dimanche 4 août 2013

Le rendez-vous chez l'orthopédiste !

Je réussis à voir l’orthopédiste début novembre après quelques obstacles qui ne relèvent ni de lui ni de moi. En regardant mes radiographies, il m’annonce que malgré mon « jeune » âge, il n’a aucun scrupule à m’opérer maintenant étant donné l’usure avancée de ma hanche. Je retiens mes larmes. Se pourrait-il que la fin de mon calvaire approche ? Il m’explique aussi, qu’en ce qui concerne l’arthrose, on soigne selon le patient et ses symptômes. Une personne qui aurait une arthrose encore plus avancée que la mienne mais qui serait moins active ou aurait peur des chirurgies pourrait décider d’attendre le plus longtemps possible avant de recevoir une prothèse. Au contraire, une personne de mon âge, active, déjà pas mal amochée et qui doit travailler, pourrait choisir la chirurgie tout de suite. Il m’explique qu’il n’a pas d’autres solutions à me proposer.

Il m’informe des risques :

1- Risque de perdre beaucoup de sang pendant la chirurgie et de devoir recourir à des transfusions.

2- Risque, très faible mais existant, que la prothèse s’infecte après la chirurgie. Dans ce cas, il faut réouvrir le patient, lui retirer sa prothèse, lui en mettre une temporaire pour quelques semaines et lui donner des antibiotiques intraveineux. Par la suite, il faut réopérer pour remettre la vraie prothèse.

3- Risque de sortir de la salle d’opération avec la jambe plus longue ou plus courte que l’autre.

4- Risque de faire une thrombose suite à la chirurgie donc prise d’anticoagulants obligatoire pour quelques semaines.

5- Risque de faire partie du très faible pourcentage de patients qui conserveront une douleur inexpliquée même si la chirurgie semble réussie.

6- Étant donné mon âge, j’aurai tôt ou tard besoin d’une révision de prothèse.  Selon lui, cette seconde intervention sera plus longue et donnera de moins bons résultats.

Il m’explique aussi qu’idéalement, je recevrai une prothèse en céramique, la plus confortable et la plus durable. Par contre, toutes les grandeurs ne sont pas disponibles et il est possible qu’il m’installe une prothèse en polyéthylène (en plastique quoi !)Il ne peut pas vraiment le savoir avant que je sois ouverte sur la table d’opération. Selon lui, dans un cas comme dans l’autre, la prothèse sera solide et fiable mais je devrai observer quelques limitations de mouvements, certaines temporaires, d’autres permanentes, pour éviter les dislocations. Il termine en me disant que le taux de réussite est excellent et que presque tous les patients son satisfaits. Je tente de tout assimiler pour répéter ça à Chéri le plus fidèlement possible.  Je suis tellement abasourdie par la nouvelle que je n’ai qu’une seule question à lui poser et elle concerne le délai d’attente. Il me répond qu’il est d’environ six mois. Il me dit qu’il peut m’inscrire sur sa liste d’attente et que si d’ici là, je change d’idée, il n’y a aucune obligation. J’accepte. Je sors de son cabinet sous le choc.




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