dimanche 4 août 2013

Les test pré-opératoires...

Je reçois un appel de l’hôpital début mars 2013, pour me convoquer pour mes tests pré-opératoires. Je m’y présente le 13 mars, à jeun et je fais là-bas la connaissance de quatre nouveaux « amis » de 70 ans, venus pour la même raison que moi.  Nous nous suivons toute la journée et partout où nous nous présentons, on me demande lequel des patients j’accompagne. Nous subissons les mêmes examens : prise de sang et échantillon d’urine, électrocardiogramme et radiographies. Les radios ne servent pas tant à constater l’état de notre hanche mais plutôt à prendre des mesures pour la future prothèse. On prend divers clichés en déposant  le long de ma jambe,  un objet qui sert à mesurer. Nous assistons aussi aux mêmes rencontres : rencontre individuelle avec l’infirmière, rencontre de groupe avec la physiothérapeute et une autre avec les infirmières de la pré-admission. Lors de cette dernière rencontre, j’en apprends un peu plus sur la chirurgie et sur ce qui m’attend. Moi qui ne me suis même jamais fait arracher une dent, je suis perplexe.

- Chirurgie d’une durée de deux heures, soit sous anesthésie générale, soit sous anesthésie rachidienne.

- Séjour de cinq jours à l’hôpital avec mise en charge de mon poids sur ma jambe dès le lendemain.

- Convalescence et arrêt de travail allant de quatre à six mois selon le type d’emploi que j’occupe.

- Lavement Fleet à me faire moi-même la veille de la chirurgie. Snif !

- Douche antibactérienne à prendre le matin même de l’intervention.

- Restrictions pour certains mouvement à ne pas faire pour les six premières semaines, pour les trois premiers mois et certains autres mouvements interdits pour toujours.

- Pas de douche pendant au moins dix jours post-opératoires.

- Pas de bain pour les six mois suivant la chirurgie !!!

- Injection de Lovenox (anticoagulant) par moi même pendant un mois suivant la chirurgie.

On me certifie aussi qu’il est certain que je serai opérée dans le délai de six mois prévu par le gouvernement.  Apparemment, c’est une obligation et l’hôpital est très surveillé à ce sujet. Ce jour-là, je rentre chez moi épuisée. Je raconte à Chéri tout ce que j’ai appris. Ce n’est rien pour le convaincre…

- Je te l’avais dit ma chouette que c’était pas rien cette opération là…

Le 21 mars, je me présente à nouveau à l’hôpital pour une rencontre en médecine interne. Je réponds à un questionnaire élaboré et on me fait un bilan de santé minutieux.  Je suis en excellente santé et apte à subir la chirurgie. J’occupe le reste de ma journée à magasiner tout ce qu’il faut pour le jour fatidique et ceux qui suivront.

- Deux pyjamas

- Une robe de chambre

- Des pantoufles de grand-mères anti-dérapantes

- Des chaussures fermées, pas trop serrées et faciles à mettre

- Une bouteille de chlorhexidine 4% pour la douche antibactérienne

- Un lavement Fleet

- Un thermomètre

- Un sac de gel à congeler pour soulager ma jambe après l’opération

- Une canne

- Un rasoir électrique car sous anticoagulants, il est trop risqué de saigner en se coupant avec un rasoir manuel


L’attente reprend… 


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