dimanche 4 août 2013

Les derniers milles...

Mes vacances se terminent et je retourne travailler mais le coeur n’y est plus. Mes douleurs à la hanche gauche sont insupportables. J’ai mal dans la fesse, la cuisse, le genou et surtout l’aine. D’ailleurs, il faut savoir que l’arthose de la hanche (coxarthrose pour votre information) se manifeste surtout par une douleur de plus en plus forte à l’aine. Je n’ai presque plus de mobilité dans ma jambe. Je dois me concentrer pour marcher comme il faut. Pour couronner le tout, j’ai quasiment aussi mal du côté droit. Mon autre jambe n’en peut plus de toujours compenser pour celle qui n’est plus fonctionnelle. Début juillet, apparaît un nouveau problème. J’ai une nouvelle douleur du côté droit, comme si je m’étais déplacé quelque chose dans le dos. Ça me fait un mal de chien. Je ne suis presque plus capable me pencher en avant. Je me bourre de Celebrex, Tylenol, Advil, Gravol. Je ne respecte même plus les maximums à ingurgiter en 24 heures. Je me sens toujours malade. Je décide de ne manger que les quantités nécessaires à ma survie.

J’essaie de garder le moral en continuant de faire des activités que j’aime.  À la fin juillet, Chéri et moi allons passer un week end à Québec.  Il fait un temps magnifique. Nous marchons un peu dans le Vieux Québec. C’est difficile pour moi mais je ne veux pas laisser mon état de santé gâcher ces belles journées. Je reviens chez moi en piteux état. Au retour de ma fin de semaine, je tombe  sur le web sur des articles concernant les délais d’attente pour les chirurgies.  Je le disais déjà depuis quelques mois et j’avais bien raison. Une chirurgie, ça se magasine !!!



Je prévois pour le week end suivant une autre petite escapade à Québec, cette fois-ci avec mes enfants. Je veux absolument les emmener quelque part avant la fin de l’été pour compenser le week end annulé de la fin juin. Je planifie, je réserve. Lundi le 29 juillet, je suis au travail lorsque l’hôpital m’appelle. Ma chirurgie est planifiée pour le 5 août, dans une semaine pile. Je dois, une fois de plus, annuler mon week end avec les enfants et cesser mes anti-inflammatoires sur le champ. Comment finir ma semaine sans Celebrex ni Advil ? Le mercredi, je n’en peux plus. J’ai des douleurs indescriptibles. J’ai peur de tomber quand je travaille. Je me tiens après les comptoirs car je ne me sens vraiment pas solide. Jeudi le 1er août, je me présente dans une clinique sans rendez-vous. Selon le médecin, ma nouvelle douleur côté droit est provoquée par le côté gauche et le fait que je compense trop et depuis trop longtemps. Je sors de son cabinet avec une ordonnance de Dilaudid. C’est avec cette médication que je termine ma semaine.


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