vendredi 9 août 2013

Premiers pas avec la canne

Je me réveille aussi fatiguée que la veille.  J’ai mal au coeur et je prends deux Gravol qui m’assomment. J’attrape un bon gros mal de tête et Chéri m’apporte des Tylenol avant de partir au boulot.  Je reste dans mon lit et je me sens très mal.  J’ai envie de pipi mais je ne me sens pas capable de me lever.  Je regrette de ne pas l’avoir fait quand Chéri était encore là.  Fiston dort, complètement à l’opposé de ma chambre, avec la porte fermée, fenêtre ouverte, un ventilateur et probablement de la musique.  Je peux m’époumoner la journée entière, jamais il ne m’entendra. 

Je réussis à me lever à 10h. au moment où la sonnerie du téléphone retentit. C’est l’infirmière du CLSC qui m’annonce son passage imminent.  Ça me rassure.  Je raccroche et le téléphone resonne immédiatement.  La physiothérapeute, s’annonce pour 15h. Je suis déçue de constater que ce n’est pas celle qui est venue faire mon évaluation il y a quelques mois. L’autre est en vacances semble-t-il… L’infirmière arrive et prend ma pression qui est à 100 sur 60.  Elle vérifie mon pansement qui est correct et repart. Je réussis à dîner un peu et à laver mes cheveux, penchée au-dessus de la baignoire.  C’est périlleux mais ça fait du bien.

Je décide de tenter de marcher avec la canne plutôt que la marchette qui est encombrante.  Je fais d’abord un test près d’un comptoir pour me retenir au besoin. Je réussis sans trop de mal mais je pense que je ne mets pas plus de 50% de mon poids sur ma jambe opérée. Au moins, je peux me déplacer plus efficacement même si c’est long.  Je dors une partie de l’après-midi et c’est la physiothérapeute qui me réveille vers 15h30. C’est une dame de près de 60 ans, extrêmement joviale et amicale.  Elle me montre les exercices à faire et me pose quelques questions.  Elle reviendra lundi.

Je ne me sens pas trop souffrante. Je prends religieusement mes Celebrex et mon Xarelto. Au besoin, j’avale des Tylenol. Je ne sens pas le besoin de prendre les Supeudol. Assise, j’ai du mal à répartir mon poids sur mes deux fesses. On dirait que ma prothèse veut sortir par ma fesse gauche. Je sais que c’est impossible et que je suis probablement très inflammée. D’ailleurs, mon genou et ma cuisse gauches semblent un peu plus gros que le côté droit. Je ressens une douleur tolérable sur le dessus de ma cuisse, précisément au niveau de l’os du fémur dans lequel on a inséré la partie métallique de ma prothèse. Sinon, je me sens, ma foi, plutôt bien.

Fiston et moi mangeons des salades césar au poulet pour souper.  Je réussis à manger la moitié de la mienne.  Chéri arrive en début de soirée et sa présence me fait du bien.  Il m’aide à faire ma toilette comme la veille.  Ce soir là, je peine à m’endormir. Je réussis à fermer l’oeil à 2h. et me réveille tôt.


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