dimanche 4 août 2013

L'infirmier à qui je dois tout !!!

Je décide de prendre les choses en mains et au travail, je vais demander de l’aide à ma supérieure immédiate. Je lui demande si elle ne connaîtrait pas quelqu’un dans l’hôpital, capable de me faire rencontrer les orthopédistes que j’admire tant. Elle m’apprend que le conjoint d’une des pharmaciennes avec qui je travaille est infirmier en orthopédie, justement au sein de cette équipe. Elle me promet d’en glisser un mot à la pharmacienne au retour du week end.

Le lundi, LA pharmacienne vient me poser quelques questions et me dit que son conjoint viendra me voir dans la semaine. Il tient parole et je le rencontre le surlendemain. En discutant avec lui, je reçois enfin réponse à toutes mes questions dont la raison du choix de la prothèse. Je suis renversée par sa réponse. Tous les hôpitaux n’ont pas les moyens d’offrir les prothèses à grosse tête, tout simplement ! Je n’en reviens pas ! Il me dit qu’il va voir ce qu’il peut faire pour moi et qu’il va me redonner des nouvelles.

Je lui reparle le 27 mai. Le grand Docteur V. est prêt à prendre mon cas en charge. Je serais opérée par lui, dans un délai de trois mois, dans un hôpital voisin au nôtre, à deux pas de chez moi. C’est inespéré. Je suis sûr un nuage. Le délai d’attente n’a plus tant d’importance maintenant que j’ai la confirmation de l’importance de recevoir la prothèse à grosse tête fémorale. L’infirmier me dit que je pourrais voir l’orthopédiste dès le lendemain. Comme je suis en congé ce jour là, il est convenu qu’il m’appelle chez moi lorsque le Docteur V. aura quelques minutes.

28 mai, 9h. mon téléphone sonne. L’orthopédiste peut me rencontrer. Le seul hic, il me faudrait un papier de recommandation de mon généraliste. J’appelle la secrétaire de celui-ci mais elle semble peu délurée et je décide finalement de me rendre directement sur place pour l’intercepter moi-même. Je me plante devant la porte de son cabinet et lorsqu’elle s’ouvre enfin, je l’apostrophe et lui demande un papier de référence qu’il me fait sur le champ, conscient que c’est une chance inouïe pour moi de rencontrer le Docteur V. dans ce contexte et aussi rapidement.

J’arrive en trombe dans l’aile orthopédique en kidnappant au passage Chéri qui est en heure de dîner. Nous rencontrons enfin l’orthopédiste accompagné de mon infirmier providentiel. Pas de problème, il va s’occuper de mon cas. Selon eux, si un orthopédiste d’un autre hôpital a voulu m’opérer, c’est que mon arthrose doit être assez avancée. Apparemment, la plupart des autres hôpitaux n’osent pas opérer des patientes aussi jeunes que moi, sauf en cas de nécessité quasi absolue. Nous regardons mes radiographies ensemble. Effectivement, j’en suis à un stade chirurgical. Le médecin remplit quelques papiers pour m’inscrire sur la liste d’attente de l’autre hôpital, situé à trois coins de rue. Je propose d’aller les porter moi-même pour accélérer les choses. Je fonce là-bas et accomplis ma mission. J’aurai bientôt des nouvelles semble-t-il. 


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