lundi 29 juin 2015

Presque deux ans plus tard...

... voici à quoi ressemble ma cicatrice :




Évidemment, elle ne va plus s'améliorer mais franchement, à part moi, Chéri et les enfants, personne ne la voit et en fait, aucun de nous n'y fait attention.  D'ailleurs, samedi dernier, Chéri et moi constations que nous avons pratiquement oublié cet épisode de prothèse de hanche. Nous n'en parlons à peu près plus parce qu'il n'y a plus rien à en dire si ce n'est que je n'ai plus de douleur et que ma jambe fonctionne tout à fait normalement.

Merveilleux non ?

vendredi 26 juin 2015

Arbraska : Le lendemain...

Toujours vivante, vingt-quatre heures après mon expédition d'hier, j'ai le regret de vous informer que j'ai extrêmement mal dans l'aine droite et dans les deux épaules, que j'ai les deux bras plein de bleus et les mains à la limite d'avoir des ampoules MAIS, je suis heureuse de vous annoncer que je n'ai strictement AUCUNE douleur de côté de ma hanche opérée !



jeudi 25 juin 2015

Une sortie périlleuse...

Ma deuxième semaine de vacances s'écoule un peu trop vite à mon goût et comme les enfants ont enfin terminé l'école, nous en profitons pour faire des sorties de toutes sortes, certaines plus périlleuses que d'autres. En 2012, j'avais promis aux fistons que nous irions un jour à Arbraska mais il était impensable pour moi de réaliser un tel exploit avant de subir ma chirurgie et d'en être parfaitement bien remise. Aujourd'hui, n'écoutant que mon courage et mon amour maternel, j'ai honoré cette promesse et c'est toute terrifiée heureuse que j'ai pris la route, avec les enfants, en direction de cette activité tant espérée.

J'ai parlé d'exploit plus haut et croyez-moi, c'en est un pour moi et même pour le commun des mortels de survivre à ce genre de journée sans courbatures, ampoules et douleurs multiples. Oui le projet a l'air bien gentil quand on visite le site internet d'Arbraska mais ne vous laissez pas berner, C'EST DUR, non, c'est VRAIMENT DUR 

Bon, pour ceux qui ne connaissent pas le concept, il s'agit de parcours aériens constitués d'échelles de cordes, billots suspendus, tyroliennes, filets, tunnels, tout ce que vous voudrez en fait, allant du degré de difficulté débutant, en passant par intermédiaire et difficile avant d'aboutir dans un niveau expert et que vous devez traverser, équipé d'un harnais, de deux mousquetons, d'une poulie et d'un casque, et ce, à plusieurs mètres d'altitude. Quand vous commencez un parcours, vous êtes coincés dedans car des gens vous suivent et vous ne pouvez rebrousser chemin sans laisser derrière vous quelques ennemis et surtout votre amour propre. Pour réussir les parcours, il faut être doté d'une grande force dans les bras (0-1 pour moi), de beaucoup d'endurance (1-0 pour moi), d'une bonne forme physique en général (0-1 pour moi), d'une grande souplesse (1-0 pour moi) et idéalement, ne pas voir le vertige (gros gros 0 pour moi).

Si je vous explique cette activité en détails, ce n'est pas pour faire de la pub pour Arbraska, même si, soit dit en passant, l'activité est géniale, mais plutôt pour vous démontrer qu'avec une prothèse de hanche à grosse tête fémorale, rien n'est interdit ou impossible. Bon, côté dos c'est autre chose mais grâce aux Tramadol + Tylenol (entre 2 et 3 prises par jour) et le repos des vacances, je m'en sors pour le moment sans trop de séquelles. C'est probablement demain au réveil que je pourrai véritablement constater quelles parties de mon corps sont encore intactes...

Pour avoir une idée de mon exploit ou vous donner envie de vivre l'expérience, visitez cette page :

lundi 15 juin 2015

Je suis en vacances...

... et très heureuse de l'être par ailleurs ! Il faut dire que j'en avais bien besoin, comme la plupart d'entre nous, surtout avec mes tests de nouveaux médicaments des dernières semaines. 

Bon, le Tramadol semble assez bien fonctionner pour moi, ce qui est une très bonne nouvelle. Deux hics cependant... Premièrement, les nausées : depuis le début de la prise de ce médicament, il y a eu très peu de journées où j'en ai été dispensée.  Elles surviennent à diverses intensités et à tout moment, parfois juste après la prise d'un comprimé, parfois longtemps après. Souvent, le simple fait de me remplir l'estomac suffit à les faire disparaître mais à d'autres moments, la seule idée d'avaler de la nourriture me répugne.  On dirait que depuis deux jours je me sens un peu mieux.  Peut-être que c'est le boulot qui me donnait mal au coeur...  Non non, je rigole mais probablement que le fait de me lever tôt, de courir toute la journée et d'être constamment fatiguée ne m'aidait pas trop ?  Deuxième hic, l'effet ponctuel du médicament : contrairement au Naproxen ou au Cymbalta qui agissent en continu pourvu qu'on les prenne chaque jour, avec le Tramadol, c'est toujours à recommencer.  Je prends un comprimé et je me sens mieux pour les quatre-cinq prochaines heures mais après, c'est comme si je n'avais jamais rien pris.  Il faut donc que je jongle avec les heures de prises et les risques de nausées qui viennent avec mais je ne maîtrise pas encore parfaitement la conciliation des deux. J'expérimente...

