dimanche 2 septembre 2018

Quatre semaines plus tard, une journée à la fois...

Vivant depuis 30 ans avec une ou des douleurs chroniques, on peut dire que j'ai l'habitude d'être "malam hanchée". J'aurais jamais cru cependant que je pourrais l'être autant émotivement ! Ces temps-ci, beaucoup de mes amis prennent de mes nouvelles et j'ai l'impression de me plaindre sans cesse lorsque j'en donne. 

En cherchant sur le web, je suis tombée sur une page qui résume assez bien l'état dans lequel je me trouve. Souhaitons que ces informations ne vous seront jamais utiles mais au cas où, je les partage avec vous :

La douleur et le mal de vivre qui assaillent une personne endeuillée se manifestent bien sûr psychologiquement mais aussi, de façon de physique.

Dès l'annonce du décès d'un être cher, l'organisme réagit physiquement à la souffrance psychologique. Sa première intervention est de produire des hormones tranquillisantes. Le résultat est un état d'engourdissement où l'endeuillé se retrouve comme dans une bulle à l'abri de la souffrance. Voilà une mesure de survie que le corps a trouvé pour permettre à la personne en état de choc de ne pas d'effondrer.


Voici quelques manifestations ressenties par une personne en état de choc :

  • Les oreilles bourdonnent
  • La vision est brouillée
  • On ressent une grande sensation de froid
  • Une grande lourdeur physique se fait sentir dans le corps

Il est bon, dans ces moments, que la personne éprouvée soit soutenue par quelqu'un d'aimant en mesure de l'aider à revenir lentement de cet état second.


Au début d'un deuil, plusieurs autres symptômes physiques peuvent se déclencher. Ces manifestations physiques sont une expression d'une douleur émotive intense ressentie par une personne endeuillée : 

  • La bouche sèche
  • Une difficulté à avaler
  • Des serrements au niveau de la gorge ou de la poitrine
  • Des tremblements
  • Des bouffées de chaleur
  • Une transpiration soudaine et exagérée
  • Des palpitations cardiaques
  • Une hypertension artérielle
  • Une sensation d'étouffer
  • Une grande sensibilité au bruit
  • Des maux de tête et des migraines

Les émotions liées au deuil déclenchent également des pertes d'appétit, des troubles digestifs et des diarrhées. La faim ne se fait pas sentir mais il est tout de même souhaitable d'avoir une diète équilibrée.


Il est conseillé à une personne vivant les symptômes physiques du deuil de boire beaucoup d'eau : environ un tiers de plus que la quantité normalement consommée quotidiennement.


Finalement, il est conseillé de ne pas hésiter à consulter un médecin, particulièrement si l'endeuillé ne mange rien et qu'il n'arrive pas à dormir. Le système immunitaire de la majeure partie des personnes en souffrance perd quelque peu de son efficacité, ce qui peut les rendre plus vulnérables à contracter des maladies.


Un deuil est très éprouvant moralement et aussi physiquement. Il est bon de guérir son âme en ne délaissant pas trop son corps qui, lui aussi, en a lourd à porter.


J'ajouterais à cette liste un sommeil très agité et des cauchemars par dizaine.

Trois jours de congés sociaux pour se remettre du décès d'une personne très proche, c'est bien peu lorsqu'on est touché par quelques uns de ces symptômes. D'un autre côté, il semble souhaitable de reprendre les activités quotidiennes assez rapidement pour sortir de l'état de deuil et constater que la vie continue. D'un naturel plutôt positive, je me dis que tout ça va bientôt s'estomper. En attendant, j'avance un jour à la fois et je tente de garder ma tête hors de l'eau.