mercredi 30 septembre 2015

Yééé !!!

La semaine dernière, je rigolais au travail avec une de mes collègues préférée et celle-ci a réagit à une de mes plaisanteries en me donnant un coup de poing pile dans ma hanche, sur la cicatrice.  Eh bien, imaginez-vous donc, j'ai été trop contente qu'à ce moment, elle ne pense pas à ma prothèse !  Quand je lui ai fait la remarque, elle m'a répondu : "C'est sûr qu'on l'oublie, tu ne te plains jamais de rien !"  Cette remarque a fait ma journée et même ma semaine.

C'est vrai que je viens ici partager les hauts et les bas de ma "mauvaise" condition car ce blog sert à me défouler et peut-être aussi à apporter un peu d'informations ou d'encouragement à ceux, qui comme moi, sont aux prises avec des douleurs chroniques. Pourtant, dans la vie, je n'aime pas être étiquetée comme la fille qui a mal partout et qui s'en plaint.  La plupart du temps, je réponds que je vais bien et je pense qu'effectivement, je me plains assez rarement de mes multiples bobos.  Au travail, je n'ai JAMAIS abusé de mon état pour demander des traitements de faveur.  J'y tiens.  Je n'ai jamais voulu être un boulet au milieu de mon équipe de travail et je n'aimerais pas que mes collègues doivent augmenter leurs tâches pour alléger les miennes. Il semble donc qu'on oublie mes bobos et j'en suis ravie.  Merci K.G ! 


vendredi 18 septembre 2015

Je démissionne...

Aujourd'hui, visite à la clinique de gestion de la douleur pour rencontrer mon anesthésiste. Je devais initialement le voir en octobre mais le rendez-vous a été devancé. La rencontre a été brève  car j'avais déjà réfléchi et pris mes décisions. J'ai décliné sa proposition de me refaire des infiltrations plus haut dans le dos puisque les premières ont été très douloureuses et n'ont pas donné de résultats.  

Comme les Tramadol-Tylenol contrôlent assez bien ma douleur pour le moment, nous avons convenu que je poursuivrais avec cette médication, combinée à un peu d'étirements, genre technique Nadeau, et que je le reverrais au besoin. Je pense que pour l'instant, cette option est la meilleure pour moi. Ajoutons à ça un peu de positivisme et du repos autant que possible et je devrais réussir à fonctionner quasi normalement d'ici à ce qu'une catastrophe se produise.

Après des années de casse-tête, de rendez-vous, d'examens, de recherches, d'espoirs et de déceptions, de traitements divers, de médications de toutes sortes et après tellement de temps, d'argent et d'énergie consacrés à toujours vouloir me soigner ou du moins me soulager, je capitule pour un bout de temps. Vient un temps ou trop, c'est TROP...



vendredi 4 septembre 2015

En attente...

Au réveil ce matin, ma hanche droite ainsi que mon dos étaient encore plus douloureux qu'ils le sont habituellement. Pourtant, cette semaine, à part mes 48 heures de boulot, je n'ai rien fait qui aurait pu empirer mon état.

À mon retour du travail ce soir, j'ai trouvé, sur ma boîte vocale, un message de la clinique de gestion de la douleur m'annonçant un rendez-vous pour le 7 octobre.  Il était prévu que je revois l'anesthésiste trois mois après mes infiltrations de juillet mais la date n'avait pas encore été établie. Je ne sais pas trop quoi attendre de cette visite.  Point de vue médication, je pense avoir pas mal fait le tour et finalement, c'est mon combo Tramadol-Tylenol qui produit les meilleurs résultats même si c'est toujours à recommencer. Il y aurait, je crois, la possibilité de prévoir des infiltrations dans un site différent des premières mais est-ce que ça marchera ?  Est ce que j'en ai simplement envie ?

Parallèlement, je suis toujours en attente d'un appel de la physiothérapie demandée par la clinique de la douleur.  Je fonde un peu mes derniers espoirs de soulagement dans cet hypothétique rendez-vous mais je n'ai aucune idée du délai d'attente. Quand j'aurai vraiment tout tenté, il restera toujours la possibilité qu'on me brûle les nerfs. Certains diront que c'est un peu drastique comme solution mais étant encore "jeune" avec beaucoup de responsabilités sur les épaules, je ne peux pas me permettre de ne pas être fonctionnelle.

En attendant, le week end s'annonce superbe et ce ne sont pas ces bonnes vieilles douleurs qui m'empêcheront d'en profiter.  Après tout, j'en ai vu d'autres...