lundi 31 décembre 2018

BONNE ANNÉE !!!!

Je ne peux tourner la page de cette année qui s'achève sans penser aux quelques êtres chers que j'ai perdus en 2018. Oui, il y en a eu plus qu'un dont ma soeur avec qui j'entretenais un lien fusionnel que peu de soeurs élèveront à un tel niveau. 

2018 m'a également apporté de beaux défis, de nouvelles perspectives et de formidables rencontres. De nouveaux visages sont entrés dans ma vie alors que j'en ai redécouvert certains autres.

Cette année m'a beaucoup appris sur moi, sur les autres, sur la vie, autant dans les bons que dans les pires moments. Il y a certes des épreuves dont on se passerait volontiers mais chacune d'elles nous transforment, nous apprennent et nous font grandir. Au travers de cette année, j'ai constaté une fois de plus à quel point je suis bien entourée. Dans les moments difficiles, ma famille a su se tenir, encore une fois tandis que mes amis m'ont soutenue par leur présence, leurs attentions et leurs encouragements.

Je retiens de cette année que je possède ce qu'il y a de plus précieux : la SANTÉ, une famille, des amis et non pas un mais deux emplois dans lesquels je me réalise et côtoie des personnes extraordinaires.

Mon blog est désormais un peu moins actif mais il génère toujours plusieurs centaines de visites provenant d'une dizaine de pays différents chaque année. Je vous souhaite donc, à vous tous qui me lisez, la santé, encore et toujours. Je vous souhaite de multiplier les moments avec les êtres que vous chérissez mais également ceux que vous prendrez pour vous même. Je vous souhaite des journées à ne rien faire, des rires à profusion, des rencontres, des partages, de nouvelles expériences et de la beauté plein les yeux et le coeur. 

BONNE ANNÉE !!!



vendredi 28 décembre 2018

Bulletin de fin d'année !

Voilà quelques mois que je n'ai pas écrit. Pas de nouvelles, bonnes nouvelles comme on dit ! Pourtant, les derniers mois n'ont pas été de tout repos...

J'ai repris le travail à l'école fin août avec l'énergie à zéro, le moral dans le quatrième sous-sol et les restes de l'agression dont j'avais été victime devant l'hôpital une semaine plus tôt. Honnêtement, un traitement de canal chez le dentiste devait être plus divertissant que ma compagnie ! Pourtant, ce retour auprès de mes collègues et de mes élèves m'a peu à peu sortie de mon marasme et redonné l'envie de voir du monde. C'est une chance d'ailleurs puisque mon travail consiste justement à animer une classe des journées entières, idéalement avec un minimum d'entrain et un sourire dans le visage.Un jour à la fois, j'y suis arrivée, avec des efforts considérables au début et plus facilement ensuite.

J'allais beaucoup mieux quand, à la première neige, je me suis pété la gueule, j'ai fait une violente chute dans le parking de l'école. Habituée à la prudence extrême pendant vingt-cinq ans, pour préserver ma hanche, je ne suis pas tombée très souvent dans ma vie. Eh bien, ce matin là, je suis tombée pour les vingt-cinq années pendant lesquelles le malheur m'avait épargnée. En toute modestie. j'ai fait une chute digne des meilleurs dessins animés de ce monde, de quoi éblouir Buster Keaton ou émerveiller Mr. Bean ! En une fraction de seconde, je suis passée de la position debout à la position étendue sur le dos, sans aucune étape entre les deux. Inutile de préciser que la chute a été... magistrale. Cette fois encore, j'ai été quitte pour plusieurs jours de torticolis, quelques bleus ici et là ainsi que des douleurs plus ou moins incommodantes selon les endroits. Comme toujours, je me suis remise.

Remise oui, mais mes douleurs habituelles au dos et à la hanche droite sont toujours là. Je continue de les ignorer et ça fonctionne plutôt bien, avec un petit coup de pouce de Naproxen, Tylenol et Tramadol de temps en temps, très rarement en fait. Je réussis, la plupart du temps, à composer avec les élancements et pincements sans que personne ne se doute de quoi que ce soit. Il n'y a que moi qui ne suis pas dupe...

D'ailleurs, pas plus tard que ce matin, je constatais une fois de plus que cette thérapie par le déni a évidemment ses limitations. Alors que je suis en vacances et que je multiplie les périodes de calme et de repos, je suis sortie de mon lit avec une douleur quasi insupportable à la hanche. En fait, il serait plus juste de dire qu'à la minute à laquelle j'ai ouvert les yeux, je savais déjà que mon lever et les mouvements qui allaient suivre seraient on ne peut plus ardus. J'avais vu juste : impossible de marcher normalement, de m'asseoir ou de faire quoi que ce soit sans qu'une douleur atroce transperce ma hanche. Expérimentée que je suis en la matière, je savais aussi que la douleur s'estomperait jusqu'à un niveau supportable à force de bouger ET de nier...

Ce désagréable réveil m'a rappelé que depuis novembre, je devais prendre un rendez-vous à la clinique de la gestion de la douleur, question d'aller faire acte de présence pour ne pas perdre ma place. Eh oui, je vous en ai déjà parlé, dans cette clinique, il faut faire un coucou une fois par année si on ne veut pas être kické out. Ça m'indignait quand on me l'a dit et ça m'indigne toujours aujourd'hui. La liste d'attente pour les nouveaux patients étant d'environ huit ans, j'ai toujours du mal à concevoir que tous les patients suivis doivent monopoliser leur médecin une fois par année, même quand c'est non nécessaire, sous peine d'être relégués au rang des exclus.

Bref, ça tombait bien ce matin, je devais déjà aller à l'hôpital avec fiston et j'ai décidé de me présenter en personne pour solliciter innocemment un rendez-vous. Évidemment, puisque que je n'avais pas donné signe de vie depuis treize mois, j'étais maintenant dans la pile des parias. Il faut donc que j'attende que la secrétaire parle à mon anesthésiste qui décidera de lever oui ou non ma punition. Je suis plutôt optimiste étant donné que je suis une employée de l'hôpital (j'espère qu'il s'en rappelle), qu'il avait inscrit à mon dossier de revenir au besoin et qu'il a déjà mentionné qu'il aimait bien mes petites culottes (oui oui). J'espère qu'il se rappelle de ça aussi ! 😃😃😃

Qu'à cela ne tienne, il m'en faut plus que ça pour me décourager. Douleurs ou non, je compte bien profiter de l'hiver pour faire une journée de glissades sur tubes avec mes trois hommes, du patin, de la marche et même du pelletage, si neige il y a. Après tout, puisque rien faire réussit à me faire mal, aussi bien bouger !