que vous voudrez.  Je ne me suis même jamais fait arracher une dent !!! J’ai aussi un travail que j’aime et des collègues que j’adore autant qu’ils sont.

Si j’écris, c’est pour cinq raison principales :






Pour informer : Quand je me suis retrouvée sur la liste d’attente pour recevoir une prothèse totale de hanche, je me suis rendu compte qu’il manquait cruellement d’informations sur le sujet.  Je n’arrivais pas à trouver de témoignages de patientes comme moi, c’est à dire des femmes, « jeunes », opérées au Québec avec les médecins et les techniques d’ici autour des mêmes années. Faute d’informations et d’explications, j’ai bien failli me retrouver avec une prothèse qui était loin d’être le meilleur choix pour moi. J’ai donc eu l’idée de partager dans un blog tout ce que j’avais appris en posant des questions un peu partout et en cherchant sur internet. 

Pour passer le temps : En fait, ce n’est plus le cas maintenant mais suite à ma chirurgie, du temps, j’en ai eu pas mal à tuer et c’était une bonne façon de le faire tout en espérant que mes écrits pourraient être utiles à quelqu’un quelque part.




Pour me souvenir : En oui, c’est connu, la mémoire est une faculté qui oublie.  Aussi bête que cela puisse paraître, je voulais garder pour moi-même une trace de toute cette aventure.

 




Pour entrer en contact avec d’autres « malam hanchés » : J’espérais, en écrivant, recevoir commentaires, informations et même conseils de la part de personnes connaissant une situation similaire à la mienne.

Pour donner des nouvelles : J’ai la chance de travailler au sein d’une équipe constituée d’environ cent trente formidables collègues qui se sont toujours soucié de mes déboires et de leurs dénouements. Et quand je dis cent trente, n’imaginez pas qu’en réalité je n’en côtoie que dix ou vingt. Je parle avec au moins les deux tiers d’entre eux chaque semaine. Tenir un blog est donc une bonne façon d’informer tout le monde (collègues, amis, famille) sans que ça ne devienne un boulot à temps plein.

Avant de terminer, j’en profite pour vous remercier tous de vous intéresser à mon bla bla. Vos petits commentaires et encouragements quand je vous croise me font toujours très plaisir. Plusieurs d’entre vous partagez vos expériences avec moi que ce soit face à face ou via Facebook ou courriel. N’hésitez pas, lorsque vous vous sentez concernés, à laisser vos commentaires à la suite de mes billets. Je ne demande pas mieux que d’enrichir mon blog par vos expériences qui ont, évidemment, autant de valeurs que les miennes. 

vendredi 29 mai 2015

Sur un petit nuage...

C’est véritablement là où je me trouve depuis mercredi matin. Eh oui, on dirait bien que le Tramadol est LE médicament capable de soulager ma douleur, sans bien évidemment la soigner. Comme je suis présentement en train d’apprivoiser le Tramadol et ses potentiels effets indésirables, je m’en tiens pour l’instant, à 50 mg trois fois par jour, combiné à 1 g de Tylenol. J’aurais probablement besoin d’un peu plus car je ressens encore de petites douleurs mais rien de comparable à ce que j’endure depuis bientôt deux ans. Sans la douleur incessante et sans le Cymbalta, j’ai retrouvé un sommeil plus paisible et une meilleure énergie en journée.
Point de vue effets secondaires, rien d’important à signaler sauf hier soir des nausées assez intenses ainsi que des étourdissements.  Par contre, j’en étais à ce moment à quatorze heures de travail en ligne dont dix debout. J’étais peut-être simplement un peu fatiguée mais j’ai fini par me sentir mieux et j’ai pu compléter mes seize heures comme prévu. Je suis surtout très heureuse de constater que ce médicament ne semble pas me créer de somnolence. C’est, je crois, l’effet secondaire le plus difficile à supporter quand on doit être actif et se lever chaque matin pour gagner sa croûte. D’ailleurs, puisque j’ai un jour eu la bonne idée de travailler en milieu hospitalier, je dois demain matin être fraîche et dispo pour tout un week end de boulot. Je m’en vais donc de ce pas rejoindre les bras de Morphée…

jeudi 28 mai 2015

Oh wow !!!

Première journée sans Cymbalta hier. Pour la première fois en cinq semaines, j’ai dormi comme un bébé, sans rêver et bouger dans tous les sens !  Ça fait du bien, je peux vous le dire. Hier soir, j’ai aussi commencé ma nouvelle médication et question d’y aller en douceur, j’ai pris un petit 50 mg de Tramadol et 1g de Tylenol. Devinez quoi ? Je n’ai pas eu mal au dos de la nuit, ce qui a évidemment contribué à mon bon sommeil.  Ce matin, je me suis réveillée sans douleur au dos, avec « seulement » mon pincement habituel dans la hanche droite.  Pour moi, c’est déjà une victoire ! 

mercredi 27 mai 2015

Cymbalta : j'abandonne !

