jeudi 2 avril 2015

Folle de joie !!!!!!!

Jeudi bien occupé au travail aujourd’hui et avec, en prime, une stagiaire à mes trousses, je peux dire que je n’ai pas chômé. J’étais toute la journée assignée à une tâche qui a pour conséquence de recevoir sans cesse des appels des infirmières de tous les étages.  C’est pour cette raison que quand, une fois de plus, une collègue m’a interpellée pour me dire que la clinique de la douleur me demandait au téléphone, j’ai mis du temps à comprendre que c’était un appel personnel, L’APPEL que j’attends depuis précisément un an, un mois et une semaine !
Je pense que j’ai littéralement volé d’un bout à l’autre de la pharmacie pour aller victorieusement répondre à cet appel tant espéré. Accrochée au téléphone comme si ma vie en dépendait, euphorique comme si je venais de gagner le gros lot, j’ai enfin entendu les mots rêvés : Madame, on vous appelle pour vous donner un rendez-vous à la clinique de la douleur !
En fait, ce n’est pas un mais deux rendez-vous que la secrétaire m’a programmés.  Le premier, le 21 avril, est un cours obligatoire auquel il faut absolument assister pour accéder à l’étape suivante.  Le deuxième rendez-vous, le 23 avril, est la consultation avec l’anesthésiste, qui j’espère me fera des injections de cortisone sur le champ.
Ceux et celles qui ne souffrent pas d’une douleur chronique ne peuvent peut-être pas comprendre l’immense joie que cet appel m’a procuré mais quand on endure et qu’on attend jour après jour, avec l’impression d’être oubliée par le système, recevoir enfin des nouvelles apporte déjà un peu d’espoir et de réconfort.  Je suis optimiste mais lucide. Je sais que des péridurales de cortisone ne vont pas guérir mes problèmes de dos mais avec un peu de chance et un suivi, peut-être que le douleur se trouvera mieux contrôlée. Mon rêve le plus fou serait d’abandonner les anti-inflammatoires et de pouvoir attacher mes chaussures sans grimacer, de ne plus sentir ce pincement constant dans ma hanche, ces espèces de coups de poignards dans le bas de mon dos, cette sensation de brûlure dans l’aine et cet engourdissement constant de toute ma jambe droite, de l’aine à la cheville.
En oui, me voici encore à espérer… L’espoir fait vivre paraît-il…  Et comme l’a si bien dit quelqu’un que je ne connais absolument pas :
il n’y a pas de traversée du désert, il n’y a qu’une marche vers  l’oasis…

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