Et
oui, j’en suis là puisque ma thérapie par le déni ne fonctionne
pas vraiment. Après la folle année qui vient de s’écouler, j’en
suis venue aux conclusions suivantes :
– Je
ne veux plus mettre d’argent dans ma santé
– Je
ne veux plus mettre de temps dans ma santé
– Je
veux BEAUCOUP moins parler de mes problèmes de santé
– J’ai
probablement hérité de la génétique de mon père qui a des
pentures dans les orteils et qui a été opéré pour une hernie
discale. Je ne l’ai jamais vu se pencher sans grimacer mais
il est toujours vivant, contrairement à ma mère, foudroyée par un
cancer à 45 ans. J’ai peut-être hérité du « meilleur »
des deux mondes et même si j’aurai probablement toujours mal
quelque part, ça ne me tuera pas. Je vivrai probablement
jusqu’à 125 ans, toute croche et pleine de morceaux de métal un
peu partout dans le corps.
À
la lumière de ces réflexions, je me dis que la seule chose qu’il
me reste à faire pour profiter un peu de la vie et éviter de me
lancer devant un autobus est d’ACCEPTER ! Je me rends compte que je
ne peux ni nier ni oublier mes douleurs alors aussi bien apprendre à
vivre sereinement avec. Comme ça, je n’aurai pas tout perdu
!