mardi 7 novembre 2017

Petite visite chez l'anesthésiste...













Petit rendez-vous, ce matin, avec mon anesthésiste. Comme toujours, je suis passée pile à l'heure et il a pris le temps de m'expliquer, images à l'appui, d'où pouvaient provenir les douleurs de mon dos et de ma hanche. Après un examen et quelques questions, il a décidé de me faire une infiltration dans le dos, même si ma douleur a un peu diminué pendant les 6 semaines où j'attendais mon rendez-vous. J'en ai également profité pour lui demander un renouvellement  pour mes ordonnances de Tylenol, Tramadol et Naproxen. Avec de la chance, me revoilà partie pour une année sans trop de soucis.

Comme je l'ai expliqué à mon médecin, je tente de vivre un peu comme si je n'avais rien. Je travaille, sans demander de restrictions, même si je sais que je pourrais facilement obtenir un billet pour alléger mes tâches. Je bouge avec mes enfants (glissades d'eau, course, etc) et je marche énormément. J'évite aussi de me plaindre puisque ça n'enlève rien à mes douleurs et parce que je ne veux pas attirer la sympathie ni la pitié des autres. J'essaie donc de vivre comme si de rien n'était, en faisant abstraction de la douleur. Lorsqu'elle est trop vive, je prends mes médicaments. J'ai vraiment beaucoup beaucoup diminué ma consommation d'anti-douleurs et anti-inflammatoires dans les derniers douze mois. Il peut maintenant s'écouler des semaines entières sans que j'avale quel que médicament que ce soit. Je pense qu'avec toutes ces années (34 !) à supporter des douleurs de toutes sortes, mon seuil de tolérance est vraiment élevé. 

Je disais également à mon médecin que je ne me sens pas à plaindre. Je me considère chanceuse de n'avoir "que" ces douleurs et de ne pas être atteinte d'un mal plus grave. Partout autour de moi, je côtoie la maladie. Je pense que lorsqu'on travaille dans un hôpital, on prend réellement conscience du grand privilège d'être en santé. Ce qui me peinerait le plus, dans ma condition, serait de ne pas pouvoir faire ou accomplir tout ce que je veux. Je ne veux plus me priver d'activités ou sorties qui me plaisent, comme ce fût longtemps le cas avant ma chirurgie. Je continue donc à vivre normalement et à faire les mêmes choses que tout le monde. Je me suis quand même assagie sur certaines tâches quotidiennes, question de mettre les chances de mon côté. Après tout, j'ai trois beaux grands garçons, forts et serviables, qui je l'espère, n'hériteront pas de ma génétique...

Je me croise les doigts, pour ça et pour le reste ! 😃