Pour ma première semaine de vacances, le repos est à l'honneur, ce qui devrait me faire grand bien.La semaine prochaine cependant, les enfants auront terminé l'école et nous occuperons nos journées avec diverses sorties familiales plus ou moins violentes pour le corps.  Eh oui, que voulez-vous, trois gars de 18, 14 et 12 ans, ça ne cueille pas des fleurs dans les champs pour se divertir. Pour qu'ils soient contents, il faut qu'il y ait minimalement de l'action voire du danger ou des risques de blessures, de la saleté, du bruit et idéalement une combinaison de toutes ces conditions. 

Heureusement pour moi, le 14 juillet approche et avec de la chance, les infiltrations me feront un peu de bien. En attendant, Tramadol est mon ami et je me concentre sur toutes les belles choses de ma vie.  Il y en a tellement !


mercredi 10 juin 2015

Bonne chance !

Bonne chance et bon courage à ma soeur qui, mal amanchée à sa façon, va courageusement subir une mastectomie ce matin.  Let’s go, c’est une étape de plus vers la guérison !
Je pense à toi !

dimanche 7 juin 2015

Être ou ne pas être...


Cette image correspond au Syndrome de Maigne  http://www.allodocteurs.fr/j-ai-mal/au-dos/douleurs-dans-le-dos-et-si-c-039-etait-le-syndrome-de-maigne_13635.html ) et indique très exactement où sont localisées mes douleurs : numéro un des deux côtés et numéros deux et trois, à droite seulement. Lors de ma dernière visite chez l’anesthésiste, celui-ci a rapidement évoqué ce syndrome à cause de la similitude des régions touchées. Par contre, chez les personnes atteintes, les radiographies ou résonances magnétiques ne montrent aucune lésion dans la région dorso-lombaire, ce qui n’est pas mon cas.
Parlant de syndrome, il y a plusieurs années, mon généraliste m’avait parlé duSyndrome de Marfan ( http://www.allodocteurs.fr/maladies/maladies-rares/syndrome-de-marfan-une-maladie-encore-meconnue_12000.html  ) évoquant la possibilité que j’en sois partiellement atteinte.  À l’époque, ce qui l’avait interpellé, est le fait que je suis plutôt mince, voire longiligne, que  j’ai d’assez longs membres ( grandes jambes, longs bras, très grandes mains ) et que je suis beaucoup plus souple que la moyenne des gens.  J’avais d’ailleurs réussi à exécuter facilement certains mouvements douteux qui nécessitent à la fois longs membres et hyperlaxité ligamentaire et qui permettent de diagnostiquer le syndrome en question.  Les similitudes entre cette maladie et moi s’arrêtent là et c’est tant mieux car en plus d’êtres sujettes aux dissections aortiques,  les personnes qui en sont atteintes ressemblent parfois à des insectes tant elles sont maigres.
Suis-je donc victime d’un malheureux mixe de ces deux syndromes ou suis-je simplement la digne fille de mon père ? Opéré pour hernie discale, je l’ai quand même vu grimacer toute sa vie en plus de se plier et déplier très péniblement. Bon, il n’a pas de prothèse de hanche lui mais il me fait compétition avec des pentures de métal dans les orteils. De mon côté, on est supposé me mettre tôt ou tard un bout de mâchoire en téflon.
Et pourquoi pas un pied mariton…

mardi 2 juin 2015

Mal au coeur...

Depuis que je prends du Tramadol, j’ai eu mal au coeur tous les jours.  Parfois, ce sont des nausées plutôt légères mais à d’autres moments, j’arrive à peine à ouvrir la bouche pour parler. J’ai un peu de mal à relier les nausées à la prise de ce médicament car il arrive, comme aujourd’hui, que je prenne un comprimé le midi et que je me sente très bien pour le reste de la journée.  Par contre, je me suis levée ce matin avec un mal de coeur alors que mon dernier comprimé remontait à huit heures plus tôt, avant de me mettre au lit la veille.  Dimanche a été ma pire journée.  Suite à la prise de mon Tramadol au travail vers 14h., les nausées sont tranquillement apparues au point où je n’ai pas réussi à souper le soir avec les enfants que je n’avais pas vus depuis une semaine.  Je leur ai mis un repas sur la table avant de m’effondrer sur le divan.
Les nausées sont un effet secondaire de plusieurs médicaments et figurent également sur la liste de ceux du Tramadol. Puisque l’arrivée des maux de coeur coïncide avec le début de cette nouvelle médication, on dirait bien que dans mon cas, les deux sont bel et bien liés. Il est possible et même très probable que les nausées s’atténuent au fil des jours.  Comme je ne ressens pas d’autres effets négatifs et qu’en plus, ma douleur est miraculeusement bien contrôlée, je vais persévérer en espérant que tout rentre dans l’ordre bientôt. En attendant, ne soyez pas étonnés si vous remarquez que je suis verdâtre, peu bavarde ou que je somnole sur le coin d’une chaise.  Il en faudra bien plus pour avoir raison de moi !