J’ai pris ce matin ma dernière capsule de Cymbalta. Après plus d’un mois d’essai, je peux affirmer ceci : avec Cymbalta, je me porte beaucoup mieux point de vue estomac et digestion mais je suis très loin du soulagement que j’obtenais avec le Naproxen.  Bref, comme le Cymbalta ne fonctionne pas et que le Naproxen ne me soulage que partiellement, il faut trouver une autre solution et ça tombe bien car j’avais cet après-midi mon deuxième rendez-vous avec l’anesthésiste de la clinique de gestion de la douleur.
Après discussion avec le médecin, celui-ci m’a conseillé d’essayer une nouvelle médication soit du Tramadol (50 à 100 mg) en combinaison avec 1g de Tylenol, de une à quatre fois par jour. Je ne peux pas dire que je suis convaincue mais comme j’ai déjà essayé Celebrex, Naproxen, Lyrica, Flexeril, Dilaudid, Supeudol et Cymbalta, les options commencent à diminuer.
L’anesthésiste a aussi décidé de me faire des infiltrations foraminales, c’est à dire là où émergent les racines nerveuses, au niveau de L4, L5 et S1. Malheureusement, il est difficile de trouver exactement où infiltrer et il faut parfois plusieurs tentatives avant de cibler le bon endroit mais d’après la localisation de mes douleurs, le médecin est d’avis que c’est par là qu’il faut commencer. J’ai donc rendez-vous le 14 juillet pour ma première injection.  D’ici là, je débute dès demain Tramadol + Tylenol.  Histoire à suivre, encore une fois…




vendredi 15 mai 2015

Cymbalta : la suite !

Je prends le Cymbalta depuis maintenant trois semaines dont deux à 30 mg et une à 60 mg. Si je me fie à la liste des effets secondaires de ce médicament, je peux dire que je le supporte finalement très bien, si ce n’est de mes nuits qui sont plutôt agitées, ce qui me cause une fatigue supplémentaire le jour. J’imagine que ce désagrément peut encore s’estomper avec le temps.
Par contre, depuis une semaine, j’ai arrêté de prendre mes Naproxen qui contrôlaient assez bien ma douleur et peu à peu, mon mal revient. Dois-je en conclure que le Cymbalta ne produira pas l’effet escompté ?  Est-ce trop tôt pour le dire ? Je vais quand même persévérer jusqu’au 26 mai, date de mon prochain rendez-vous à la clinique de gestion de la douleur. Je voudrais vraiment que cette médication fonctionne car le but ultime de ma démarche, je vous le rappelle, est d’obtenir un soulagement autrement que par la prise d’anti-inflammatoires qui sont dommageables pour l’estomac. Je veux rester optimiste mais je suis malheureusement un peu sceptique pour le moment. À suivre…

samedi 9 mai 2015

Cymbalta 60 mg !

J’ai pris ma première Cymbalta 60 mg hier soir, donc le double de ma dose habituelle. Je me porte très bien ce matin, aucune nausée ni étourdissement.  Par contre, tout comme lorsque j’ai commencé les Cymbalta 30 mg, mon sommeil a été très agité toute la nuit. J’imagine que cette fois encore, ça passera.

dimanche 3 mai 2015

Une prothèse de hanche, c'est solide !

Du moins, LA MIENNE l’est ! Il faut dire que j’ai reçu la meilleure qui soit : une prothèse à grosse tête fémorale en porcelaine avec tige en chrome-cobalt, le tout non cimenté. Contrairement à la croyance populaire, la porcelaine peut être TRÈS résistante. On est loin ici du petit service à thé qui se brise juste en le regardant.  La solidité des têtes fémorales en porcelaine a été testée en les frappant avec des bâtons de golf, rien de moins !
Saviez-vous qu’une personne âgée a une chance sur quatre de se casser une hanche en tombant ? Une prothèse comme la mienne a une chance sur trois mille de casser. De plus, les risques de dislocation sont les mêmes pour une prothèse que pour une hanche naturelle, ni plus, ni moins  Enfin, sachez qu’avec les prothèses à grosse tête, AUCUN mouvement n’est interdit.



vendredi 1 mai 2015

Cymbalta, une semaine plus tard !


Nous voilà vendredi et j’ai commencé hier ma deuxième semaine de Cymbalta. Après plusieurs journées difficiles, je suis heureuse de constater que je vais maintenant beaucoup mieux.  En plus des étourdissements et nausées, j’ai été victime les premières nuits d’un sommeil très agité.  Le Cymbalta peut causer des cauchemars mais dans mon cas, mes nuits ont surtout été dérangées par la sensation de dormir éveillée avec dans la tête, des pensées étranges et incontrôlables qui tournaient en boucle. Qui dit mauvais sommeil dit également mauvaise journée c’est pourquoi au boulot on m’a aperçue en train de dormir sur une chaise pendant toutes mes pauses et heures de dîner de lundi et mardi.  Depuis mardi soir cependant, je dors bien à nouveau et graduellement, mon énergie est revenue si bien qu’aujourd’hui, je me sentais en grande forme. J’ai encore une quinzaine de comprimés de 30 mg à prendre avant d’en arriver à ma dose finale qui sera de 60 mg.  Espérons que je tiendrai un peu mieux le coup rendue là…